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Le représentant des étudiants (FAEPF) s'en prend au vice-recteur dans une lettre ouverte


Le représentant des étudiants (FAEPF) s'en prend au vice-recteur dans une lettre ouverte
C'est une lettre fleuve que le président de la Fédération des associations des étudiants de Polynésie Française (FAEPF) adresse au vice-recteur de Polynésie Française, Jean-Claude Cirioni. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il ne mâche pas ses mots. Taimana Ellacott exprime (entre autres) son indignation face à la fermeture du Vice-rectorat pendant quinze jours du 15 au 31 juillet. Selon lui, cette fermeture, qui contrevient au "principe de continuité du service public", a des conséquences dramatiques, et pour les étudiants qui doivent faire leur demande de passeport mobilité, et pour ces professeurs stagiaires envoyés sans préavis en métropole, qui attendent depuis deux semaines d'avoir un interlocuteur.

Voici cette lettre ouverte :


Monsieur le Vice recteur de Polynésie Française,

A l’instar des préceptes philosophiques de Monsieur Stéphane Hessel, lui même héritier des pensées « sartriennes », je ne peux qu’être indigné par ce que j’observe. Indigné du mépris et de l’irresponsabilité sociale que votre instance vient de démontrer par la fermeture des portes du Vice-rectorat de la Polynésie Française. Indigné par le dédain envers les étudiants polynésiens dans la tourmente d’un départ imminent pour la métropole. Indigné par la décision unilatérale d’expatrier des enseignants polynésiens sans garantie de retour, ni d’aide. Indigné par vos propos sur l’autonomie de la Polynésie française en terme d’éducation. Et enfin, indigné par l’ingérence dont vous faites preuve dans les pouvoirs régaliens du territoire, ainsi qu’à votre hiérarchie indirecte, le Haut-commissariat.

Après l’indignation vient naturellement l’engagement. C’est ainsi que la Fédération des Associations des Étudiants de Polynésie Française (FAEPF) dont je suis le Président, représentant toutes les associations des étudiants de Polynésie française (AEPF) éparpillées dans le monde, se positionnent face à ces injustices notoires.


La fermeture du Vice rectorat

Le président de la FAEPF Taimana Ellacott
Le président de la FAEPF Taimana Ellacott
C’est avec une grande tristesse que nous avons été mis au courant par des étudiants et des parents constatant avec stupeur les simples mots « fermé jusqu’au 1er août » sur les portes du vice rectorat. Cette fermeture impromptue fait de ces étudiants des otages administratifs de la république. Comment peut-on imaginer que la deuxième instance de l’État en Polynésie Française, seule compétente en matière d’aide à la mobilité publique aujourd’hui, puisse empêcher les futures élites polynésiennes à déposer leurs dossiers de passeport mobilité ? Quelles raisons officieuses vous empêchent d’assumer vos fonctions de représentant de l’éducation ? Que faites vous du principe de continuité du service public ?

Vous n’êtes pas sans savoir qu’en fermant le Vice Rectorat jusqu’au 1er août, tous les départs prévus avant le 1er septembre se verront refuser à titre de non respect des délais de dépôt d’un mois. Comprenez alors le désarroi et la colère de certains étudiants obligés de déposer leurs dossiers un mois avant, mais qui par malheur, ne peuvent pas partir après le 1er septembre pour des raisons calendaires. J’ose espérer que vous avez prévu de déroger à cette règle en assumant votre responsabilité. Certains étudiants ont appelé vos services un jour avant pour collecter des informations et personne ne les a prévenus de cette fermeture.

Je ne peux que constater et dénoncer cette situation inacceptable. Qui ne dit mot consent, alors je me délie.


L’expatriation des professeurs stagiaires.

Le vice-recteur Jean-Claude Cirioni
Le vice-recteur Jean-Claude Cirioni
Nous avons toujours prôné l’expatriation des étudiants polynésiens en métropole pour grandir et s’ouvrir l’esprit. Mais si nous nous devons de partir, c’est pour mieux revenir. Or d’après les éléments qui m’ont été rapportés, les professeurs stagiaires polynésiens expatriés par décision despotique n’auront pas les indemnités et avantages que perçoivent des métropolitains venant en Polynésie. Serait-ce donc des droits à sens unique ? Vous touchez ici au principe moral d’Égalité dans la république, valeur fondatrice de la patrie et de notre société contemporaine, inscrite dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 dans son article premier « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». La déchirure sociale de ces expatriations forcées est la même dans un sens ou dans un autre, l’éloignement géographique et son coût également. Plus choquant encore, ils ne seront pas prioritaires sur leur demande de rapatriement en Polynésie.

L’argument avancé est qu’en tant que citoyen français, l’allégeance au système de mobilité des fonctionnaires d’État doit se faire valoir peu importe son origine. Peut être que cela respecte l’Égalité, mais d’autres principes philosophiques existent tel que l’Équité. L’Équité prend place lorsque l’Égalité a atteint ses limites pour former une cité plus juste rêvée par Platon. Elle permet de lisser les effets de marges existants entre des peuples lésés par nature, nous, c’est notre situation géographique. C’est aussi notre retard institutionnel que nous essayons tant bien que mal de rattraper dans un monde qui avance encore plus vite qu’à l’époque des 5 variations de la République Française (1792-1958).

Le Statut de 2004 officialise aussi l’océanisation des cadres comme digne et légale pour cette équité, à compétences égales. Nous comprenons votre inquiétude quant au manque de professeurs agrégés en Polynésie Française, et nous sommes tout à fait d’accord sur le principe de faire venir des compétences que nous ne possédons pas encore. Cependant nous sommes persuadés qu’il est possible de libérer des postes pour ces agrégés, sans expatrier des diplômés polynésiens. Monsieur le Vice-Recteur, la Polynésie française, c’est la France, mais ce n’est pas un département.


