Alors que le second tour des législatives se tiendra samedi en Polynésie française, certains candidats du premier tour se positionnent. Entre soutien, abstention, libre choix, aucun des candidats encore en lice n’a l'assurance d’être élu.
Pour le premier tour des législatives, de nombreux candidats s’affichaient avec l’étiquette autonomiste. Il aurait donc paru logique de penser que les trois candidats orange avaient la voie toute tracée pour le Palais Bourbon. Et pourtant, là encore, rien n’est simple. Ainsi, si certains autonomistes comme Jean-Christophe Bouissou, Sandra Lévy-Agami, Tearii Alpha appellent clairement et sans détour à voter pour le candidat autonomiste, d'autres sont plus dans la mesure. Nicolas Bertholon et Teva Rohfritsch pour leur part soutiennent l’autonomie mais ne donnent pas de consigne de vote. Même discours pour Eric Minardi, représentant FN en Polynésie (Te Nati Bleu Marine), qui se définit comme étant autonomiste mais ne soutient personne en particuliers. Il invite en revanche les trois candidats Tahoeraa à siéger au sein du groupe Front National à l'Assemblée nationale, s’ils venaient à être élus.
D’autres candidats revendiquent le "ni-ni" tel Philip Schyle, Nicole Bouteau ou le "et-et" à l'instar de Teaki Dupont. Quito Braun Ortega sans se positionner sur le statut, appelle à voter blanc. Taimana Ellacott, le plus jeune des candidats, appelle à voter au second tour, mais, « on vote pour le meilleur et non le moins pire, et on vote pour un homme et non un parti », a-t-il précisé. Antonio Pérez fait un mix, il appelle à voter Philippe Neuffer et Tauhiti Nena, candidats UPLD des 2ème et 3ème circonscriptions, mais également à voter Edouard Fritch, le candidat Tahoera’a dans la 1ère circonscription.
Quand à Louis Frébault, l’élu marquisien, comme lors des présidentielles reste fidèle au parti socialiste et appelle à voter pour les candidats UPLD qui ont été investis par le parti à la rose. Il en va de même pour le parti Heiura – Les verts.
La plus grande surprise vient sans doute de Bruno Sandras qui apporte son soutien et appelle à voter en faveur de Philippe Neuffer. Seul candidat à avoir eu l’investiture UMP, ancien cadre du Tahoeraa Huiraatira. Ce revirement politique à un an des territoriales démontre bien que certians candidats se mettent dores et déjà en ordre de bataille pour cette prochaine échéance.
Et reste le positionnement de Gaston Tong Sang qui attend jeudi pour s’exprimer. Depuis les résultats du premier tour, le président de To Tatou Ai’a s’est terré dans un mutisme. Alors même que l’UMP en métropole annonçait soutenir le Tahoeraa au second tour, le représentant polynésien ne s’est pas exprimé. Le sénateur Gaston Flosse a par ailleurs à plusieurs reprises souligné ce fait et a régulièrement appelé les autonomistes à soutenir ses candidats. Il faudra attendre le dépouillement du second tour pour finalement voir s’il a été entendu par la population.
Reste à savoir si ces manoeuvres politiciennes trouveront écho auprès des électeurs polynésiens qui risquent fort, devant un tel imbroglio de se réfugier une fois de plus vers le choix de l'abstention.
Pour le premier tour des législatives, de nombreux candidats s’affichaient avec l’étiquette autonomiste. Il aurait donc paru logique de penser que les trois candidats orange avaient la voie toute tracée pour le Palais Bourbon. Et pourtant, là encore, rien n’est simple. Ainsi, si certains autonomistes comme Jean-Christophe Bouissou, Sandra Lévy-Agami, Tearii Alpha appellent clairement et sans détour à voter pour le candidat autonomiste, d'autres sont plus dans la mesure. Nicolas Bertholon et Teva Rohfritsch pour leur part soutiennent l’autonomie mais ne donnent pas de consigne de vote. Même discours pour Eric Minardi, représentant FN en Polynésie (Te Nati Bleu Marine), qui se définit comme étant autonomiste mais ne soutient personne en particuliers. Il invite en revanche les trois candidats Tahoeraa à siéger au sein du groupe Front National à l'Assemblée nationale, s’ils venaient à être élus.
D’autres candidats revendiquent le "ni-ni" tel Philip Schyle, Nicole Bouteau ou le "et-et" à l'instar de Teaki Dupont. Quito Braun Ortega sans se positionner sur le statut, appelle à voter blanc. Taimana Ellacott, le plus jeune des candidats, appelle à voter au second tour, mais, « on vote pour le meilleur et non le moins pire, et on vote pour un homme et non un parti », a-t-il précisé. Antonio Pérez fait un mix, il appelle à voter Philippe Neuffer et Tauhiti Nena, candidats UPLD des 2ème et 3ème circonscriptions, mais également à voter Edouard Fritch, le candidat Tahoera’a dans la 1ère circonscription.
Quand à Louis Frébault, l’élu marquisien, comme lors des présidentielles reste fidèle au parti socialiste et appelle à voter pour les candidats UPLD qui ont été investis par le parti à la rose. Il en va de même pour le parti Heiura – Les verts.
La plus grande surprise vient sans doute de Bruno Sandras qui apporte son soutien et appelle à voter en faveur de Philippe Neuffer. Seul candidat à avoir eu l’investiture UMP, ancien cadre du Tahoeraa Huiraatira. Ce revirement politique à un an des territoriales démontre bien que certians candidats se mettent dores et déjà en ordre de bataille pour cette prochaine échéance.
Et reste le positionnement de Gaston Tong Sang qui attend jeudi pour s’exprimer. Depuis les résultats du premier tour, le président de To Tatou Ai’a s’est terré dans un mutisme. Alors même que l’UMP en métropole annonçait soutenir le Tahoeraa au second tour, le représentant polynésien ne s’est pas exprimé. Le sénateur Gaston Flosse a par ailleurs à plusieurs reprises souligné ce fait et a régulièrement appelé les autonomistes à soutenir ses candidats. Il faudra attendre le dépouillement du second tour pour finalement voir s’il a été entendu par la population.
Reste à savoir si ces manoeuvres politiciennes trouveront écho auprès des électeurs polynésiens qui risquent fort, devant un tel imbroglio de se réfugier une fois de plus vers le choix de l'abstention.
