Tahiti, le 12 août 2021 – Afin de libérer du personnel soignant affecté à l'aéroport dans le contexte de crise sanitaire sans précédent, l'Etat et le Pays ont annoncé jeudi la fin du test antigénique réalisé à l'arrivée à l'aéroport de Tahiti-Faa'a pour les voyageurs internationaux. Un simple auto-test sera désormais demandé.
L'annonce a été faite dans un communiqué Etat-Pays diffusé jeudi matin. Le test antigénique pratiqué à l’arrivée à l'aéroport de Tahiti-Faa'a sur les voyageurs internationaux entrant au fenua sera désormais remplacé par un auto-test, un "Cov-Check". Une mesure qui doit permettre de libérer du personnel soignant actuellement monopolisé par ces tests antigéniques à l'aéroport. Le but étant de redéployer ces personnels vers d’autres missions plus urgentes, comme la vaccination, le dépistage, ou encore le contrôle et le suivi de la capacité d’occupation des lits à l’hôpital.
Une réduction des mesures de contrôle aux frontières justifiée par les autorités en raison de l'évolution de l'épidémie. Aujourd’hui, les autorités de l'Etat et du Pays estiment que la menace sanitaire se trouve à l’intérieur du territoire. L’analyse des clusters par les services de la direction de la Santé du Pays et l’analyse de la propagation exponentielle du virus depuis la mi-juillet montrent quant à elles que les contaminations sont "principalement liées à des interactions entre résidents", explique le communiqué pour justifier la décision prise. Autre argument évoqué, les arrivants depuis les États-Unis et la métropole sont en moyenne vaccinés respectivement à 99 et 97%.
L'annonce a été faite dans un communiqué Etat-Pays diffusé jeudi matin. Le test antigénique pratiqué à l’arrivée à l'aéroport de Tahiti-Faa'a sur les voyageurs internationaux entrant au fenua sera désormais remplacé par un auto-test, un "Cov-Check". Une mesure qui doit permettre de libérer du personnel soignant actuellement monopolisé par ces tests antigéniques à l'aéroport. Le but étant de redéployer ces personnels vers d’autres missions plus urgentes, comme la vaccination, le dépistage, ou encore le contrôle et le suivi de la capacité d’occupation des lits à l’hôpital.
Une réduction des mesures de contrôle aux frontières justifiée par les autorités en raison de l'évolution de l'épidémie. Aujourd’hui, les autorités de l'Etat et du Pays estiment que la menace sanitaire se trouve à l’intérieur du territoire. L’analyse des clusters par les services de la direction de la Santé du Pays et l’analyse de la propagation exponentielle du virus depuis la mi-juillet montrent quant à elles que les contaminations sont "principalement liées à des interactions entre résidents", explique le communiqué pour justifier la décision prise. Autre argument évoqué, les arrivants depuis les États-Unis et la métropole sont en moyenne vaccinés respectivement à 99 et 97%.