"Je continuerai à vous tendre la main...ou la joue"

(...)
Aujourd’hui, les étudiants sont non seulement l’avenir de la Polynésie, mais aussi et surtout son Espoir. Briser dès le départ cet espoir, c’est mettre en péril le peu de souffle qui reste à ce pays. En tant que représentant de l’État, vous avez le devoir de mettre en place une permanence de votre service public pour que toutes ces élites potentielles arrivent à leur fin. Le Président de la République l’a affirmé, « la France ne laissera pas la Polynésie au bord du chemin.» Et pourtant vous avez abandonné ces étudiants polynésiens sur les bas côtés de la rue Edouard Ahnne sans autres formes de procès… Du haut de mes modestes 23 ans, croyez en mon humilité et en mon humanisme. Je n’ai peut être pas tous les éléments en main, je ne suis peut être pas encore au paroxysme de ma maturité, mais même si je ne comprend pas toutes les causes, vous n’en comprenez pas toutes les conséquences. Sachez que mon coeur appartient à ce pays, et que mon esprit lui doit allégeance. A travers ma fonction, je continuerai à vous tendre la main, ou la joue, pour qu’ensemble nous puissions travailler à l’avènement de la Polynésie Française.

Le Président de la FAEPF
Taimana Ellacott

le Jeudi 28 Juillet 2011 à 12:13 | Lu 7593 fois
           



Commentaires

1.Posté par Enrique "Quito" Ariimate BRAUN-ORTEGA le 28/07/2011 13:25 | Alerter
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Bonjour à tous,

Nous devons être solidaires avec nos étudiants en leur apportant tout le soutien qu’ils méritent…
Après tout, ils sont l'Avenir de notre Fenua… !

Parahi,
Quito

2.Posté par pauline le 28/07/2011 16:05 | Alerter
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Que peut bien être la motivation d'un ex-inspecteur de l'éducation nationale en fin de carrière, sur un territoire dont il n'a que foutre ?

J'opterais pour la faute grave et la sanction disciplinaire, mr le haut commissaire.

En plus, c'est bizarre Un fonctionnaire en vacances moins d'un an après sa nomination en PF.

Suivant !



3.Posté par Pahua Fenua le 28/07/2011 16:36 | Alerter
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oh! les pov petits! vous vous rendez compte!

4.Posté par Vahineura le 28/07/2011 17:18 | Alerter
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ça commence à m'énerver cette histoire. Voilà encore nous les gâtés-pourris-jamais-contents....
Bon sang arrêtez.... ça devient indécent à la fin....


5.Posté par Taimana ELLACOTT le 28/07/2011 18:07 | Alerter
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La différence entre la plainte et l'indignation, c'est l'engagement qui s'en suit. Si la FAEPF s'engage, c'est sur demande des étudiants que nous représentons. Ce soutien immuable nous permet de vous dire aujourd'hui : Nous sommes gâtés certes, mais pas pourris et encore moi "jamais contents".

Nous saluons ATN pour le programme Fenua student, nous saluons le Ministre de l'éducation pour le programme "Te titeti turu ha", nous saluons les entreprises de Polynésie française pour le soutien au projet de base de données étudiante, Nous saluons le Haut-commissariat qui nous soutiens dans nos démarches auprès du ministère de l'outremer, nous saluons la délégation générale de l'outremer qui nous a compris lors de notre engagement pour changer structurellement la LODEOM. nous sommes très heureux des avancées significatives en terme d'aide à la mobilité et en terme d'accompagnement des étudiants polynésiens.

Seul ce qui a dans cette lettre nous indigne.

Avec mes cordiales pensées,




6.Posté par mh le 28/07/2011 20:25 | Alerter
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comment faisaient les étudiants dans les années60 70 80 . on partait sans passeport mobilité, on n avait ni internet ni skype ni continuité territorial. On partait et on revenait qu une fois nos études terminées . On passait nos messages de noël et de la nouvelle année a travers RFO. on habitait en cite u. Aujourd hui ils sont a peine partis en septembre qu ils sont déjà la en mai.Loges en appartement avec voiture Il faut arrêter de jouer aux enfants gates...ce n est pas comme ça qu on forme les futurs élites..

7.Posté par poti'i le 28/07/2011 21:37 | Alerter
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Tout à fait d'accord avec mh, Vahineura et pauline. Mais pas du tout d'accord avec Taimana Ellacott !!! Comment font les autres étudiants, et vous-même Taimana Ellacott, que faites-vous en métropole ??? C'est UN PLUS de choisir de sortir de nos murs pour mieux revenir sur le fenua. Pourquoi les autres n'ont-ils pas le droit de se former hors territoire comme vous ??? Bien sûr, il y a ceux qui peuvent le faire (comme dab, ceux qui ont les moyens financiers) et les autres qui n'ont pas le droit de le faire, parce qu'il n'ont pas le droit de s'élever et d'être au même niveau que vous, Taimana Ellacott !!!
Au lieu de CRIER AU LOUP, vous feriez mieux de les accueillir et de faciliter leur installation en métropole. Un an de formation est vite passée, on leur demande pas d'aller au pôle nord.

A parahi a nae
Poti'i

8.Posté par Charlie le 28/07/2011 21:48 | Alerter
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J'aime bien quand ça réagit, que ça écrit, que ça s'exprime, que ça part d'un problème de circonstance, pour quelques uns et que ça élargit la réflexion, le sentiment, la perception.
Du coup, ça me remet la pêche pour ma nuit :-) Merci Taimana.

Parahi,
Charlie, vieux c***

9.Posté par kalani le 28/07/2011 21:55 | Alerter
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L'enfer est pavé de bonnes intentions et ce courrier maladroit vient malheureusement en donner une illustration. Les stagiaires ont des droits reconnus par les textes qui malheureusement ont été méconnus par le vice recteur. Il ne s'agit pas de reclamations de primes du genre de celles qui abondent le tribunal administratif ; il d'agit juste du droit à rester au fenua. Point barre.

