Tahiti, le 6 février 2025 – Un projet de loi du Pays vient d'arriver aux élus de l'assemblée. Un texte découlant du conflit avec la Fraap qui a refusé plusieurs fois les invitations au dialogue du gouvernement concernant la revalorisation du point d'indice des fonctionnaires du Pays. Il est donc proposé d'inscrire dans le marbre une discussion annuelle sur ce sujet entre le président du Pays et les organisations syndicales “entre le 1er mars et le 30 avril”, afin “d'éviter d'arriver à de tels points de crispation”.
“L’évolution de l'indice 100 fait l'objet d'une discussion entre le président de la Polynésie française et les organisations syndicales représentatives de la fonction publique, entre le 1er mars et le 30 avril”. C'est l'intitulé de l'unique article de ce projet de loi du Pays du gouvernement qui a été transmis à l'assemblée le 3 février dernier. Sans citer nommément la Fraap, ce texte a clairement été rédigé sur mesure, dans un contexte où le préavis de grève suspendu par le syndicat piloté par Jean-Paul Urima pourrait être réactivé à tout moment.
“La principale revendication du dernier mouvement de grève générale dans la fonction publique de la Polynésie française portait sur une demande de revalorisation du point d'indice à 1 500 francs, soit une augmentation de 41,5% fondée notamment sur le taux d'inflation et la perte de pouvoir d'achat des fonctionnaires. Les discussions annuelles que nous proposons d'instaurer devraient éviter d'arriver à de tels points de crispation puisqu'elles permettront aux différentes parties de disposer de toutes les données nécessaires”, explique ainsi l'exposé des motifs.
“Maintenir un dialogue serein et éclairé”
Il précise par ailleurs que ces rencontres annuelles pour échanger sur l'évolution de la valeur du point d'indice demandées d'ailleurs par “certaines organisations syndicales”, n'auront pas pour objet d'introduire un “principe de revalorisation obligatoire”, cette “prérogative étant dévolue au conseil des ministres”. L'idée est simplement de “maintenir un dialogue serein et éclairé entre les différentes parties”.
Un texte déposé à l'assemblée tandis que les tensions se sont cristallisées, sur fond de véritable dialogue de sourds avec son lot de noms d'oiseaux s'étant instauré entre les leaders de la Fraap et le président du Pays depuis le premier mouvement de grève lancé en décembre dernier.
Et depuis, ça ne va pas mieux. Au contraire. Pas plus tard que ce mardi, ils n'ont pas souhaité répondre à l'invitation du gouvernement qui les avait conviés à une discussion en fin d'après-midi à la présidence sur les évolutions discutées en conseil des ministres la semaine dernière concernant une hausse de 12 points d'indice pour les premières tranches des fonctionnaires de catégorie D. Mais pour Jean-Paul Urima, ces “discussions dont les tenants et les aboutissants ne sont maîtrisées que par le président” sont dès lors “inutiles” et une “pure perte de temps".
“L’évolution de l'indice 100 fait l'objet d'une discussion entre le président de la Polynésie française et les organisations syndicales représentatives de la fonction publique, entre le 1er mars et le 30 avril”. C'est l'intitulé de l'unique article de ce projet de loi du Pays du gouvernement qui a été transmis à l'assemblée le 3 février dernier. Sans citer nommément la Fraap, ce texte a clairement été rédigé sur mesure, dans un contexte où le préavis de grève suspendu par le syndicat piloté par Jean-Paul Urima pourrait être réactivé à tout moment.
“La principale revendication du dernier mouvement de grève générale dans la fonction publique de la Polynésie française portait sur une demande de revalorisation du point d'indice à 1 500 francs, soit une augmentation de 41,5% fondée notamment sur le taux d'inflation et la perte de pouvoir d'achat des fonctionnaires. Les discussions annuelles que nous proposons d'instaurer devraient éviter d'arriver à de tels points de crispation puisqu'elles permettront aux différentes parties de disposer de toutes les données nécessaires”, explique ainsi l'exposé des motifs.
“Maintenir un dialogue serein et éclairé”
Il précise par ailleurs que ces rencontres annuelles pour échanger sur l'évolution de la valeur du point d'indice demandées d'ailleurs par “certaines organisations syndicales”, n'auront pas pour objet d'introduire un “principe de revalorisation obligatoire”, cette “prérogative étant dévolue au conseil des ministres”. L'idée est simplement de “maintenir un dialogue serein et éclairé entre les différentes parties”.
Un texte déposé à l'assemblée tandis que les tensions se sont cristallisées, sur fond de véritable dialogue de sourds avec son lot de noms d'oiseaux s'étant instauré entre les leaders de la Fraap et le président du Pays depuis le premier mouvement de grève lancé en décembre dernier.
Et depuis, ça ne va pas mieux. Au contraire. Pas plus tard que ce mardi, ils n'ont pas souhaité répondre à l'invitation du gouvernement qui les avait conviés à une discussion en fin d'après-midi à la présidence sur les évolutions discutées en conseil des ministres la semaine dernière concernant une hausse de 12 points d'indice pour les premières tranches des fonctionnaires de catégorie D. Mais pour Jean-Paul Urima, ces “discussions dont les tenants et les aboutissants ne sont maîtrisées que par le président” sont dès lors “inutiles” et une “pure perte de temps".