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Le vice-rectorat défend le “processus d'harmonisation” à Raapoto


Tahiti, le 6 septembre 2022 – Le vice-rectorat a diffusé mardi un communiqué pour défendre et expliquer l'harmonisation à la baisse des notes de deux classes de 1ère du lycée Raapoto. Une procédure nationale lorsque des “discordances manifestes” sont constatées dans les notes entre les établissements scolaires pour “garantir l'égalité de traitement des élèves devant le baccalauréat”.
 
Le vice-rectorat a finalement communiqué mardi sa position officielle en réponse aux parents d'élèves de deux classes de 1ère du lycée Samuel Raapoto de Arue, qui dénoncent depuis deux mois une “harmonisation” à la baisse des notes d'histoire-géographie et d'enseignement moral et civique de leurs enfants. “En concertation avec le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse à Paris, une réponse a été apportée à chaque parent d’élèves”, précise d'abord le communiqué du vice-rectorat, les parents d'élèves ayant regretté la semaine dernière qu'aucune réponse “officielle” ne leur ait été alors apportée depuis la médiatisation de cette polémique.
 
“Égalité de traitement des élèves”
 
Mais cette réponse est bel et bien “négative”, précise le vice-rectorat, qui rappelle “que la prise en compte des notes du contrôle continu fixées au sein de chaque établissement ne doit pas remettre en cause la reconnaissance nationale de la valeur du baccalauréat sur l’ensemble des territoires et des établissements.” Explications, le vice-rectorat défend son “processus d'harmonisation”, puisqu'il est le “garant que chaque élève de Polynésie puisse se prévaloir, dans la suite de son parcours scolaire, universitaire ou professionnel, d’un diplôme ayant la même valeur quel que soit l’établissement scolaire, public ou privé”. La procédure nationale mise pour l'harmonisation des notes est commune à “l'ensemble des enseignements” et “l'ensemble des établissements et des académies”, qu'il s'agisse de Polynésie française ou des autres territoires nationaux. C'est d'ailleurs cette procédure qui “garantit l’égalité de traitement des élèves devant le baccalauréat”, précise le vice-rectorat.
 
Plus en détails, le communiqué explique que les commissions d’harmonisation sont composées d’enseignants et animées par un inspecteur. Et surtout qu'elles procèdent à des harmonisations de notes lorsqu'elles “constatent des discordances manifestes” dans les notations. Un processus “incontestable sauf à remettre en cause la valeur nationale du baccalauréat”, insiste le vice-rectorat. “En tout état de cause, ce processus est le fruit d’un travail collectif et impartial, garanti en particulier par l’anonymat des élèves et établissements.” Enfin, le communiqué conclut en précisant qu'après vérification de chaque situation, aucun élève n'a subi d'harmonisation à la baisse supérieure à 2 points “contrairement aux informations ayant circulé”.
 

Rédigé par Antoine Samoyeau le Mardi 6 Septembre 2022 à 17:56 | Lu 1475 fois