10.Posté par Philibert le 29/07/2011 02:28 | Alerter
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Beau discours, mais bon, ras le bol de vos plaintes, vous n'avez pas encore travaillé, que vous êtes déjà entrain de vous plaindre.
Ce n'est pas comme cela que le pays va avancé.

Je comprends tout à fait que le billet d’avion coûtent cher et que ce soit dure de s’éloigner de la famille, mais arrêter de vous plaindre, vous avez au moins un travail (avec quelques avantages 3 mois de vacances et pour le reste de l'année 18H00 de travail par semaine, je conçois que la préparation d'un cours à la maison prends du temps, mais seulement les premières années)

1° vous venez de passer un concours national, il est donc tout à fait normal et pour des raisons d'égalité que vous soyez logé à la même enseigne que tous les stagiaires de ce concours. Je vous rappel que d'autres que vous passent des concours et partent également pour la métropole sans billet retour pour la Polynésie (militaire, gendarme).Et que d’autres passent des concours nationaux mais pour des postes locaux, et après un cours stage en métropole revienne ici (police natinnale, gardien de prison, et autre…).

2° il est vrai que vous ne serez pas indexé en métropole, mais je rappel que le mot expatrié ne s'applique que pour un citoyen français hors de la métropole, et vous vous êtes bien dit citoyen français. Par contre si vous venez à être muté en Polynésie vous serez bien content de touchez la prime et votre salaire indexé.

3° Autre rappel ce salaire indexé s'applique ici à tous les fonctionnaires d'état, polynésiens ou pas, avec ton discours, cela voudrait dire que tous les fonctionnaires de souche Polynésienne n'étant pas des "expatriés" ne doivent pas toucher cette indexation, mais doivent la toucher s’ils partent en métropole. Je te fais le pari que si ce cas se présentait la plus part des fonctionnaires polynésiens feraient leur demande en métropole et que même ces stagiaires ne voudraient même pas revenir enseigner en Polynésie pour 200 000 F, si ils en touchaient 400 000 en France.
Et que tous les fonctionnaires actuellement en poste doivent être réellement content de ton raisonnement.

Cordialement
Philibert

11.Posté par i.a le 29/07/2011 02:35 | Alerter
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à Mr ou Mme MH:

Dans les années 60 70 80... (50 ou 90 aussi si vous voulez) il suffisait surtout d''avoir le BAC pour avoir un boulot correcte... et surtout en Polynésie... De plus, il me semble bien qu''à ce temps là, les études à l''étranger étaient pour ceux qui pouvaient se les payer et les boursiers. Donc les fortunés et enfants de politiciens.
et c''est pas comme si les baccalauréats avaient un réel choix d''étude en Polynésie... Aujourd''hui on a une prépa HEC, une université, et des formation BAC + 2 voir 3 maximum...

Donc je pense que le mot ''élite" est très bien choisi, et est même le mot qu''il faut. Car oui, seul ceux qui en veulent vraiment vont réussir des études dans des écoles prestigieuses telles que l''ENA, HEC, Polytechnique, médecine, pilotes...

Et oui MH, les temps changent et évoluent... dans les années 60 70 80, la baguette de pain était à 5 francs et le paka presque légal... il y avait aussi la guerre froide, le premier homme sur la Lune et la première apparition du SIDA... Aujourd''hui il y a la mondialisation, la baguette coûte 53 francs, il y a internet et toujours le SIDA... Mais il y a surtout plus d''étudiants polynésiens qui veulent partir en métropole, car ce sont des enfants d''étudiants des années 60 70 80...

donc je prierai de ne pas venir traiter les étudiants d''enfants gâtés car à vous litre vous ressemblez à un vieux c.. ;)

12.Posté par Jean le 29/07/2011 07:11 | Alerter
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Il y a 20 ans, lorsqu'on était boursier de l'Etat ou de la Polynésie, le billet d'aller et de retour sont automatiquement pris en charge à 100%. Mais, seulement une fois, on ne pouvait pas revenir tous les ans. Il n'y avait pas cette histoire de passeport mobilité.
Et à l'époque, avec la bourse de 50000F, on pouvait presque vivre de façon autonome. Et en même temps, quand on est boursier, on a presque automatiquement un logement pas cher à la cité U. Maintenant, la vie est devenue 2 fois plus chère, les cités U sont saturées, mais la bourse n'a presque pas augmenter. Du coups, les familles qui n'ont pas les moyens de fournir un supplément pour faire vivre leurs enfants étudiants ne les envoient tout simplement pas faire les études en Métropole. Et ces enfants se retrouvent ici à l'Université.
Et maintenant, ceux qui ont le courage de continuer jusqu'à se préparer au métier de prof (parce que je ne vois pas à quels autres métiers l'université pourrait préparer), on leur dit que maintenant être prof ce sera presque automatiquement expatrié en métropole, et pas seulement pour un an, si j'ai bien compris.

On a l'impression qu'on est en train de perdre petit à petit tout ce qu'on avait. Et beaucoup de gens qui ne se sentent pas concerné parce qu'ils n'ont pas d'enfants qui font des études, ou simplement jaloux de la future réussite d'autres, aident les dirigeant à nous dépouiller.

13.Posté par Faty le 29/07/2011 07:20 | Alerter
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Y'en a un peu marre de ces revendications de gatés presque pourris. A les entendre il leur faudrait tout donner tout de suite, et avec des excuses. Futures élites de la Polynésie, mon oeil, futurs grévistes revendicateurs plutôt. Si on ne me donne pas ce que je veux, j'arrete de respirer ........ Ca vous rappelle qui ?

