Tahiti, le 5 février 2025 - Dans une lettre de rentrée électronique lue par une intelligence artificielle, le syndicat de la fonction publique et son secrétaire général, Olivier Champion, entendent revenir sur l’année écoulée, très chargée en préavis de grève de l’administration polynésienne.
Si l’année 2024 a connu de nombreux préavis de grève dans l’administration, c’est la faute, selon Olivier Champion, le secrétaire général du syndicat de la fonction publique (SPF), aux élections à venir des représentants du personnel dans les comités techniques paritaires au cœur desquels se jouent “les décharges d’activité des représentants syndicaux”. Des élections évidemment très importantes et Olivier Champion lance donc sa campagne à l’occasion de sa lettre de rentrée, n’oubliant pas d’égratigner les autres mouvements syndicaux.
Dans son brûlot, Olivier Champion en profite pour accompagner la Fraap dans la vindicte contre la CSTP-FO et A ti’a i mua, qu’il considère comme “les suppôts du gouvernement” qui “soutiennent presque sans limites tous les projets de texte du gouvernement” et qui “en oublient l’essentiel, le bien social des agents”. Deux syndicats qui, manifestement, obnubilent le secrétaire général qui consacre la majeure partie de ses 18 minutes de discours à descendre leur action.
Le SFP dénonce les reclassements des agents de catégorie B à A, proposés par la CSTP-FO, sans la reprise d’ancienneté. “C’est sans doute la première fois qu’un syndicat se gargarise d’avoir détruit les droits acquis”, poursuit Olivier Champion qui explique que c’est l’intervention du SFP qui a permis de rétablir les droits, notamment chez les infirmiers.
Dans son discours pour rallier de nouvelles adhésions à son syndicat, il explique que les membres de la CSTP-FO ont, dans ce dossier, “servi à la fois de dinde et de farce” dans ce “bal de la modernisation”.
Quelques mots seront aussi adressés au gouvernement et sur les propositions de revalorisation d’indice pour les catégories D faites. “Une mascarade” pour le syndicat qui “fera stagner les avancées de carrière des agents pendant dix ans et leur fait perdre du pouvoir d’achat de manière mécanique”.
Champion candidat… mais à quoi ?
Défendant son projet, il poursuit : “Ne pas avoir de projet de long terme pour améliorer l’efficience de notre administration est aussi un choix politique.” Il propose ainsi aux dirigeants de “changer de paradigmes”. “Redouter toute réforme ou la ramener à une portion congrue car elle risque de faire grossir la masse salariale est un argument de plus en plus discutable aujourd’hui.” Il propose ainsi de fermer les organismes parapublics qui font doublons avec les services administratifs comme la flottille administrative.
S’égarant dans ses propos, Olivier Champion conclut finalement son intervention par des considérations qui tiennent davantage de la proposition politique. Il propose ainsi que la flottille administrative soit “équipée d’un bateau dispensaire qui tournerait dans les îles”. Il demande de plus que le service de l’agriculture “se concentre sur la prolifération d’espèces à haute valeur ajoutée” pour préparer l’avenir et que le service de la mer “intervienne dans le développement d’élevage piscicole afin que du poisson local de qualité puisse remplacer le panga importé”.
Défiscalisation, immobilier, fiscalité pour les agriculteurs et les patentés, études d’impact, PPN, terminent un programme politico-syndical dont on se demande encore quelle est la finalité.
Si l’année 2024 a connu de nombreux préavis de grève dans l’administration, c’est la faute, selon Olivier Champion, le secrétaire général du syndicat de la fonction publique (SPF), aux élections à venir des représentants du personnel dans les comités techniques paritaires au cœur desquels se jouent “les décharges d’activité des représentants syndicaux”. Des élections évidemment très importantes et Olivier Champion lance donc sa campagne à l’occasion de sa lettre de rentrée, n’oubliant pas d’égratigner les autres mouvements syndicaux.
Dans son brûlot, Olivier Champion en profite pour accompagner la Fraap dans la vindicte contre la CSTP-FO et A ti’a i mua, qu’il considère comme “les suppôts du gouvernement” qui “soutiennent presque sans limites tous les projets de texte du gouvernement” et qui “en oublient l’essentiel, le bien social des agents”. Deux syndicats qui, manifestement, obnubilent le secrétaire général qui consacre la majeure partie de ses 18 minutes de discours à descendre leur action.
Le SFP dénonce les reclassements des agents de catégorie B à A, proposés par la CSTP-FO, sans la reprise d’ancienneté. “C’est sans doute la première fois qu’un syndicat se gargarise d’avoir détruit les droits acquis”, poursuit Olivier Champion qui explique que c’est l’intervention du SFP qui a permis de rétablir les droits, notamment chez les infirmiers.
Dans son discours pour rallier de nouvelles adhésions à son syndicat, il explique que les membres de la CSTP-FO ont, dans ce dossier, “servi à la fois de dinde et de farce” dans ce “bal de la modernisation”.
Quelques mots seront aussi adressés au gouvernement et sur les propositions de revalorisation d’indice pour les catégories D faites. “Une mascarade” pour le syndicat qui “fera stagner les avancées de carrière des agents pendant dix ans et leur fait perdre du pouvoir d’achat de manière mécanique”.
Champion candidat… mais à quoi ?
Défendant son projet, il poursuit : “Ne pas avoir de projet de long terme pour améliorer l’efficience de notre administration est aussi un choix politique.” Il propose ainsi aux dirigeants de “changer de paradigmes”. “Redouter toute réforme ou la ramener à une portion congrue car elle risque de faire grossir la masse salariale est un argument de plus en plus discutable aujourd’hui.” Il propose ainsi de fermer les organismes parapublics qui font doublons avec les services administratifs comme la flottille administrative.
S’égarant dans ses propos, Olivier Champion conclut finalement son intervention par des considérations qui tiennent davantage de la proposition politique. Il propose ainsi que la flottille administrative soit “équipée d’un bateau dispensaire qui tournerait dans les îles”. Il demande de plus que le service de l’agriculture “se concentre sur la prolifération d’espèces à haute valeur ajoutée” pour préparer l’avenir et que le service de la mer “intervienne dans le développement d’élevage piscicole afin que du poisson local de qualité puisse remplacer le panga importé”.
Défiscalisation, immobilier, fiscalité pour les agriculteurs et les patentés, études d’impact, PPN, terminent un programme politico-syndical dont on se demande encore quelle est la finalité.