PAPEETE, le 1er avril 2015. « Je suis désolé pour la famille, sa femme et son fils », confie l'homme à la barre du tribunal correctionnel mardi matin. Il est encore marqué par le drame qui s'est déroulé en août 2013. Ce jour-là, après le travail, il allait avec un ami vers Tautira faire de la moto. L’engin était dans la benne. Sur la route, devant eux, un cyclomoteur roule. Après avoir croisé un autre véhicule en face, il fait subitement demi-tour « pour une raison inexpliquée » rappelle la présidente du tribunal correctionnel. « Je n'ai pas pu éviter le choc. J'ai freiné mais j'ai cogné sur le côté », se souvient le chauffeur qui suivait le scooter. «J'ai appelé les gendarmes et les secours ». Le conducteur du deux-roues, papa alors d'un enfant de 14 mois, a été conduit au centre hospitalier de Taaone et placé sous coma artificiel pendant trois semaines ». Malheureusement, il ne se remettra pas de l'hémorragie interne importante.
Le procureur de la République a souligné dans son réquisitoire qu'il n'y avait « pas eu de faute du conducteur de la camionnette ». Le tribunal correctionnel l'a suivi puisqu'il a prononcé la relaxe.
Le procureur de la République a souligné dans son réquisitoire qu'il n'y avait « pas eu de faute du conducteur de la camionnette ». Le tribunal correctionnel l'a suivi puisqu'il a prononcé la relaxe.