FAITES D'ABORD VOS PREUVES AVANT DE VOUS PLAINDRE

14.Posté par hans le 29/07/2011 07:54 | Alerter
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Très très bien Teimana....!

c'est tout à fait injuste qu'on vous envoie en métropole à enseigner une culture que vous ne connaissez peu ou pas du tout. On a besoin de vos connaissances, de votre savoir ici, au fenua qui appartient à nos enfants MAOHI, l'avenir de notre pays. Vous incarnez la future génération qui connaît les richesses de notre fenua aussi bien naturelles qu'intellectuelles.

VOUS N'AVEZ RIEN et RIEN A FAIRE en métropole alors que VOUS AVEZ BEAUCOUP de travail ici.

D'après Sarko, 1000 emplois pour la Polynésie, on se demande pour qui...?

FA'AITOITO ....! 'OUTOU TE NUNA'A NO 'ANANAHI.......!

15.Posté par Anthony le 29/07/2011 08:39 | Alerter
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Je suis diplomé d'un école d'ingénieur en informatique et management, j'ai eu la chance de pouvoir partir facilement en France faire mes études. Pendant que j'étudiais je suivais la politique, plutôt le combat des chefs pour le pouvoir.
Rien de tout ce que j'ai vu jusqu'à présent me donne envi de revenir à Tahiti pour travailler. La seule voie que je trouverai acceptable ce serait la politique, rien que pour éviter que certaines personnes incompétentes se retrouvent au pouvoir...
Entre temps j'ai trouvé un travail en France, même si la vie est beaucoup moins agréable et que mes amis et ma famille me manque, pour l'instant revenir n'est pas une option. Nous avons besoin de plus de personnes comme Taimana qui s'impliquent et n'hésite pas à pointer du doigt les absurdités qui se déroulent dans le pays. Je souhaite de tout coeur que tu puisses progresser et que tu gardes l'esprit acéré et aiguisé.
A ce moment, peut-être j'envisagerai de revenir.

un ami.

16.Posté par Pietro le 29/07/2011 09:38 | Alerter
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le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière. tout est du.. sans devoirs en retour... c'est ce qui tue ce Pays.
Les rêves d'Abondance, l'assistanat, les revendications mais pas de contraintes acceptées.
comme si le pauvre corse ou le pauvre breton qui se retrouvent dans une ZEP de banlieue parisienne ne pouvaient pas eux-aussi trouver à dire et crier à la pire des injustice.
après il y a l'océanisation des cadres... qui a surtout marché pour les copains des copains...

17.Posté par Viviane BERCHEL le 29/07/2011 10:26 | Alerter
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Bonjour à tous,
En tant qu'ancienne présidente du syndicat étudiant (UNEP) je suis indignée de lire les propos de "mh", "poti'i" ou encore "Faty" ... les revendications sont à l'origine de toutes les avancées dans le monde en commençant en 1936 avec Léon BLUM (congés payés) ou le reste ..; vous êtes là à comparer les étudiants d'aujourd'hui avec les étudiants des années 50,60 ou encore 70 .... franchement il n'y a pas de comparaison à faire !! On vit à notre époque et vous vous avez vécu à la vôtre !! C'est tout de même pas de notre faute si Bill Gates ou Apple se sont mis au travail trop tard !!!
(P.S: quand on se permet de faire des commentaires à une personne, la moindre des choses et quand même de se présenter ou tout du moins de mettre son nom !!!)

Oui les étudiants sont des laissés pour compte, contrairement à ce que vous pensez "Pietro", en Polynésie le nombre de logement étudiant/ étudiant est plus faible que celui de Montpellier !!!! Alors non nous ne voulons pas "le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière. tout est du.. sans devoirs en retour... " on rend à notre fenua tout ce qu'il nous donné, alors arrêtez avec vos jugements hâtifs à mettre tout le monde dans le même sac sans faire la moindre distinction, nous ne sommes pas DES POLITICIENS simplement des jeunes étudiants qui demandent un minimum de considération !! Pour votre exemple des corses ou des bretons, si eux aussi ils avaient un TAIMANA ELLACOTT alors ils ne seraient pas dans cette situation aujourd'hui !!

A bon entendeur,

18.Posté par Manate le 29/07/2011 10:31 | Alerter
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Bravo Taimana !!

Merci de faire bouger les choses et surtout MERCI de crier HAUT et FORT ce que la plupart des étudiants pensent !!!!

19.Posté par Chailloux STEVE le 29/07/2011 10:39 | Alerter
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Ia ora na, e a 'u hoa here mā,

certains semblent délibérément ignorer que les générations sont par nature, différentes les unes des autres. Oui, nous n'avons pas connu les conditions des étudiants des années 60/70, et nos enfants lorsqu'ils seront étudiants à leur tour, ne connaitront peut être pas les mêmes conditions que nous connaissons à l'heure actuelle.

La nostalgie est vaine ! Il s'agit, génération après génération, d'améliorer sans cesse les conditions financières, sociales, environnementales etc des tamari'i mā'ohi désireux de se lancer dans l'aventure des études supérieures. Il est vain, de comparer notre génération aux générations des années 60 en caricaturant la situation de la manière suivante : " Vous voyez, nous pa'i à notre époque, on râlait pas et on avait pas beaucoup d'aide du territoire". La société est dynamique, change, évolue, se transforme ... Et entre temps, nous acquérons des avantages, nous remportons des "victoires" = dixit les bourses, le passeport mobilité. Aujourd'hui il ne s'agit pas de râler tels des enfants gâtés, mais il s'agit de DÉFENDRE des acquis qui participent à la promotion des plus petits d'entre nous qui souhaitent étudier. En exprimant notre ras-le-bol, nous le faisons également pour les générations d'étudiants à venir afin qu'il n'y ait pas de recul, mais que ces derniers, le moment venu, puissent combattre le combat de leur génération et non le nôtre en 2011.

Je ne rentrerai pas dans le débat des professeurs expatriés en France car il s'agit là, pour moi, d'une affaire relevant d'un autre débat.

Je trouve tellement triste, la facilité avec laquelle certains accusent les étudiants d'être des "gâtés pourris", alors que nous devrions être TOUS solidaires dans cette affaire face au mépris et à l'obscénité du dédain de certains hauts fonctionnaires de l'État en Polynésie qui ne daignent même pas répondre aux inquiétudes LÉGITIMES des étudiants inquiets de voir le Vice Rectorat fermé à un moment crucial de l'année.

Nous ne sommes pas du bétail et nous méritons au moins le dialogue, si ce n'est le respect ! Mais peut être, est-ce là, déjà trop demandé au Vice-recteur !

Steve

20.Posté par Orava GUENIN le 29/07/2011 10:57 | Alerter
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Ia ora na,

merci à Taimana pour ce courrier qui met les choses à plat et qui rend compte du ressentiment et de l'état d'esprit d'une grande majorité d'étudiant polynésiens. Derrières les paprasseries administratives souvent mises en avant par le vice recteur, se cachent une réalité et des situations humaines et sociales déplorables que ne connaisent et ne connaitront jamais ces hauts fonctionnaires de l'état. Les problèmes sont nombreux au vice rectorat, les bourses de l'état ont été versées avce plusieurs mois de retard, l'aide au logement étudiant vient à peine d'être perçue, c'est la croix et la bannière pour le passeport mobilité et je ne parle pas des enseignants contractuels qui doivent patienter entre 3 et 6 mois pour être payés. Quant aux personnes qui affirment que les étudiants polynnésiens sont des nantis ou des enfants gâtés, j'aimerai qu'un jour ils m'accompagnent dans les logements étudiants en période scolaire lorsque les bourses d'état ne sont pas tombées et que pour dîner nos étudiants se contentent de quelques "SAO" avec du beurre car il faut pourvoir tenir jusqu'à ce que leur maigre bourse tombe et qu'il puisse enfin profiter d'un repas digne de ce nom. Fa'aitoito Taimana, nous sommes avec toi.

21.Posté par CSM le 29/07/2011 11:35 | Alerter
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C'est bon j'ai trouvé la solution parahata ma.
Plus de prime d'éloignement, plus de passeport mobilité, continuité diminué. = plus d'étudiants,
toujours des profs?
Bilan: moins de sous dépensé.

Une prime d'éloignement pour venir ici, parce que c'est trop difficile d'être loin de la famille, oh les pauvres avec la chaleur toute l'année oh lala c'est horribles. Au moins en France, ia le froid, les pulls, la plage juste à côté ouverte toute l'année.
Et puis bon, Tahiti -Paris c'est moins loin que Paris-Tahiti!!

Ensuite, pour les étudiants ben débrouillez vous après tout pfff qui le fera pour vous? Qui vous a dit de vouloir étudier?
Ca sert à rien les études, vous êtes nul. Vous valez rien et vous coûtez cher. Vous vous endettez pour rien, avant de revenir sur Tahiti (non boursier ayant contracté un prêt).Restez ici. Haere tanu te taro!! Au moins vous aurez à manger.
Quoi tu veux partir quand même? T'as pas assez de sou man. Demande à ton collègue, lui il est riche. D'ailleurs lui il s'en va pour ses études, demande demande. C'est le dernier de ta classe?!!! Et toi, t'es combien? 2e? Pas mal.
Sinon ben demande une bourse alors. Quoi t'es au-dessus du seuil. Aite ravea frangin passe par le rectorat. Quoi il est fermé?

Man reste ici, cool.........

22.Posté par Pietro le 29/07/2011 11:38 | Alerter
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Chère Viviane,
je ne parle pas des conditions de vie de étudiants ici ou ailleurs. En effet, ici ou ailleurs, les conditions des étudiants sont souvent difficiles et les aides arrivent avec difficultés. Oui, comme vous peut-être, j'ai travaillé en parallèle de mes études. Le WE, le soir parfois, durant les vacances surtout. Oui j'ai vécu dans des chambres de bonnes. Oui j'ai vécu avec 600 euros par mois. Et je suis arrivé à Bac+10. Et au final, j'abhorre l'assistanat consenti.
Mon message traite de ma réaction première face à ces néo détenteurs du CAPES, qui souhaitent devenir fonctionnaires d'état mais sans trop de contraintes. Que le contribuable paie, nous profiterons du reste...
Les 2 problèmes sont différents : autant je peux compatir sur le sort des étudiants en formation et qui galèrent ici ou ailleurs, autant je ne comprends pas les revendications de futurs fonctionnaires d'état, qui exigent la non-mobilité.


23.Posté par Shani Cowan le 29/07/2011 11:44 | Alerter
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Bravo Taimana! Je salue ton engagement au nom des tous les étudiants.

24.Posté par Shani Cowan le 29/07/2011 11:47 | Alerter
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Bravo Taimana. Je salue ton engagement au nom de tous les étudiants d'ici ou d'ailleurs qui se sentent concernés.

25.Posté par Viviane BERCHEL le 29/07/2011 12:05 | Alerter
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Pietro,
Je comprends mieux à présent ton message précédent, cependant je pense toujours que les deux choses ne sont pas à mélanger. En effet, si tu veux t'en prendre à Taimana alors fais-le et sans réserve (je suis sûre qu'il saura te répondre), mais il ne faut pas confondre ceux qui défendent une cause et la cause elle même !!!

comme le disait Steve CHAILLOUX dans son commentaire "je ne rentrerai pas dans le débat des professeurs expatriés en France car il s'agit là, pour moi, d'une affaire relevant d'un autre débat".

26.Posté par Anonymou le 29/07/2011 12:16 | Alerter
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WAHOU !!!!!!!!!!!

Mais O M G, je lis les commentaires et j'hallucine, on croit rêvé ou "cauchemardé". Je constate surtout que comme partout dans le monde, mais surtout ici, on a quand même une belle brochette de troufions.

Et en plus qui se cache bien derrière leurs petits pseudos (donc je vais faire comme vous), Mr "MH", "poti" et "Faty" encore à comparer le passé au présent. On peut aussi comparé aux école romaines tant qu'à faire, non on va allé plus loin à une époque on dessinait sur les murs pour enseigner aux jeunes la chasse. Vous en tout cas à priori c'est pas les études qui vous ont ruinés, sa c'est clair, si je parle sans savoir c'est par ce que je fais comme vous sinon c'est pas rigolo.

A priori, vous n'êtes pas du tout au courant de la situation qui se déroute mais vous vous permettez de commenter et qui plus est de dénigrer nos étudiants qui subissent une situation abracadabrantesquement stupide. C'est sur c'est facile pour les étudiants qui ont maman et papa derrière eux (comme moi et je ne m'en cache pas), mais je pense surtout à ceux qui ne les ont pas. Pour les avoir côtoyer, sans pour autant pouvoir me mettre à leurs places, j'ai vu à quel point il leur était difficile de "vivre". Ce n'était pas non plus la misère ou la guerre mais bon, dans un pays "civilisé" qui prônent "EGALITE, FRATERNITE" les borgnes sont rois, et les idiots comme vous se prennent pour des génies (comme nos politiciens, d'ailleurs)

Je n'aurais qu'une chose à vous dire messieurs les couillons, et autres abrutis congénitaux, avant de parler, renseigner vous au moins que la situation, REFLECHISSEZ pour une fois dans votre vie, croyez moi sa donne moins mal à la tête que l'alcool, et sa ne fait pas de mal. Quoique pour vous j'ai un doute.

Albert EINSTEIN a dit : "Deux choses sont infinies: l'univers et la bêtise humaine, en ce qui concerne l'univers, je n'en ai pas acquis la certitude absolue. " Vous démontrez encore une fois qu'il avait raison.

Et en dernier lieu si vous voulez comparer le présent et le passé, j'aimerais juste rappeler que pendant les années 60/70 puisque vous en parlez,
1) Le CEP arrosait la Polynésie d'argents et je pense que le plein emploi était quasime...

27.Posté par Penny le 29/07/2011 13:02 | Alerter
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Le débat est plus complexe qu'il n'y parait et il est difficile, pour ma part, d'avoir une opinion tranchée. Trop d'aides et d'assistance peut être assez nocif pour le développement d'un jeune, pour forger son caractère de combattant et pour sa motivation a réussir. Pas assez d'aides et d'incitations peut priver un grand nombre de leurs rêves. Une personne réellement déterminée arrivera à tout, même avec peu de moyen et ça la rendra d'autant plus forte. Il est vrai qu'il est difficile d'être si déterminée à un si jeune age.

Il faut apprendre à être heureux partout, à se priver de sa famille pendant quelques années, à vivre quelques galères qui forgeront notre caractères, apprendre à être ouvert et ne pas vivre dans la nostalgie. C'est triste d'observer un grand nombre d'étudiants polynésiens qui après 5 ans d'études ont très peu d'amis métropolitains et traînent qu'entres eux. Il faut essayer de garder le sourire - même dans le métro - et ne pas trop attendre de l'Etat et des autres. Pourtant, il est difficile de trouver du mal dans l'action que mène Taimana. Au contraire, encore la preuve qu'une personne déterminée et optimiste arrivera à ses fins !

Je n'ai pas fais avancé l'escargot, mais ce n'était pas l'objectif, tout le monde à raison, tout le monde à tord .. comme d''hab !

28.Posté par CSM le 29/07/2011 13:10 | Alerter
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C'est bon j'ai trouvé la solution parahata ma.
Plus de prime d'éloignement, plus de passeport mob

29.Posté par CSM le 29/07/2011 13:16 | Alerter
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je suis d'accord avec Penny.

30.Posté par Hina Brodien le 29/07/2011 14:19 | Alerter
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Bonjour à tous,
Je peux comprendre les revendications de Taimana et je le soutiens entièrement. Il est vrai qu'auparavant, dans les années 50.60.70.80, la vie n'était pas aussi difficile qu'aujourd'hui. De plus même avec une Licence, il est encore difficile de trouver un emploi dans ce merveilleux pays que des mauvais représentants dirigent. Il faut donc encourager nos élèves polynésiens qui veulent partir en Métropole suivre des études pour un avenir meilleur d'y aller et d'en donner les moyens nécessaires pour qu'ils puissent y arriver.

31.Posté par habbif HIRAM le 29/07/2011 16:27 | Alerter
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franchement, je serais employeur, mon gars, t'es pas prêt de travailler chez moi !!!

tu te prend pour qui ?

qui est despote ? sais tu seulement ce que c'est qu'un despote ? as tu vécu sous la férule d'un despote ne serait ce qu'une journée de ta courte vie ?

Tu te complais dans ton pauvre nombrilisme !

La métropole en a plus que marre de vos gaminerie d'enfants gâtés ! Les élus de tous bords en métropole et à l'europe, en ont RAS LA CASQUETTE de la polynésie !

quand on entend parler de vous, LA POLYNESIE, c'est pour (au choix, plusieurs choix possible en simultané) :

* décoloniser une nation qui est pourtant libre, pas opprimé et largement autonome, le contraire de ce que prévoit l'ONU pour "décoloniser"
* demander "réparation ad vitam" pour les essais nucléaires à hauteur de minimum tout de suite, 23 milliards (sans aucune esquisse de chiffrage réaliste, même les syndicalistes de la CPS annonce au maxi 6-7 milliards, pas plus)
* réclamer des sous de la métropole, en vous offusquant que l'on puisse vous demandez d'expliquer et de prouver à quoi sera utilisé cet argent

et toujours en RALANT et criant à l'injustice colonialiste !

Tu prends le chemin de ces aigris polynésiens, croyant que la métropole allait toute votre vie aligner les euros sans sourciller et vous permettre de vivre dans votre petit "paradis" (de violeurs, tabasseurs, arnaqueurs, chauffards, ivrogne, drogués...) sans jamais avoir à rendre des comptes, comme être un fonctionnaire d'état comme les autres, mobiles et heureux de tous ses avantages énormes ...

Mais, non, IL FAUT RALER CONTRE l'ENVAHISSEUR !

toujours et encore !

RAS LE BOL de ces comportements, j'espère que les futurs élites, dont tu ne seras pas , saurons se mettre à leur vrai place au sein de la république !

vivement des élections de gens responsables et aux yeux grands ouverts sur le monde !

32.Posté par habbif HIRAM le 29/07/2011 16:29 | Alerter
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franchement, je serais employeur, mon gars, t''es pas prêt de travailler chez moi !!!

tu te prend pour qui ?

qui est despote ? sais tu seulement ce que c''est qu''un despote ? as tu vécu sous la férule d''un despote ne serait ce qu''une journée de ta courte vie ?

Tu te complais dans ton pauvre nombrilisme !

La métropole en a plus que marre de vos gaminerie d''enfants gâtés ! Les élus de tous bords en métropole et à l''europe, en ont RAS LA CASQUETTE de la polynésie !

quand on entend parler de vous, LA POLYNESIE, c''est pour (au choix, plusieurs choix possible en simultané) :

* décoloniser une nation qui est pourtant libre, pas opprimé et largement autonome, le contraire de ce que prévoit l''ONU pour "décoloniser"
* demander "réparation ad vitam" pour les essais nucléaires à hauteur de minimum tout de suite, 23 milliards (sans aucune esquisse de chiffrage réaliste, même les syndicalistes de la CPS annonce au maxi 6-7 milliards, pas plus)
* réclamer des sous de la métropole, en vous offusquant que l''on puisse vous demandez d''expliquer et de prouver à quoi sera utilisé cet argent

et toujours en RALANT et criant à l''injustice colonialiste !

Tu prends le chemin de ces aigris polynésiens, croyant que la métropole allait toute votre vie aligner les euros sans sourciller et vous permettre de vivre dans votre petit "paradis" (de violeurs, tabasseurs, arnaqueurs, chauffards, ivrogne, drogués...) sans jamais avoir à rendre des comptes, comme être un fonctionnaire d''état comme les autres, mobiles et heureux de tous ses avantages énormes ...

Mais, non, IL FAUT RALER CONTRE l''ENVAHISSEUR !

toujours et encore !

RAS LE BOL de ces comportements, j''espère que les futurs élites, dont tu ne seras pas , saurons se mettre à leur vrai place au sein de la république !

vivement des élections de gens responsables et aux yeux grands ouverts sur le monde !

33.Posté par Ariihau le 29/07/2011 18:00 | Alerter
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Les jeunes voulaient bien devenir fonctionnaires d'Etat non ?
Ben c'est ça être fonctionnaire d'Etat, c'est avant tout la disponibilité et la mobilité sur tout le territoire de la Republique...c'est marqué noir sur blanc quand ils se sont inscrit au concours du CAPES, Français - Option langue régionale. C'est on ne peut plus clair et je comprend mal, qu'est qu'ils ont à la ramener comme ça ! Ils ne sont pas responsables de ce qu'ils signent ou quoi ? On n'entend plus qu'eux du matin au soir. S'ils ont raison, alors qu'ils fassent un recours en justice, qu'ils demontrent avoir raison. Quel pitoyable exemple qu'ils donnent aux autres jeunes de la même generation, polynésiens tout comme eux, de Moorea, de Raiatea, de Pueu et qui se retrouvent en ce moment même sous les balles des Talibans en Afghanistan. Mais vous croyez qu'ils ont le choix eux ? qu'ils vont se plaindre du bruit qui font les balles qui les empêchent de dormir ?de la nourriture qu'on leur donne lors des bivouacs ? ou que la temperature la nuit c'etait pas prévu au programme ? Quel desastre, quelle honte vous êtes vis à vis d'eux !
J'ai comme la sale impression que si c'est ça la generation que nous attendons et qui est sensée nous sauver, ben....on est mal barrés. Ils n'ont même pas le respect pour leur ailleux, leurs ainées. Sachez que vous ne leur arrivez même pas à la cheville les gars et vous faites pitié. Pour moi c'est clair, il n'y a pour l'instant, pas de jeunes qui soient capables de prendre la releve en politique chez nous. La preuve est là devant nos yeux. Et c'est triste.

34.Posté par Matahiapo le 29/07/2011 18:52 | Alerter
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@Hina Brodien,
Que la vie dans les années 50,60,70 n'etait pas aussi difficile qu'elle l'est aujourd'hui ? Tu y etait pour affirmer une énormité pareille ? Mais tu discutes un peu avec tes parents ? Sache qu'à l'epoque nous partions faire nos etudes en metropole et nous n'avions aucune aide, nos parents se saignaient aux quatre veines et on partait fiers et heureux d'avoir cette chance. Au vu des efforts de nos parents, c'etait parfois toute la famille qui participait financierement, nous avions interêt à reussir, ne serait ce que pour eux. Pas de vini, pas de skype, nos lettres ecrites arrivaient avec plusieurs semaines de decalage. La reponse nous la recevions un mois et demi plus tard.
C'est bien de se battre dans la vie, mais les motifs de votre combat me semblent indécents. Le ton plus qu'irrespectueux que vous utilisez envers vos ainées, ne vous honnore pas.

35.Posté par Byron GOBRAIT le 29/07/2011 19:14 | Alerter
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Le Ministre de l'Education, en charge de l'enseignement supérieur et de la recherche, de la vie associative en Polynésie française, Tauhiti NENA, ainsi que La Directrice des Enseignements Secondaires, Aline Titiehu HEITAA-ARCHIER, soutient Taimana ELLACOTT Dans cette lettre ouverte adressée au vice Recteur de Polynésie. Bon courage Taimana, et nous attendons bien sure la réponse de Mr. CIRIONI, VR. Bonne rentrée a tous.

36.Posté par Punareva Bonnet le 29/07/2011 19:32 | Alerter
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La grande majorité - voir la totalité - des critiques de la section "Commentaires" trouvent leurs réponses dans l'article même. Je ne vois donc que deux explications possibles :

1. Vous n'avez pas lu l'article dans sa totalité, et si c'est effectivement le cas je vous invite à y rechercher les réponses à vos interrogations. Je pense par exemple aux remarques relatives aux expatriations des professeurs. Ce n'est pas tant l'idée d'une expatriation forcée qui dérange ces jeunes gens mais bien les conditions relatives à ce départ. Mais je ne veux pas me perdre en conjectures inutiles, encore une fois tout est dans le texte.

2. Vous n'avez pas compris cette lettre. Le cas échéant, on imagine difficilement comment vos critiques peuvent être constructives.
Car ne vous méprenez pas, les étudiants, dont la voix est représentée dans ce cas précis par celle du président de la FAEPF ne sont pas opposés aux critiques, bien au contraire. Mais pour qu'il y ait un débat, encore faut-ils que celles-ci aient un sens.

Enfin, plutôt que de nous lancer dans un joute intellectuelle aux allures de conflit générationnel (teinté de nostalgie d'une part et d'arrogance de l'autre), j'invite ceux d'entre vous qui ne se retrouvent dans aucun des cas de figures que je viens de décrire à prendre contact avec les étudiants - que ce soit Mr Taimana Ellacott lui même, la Fédération ou n'importe quelle AEPF. Si la forme et le style de ce texte sont propres à son auteur, le fond lui est indéniablement le reflet d'une pensée commune à de nombreux étudiants. Si le battage médiatique vous déplaît, ce qui du reste est compréhensible, peut être qu'une fois confrontés à la réalité du quotidien des étudiants (qui sont loin pour la plupart d'être des "nantis") et face à leur inébranlable volonté de partir se former à trouver des solutions pour sortir d'une instabilité dont ils ne sont même pas responsables, peut être alors comprendrez vous pourquoi il est impensable pour beaucoup d'entre nous de ne pas soutenir la démarche qui est à l'origine de cette initiative, sans pour autant que cela fasse de nous des "enfants gâtés".

Forte de mon optimisme et de la justice de ce combat, je serai ravie de personnell...

37.Posté par vahine tahiti le 29/07/2011 23:51 | Alerter
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En tout cas, BRAVO Taimana, pour ton courage, à dénoncer ce qui ne va pas dans ce pays, il en faudrait des milliers comme toi, les étudiants ont de la chance de t'avoir comme président....... continue à t'exprimer, c'est ton droit....

38.Posté par Betty W. le 30/07/2011 05:12 | Alerter
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- Ce n'est pas moi qui l'ait inventé...

Le Vice-Rectorat de la Polynésie-Française est un service de l'État, créé en application des dispositions du décret n°70-47 du 15 janvier 1970. Le Vice-Recteur est le représentant sur le Territoire du Ministère de l'Éducation Nationale, de l'Enseignement Supérieur et la Recherche. Malgré le statut particulier d'autonomie de la Polynésie-Française, le Vice-Recteur conserve une compétence pour tout ce qui concerne la gestion de certains actes statutaires touchant les fonctionnaires relevant du Ministère de l'Éducation Nationale. Par la même occasion, ce dernier est également ordonnateur secondaire de 96 % des dépenses du budget du Ministère de l'Éducation Nationale. -Extrait du site internet du Vice-Rectorat de la Polynésie-Française-




- Une définition de l'Égalité différente pour la Polynésie?!

Le problème n'est pas de savoir si Monsieur Taimana Ellacott est/sera un bon employé... mais bien celle de déterminer si nous, Citoyen de la République Française de Métropole et d'Outre-Mer, avons la même définition du Service Public et au-delà de celle-ci, la même définition de l'Égalité en tant que principe général du droit. (Je rejoins ici les propos de Monsieur Ellacott.)

En effet, l'accès au Service Public, qui a pour essence l'Intérêt Général, se doit d'être garanti. Un service minimum aurait pu être provisoirement conçu; d'autant plus, sachant que, le mois de Juillet est une période critique dans la préparation des départs des étudiants polynésiens vers la Métropole.

Pour la Polynésie, étant géographiquement désavantagée, le Vice-Recteur reste pour elle l'un des seuls points d'attache avec l'État. Cette fermeture du Vice-Rectorat, combien même temporaire, aura pour conséquence l'abandon scolaire de nombreux étudiants pour des raisons purement financières.




- Quant aux mutations de Polynésiens vers la Métropole...

Il est normal et sans ambiguïté que le professeur polynésien ait la possibilité d'être muté en Métropole. Faisant partir du réseau de l'Éducation Nationale et bénéficiant de ses avantages, ce dernier doit se conformer à l'ensemble des Droits et Obligations qui s'ensuivent.

Cependant, encore une fois, l'égalité fait défaut...

39.Posté par max le 30/07/2011 05:54 | Alerter
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j'attends toujours la réponse à mes posts sur le précédent article traitant du même sujet ( Kalani, Faty...), nous sommes en plein dedans :)

40.Posté par Nolaz le 30/07/2011 06:53 | Alerter
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au nom de l'égalité ton voyage doit être pris en charge et au nom de l'égalité ton salaire doit être minoré en métropole ( enfin juste dégonflé, toucher le salaire d'un prof en fait !)

41.Posté par teivatane le 30/07/2011 08:19 | Alerter
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Bien Nolaz....En une seule phrase, tout est dit !!!
PS : Nos capétiens auraient pu finir à St Pierre et Miquelon !!!!

42.Posté par Karl le 30/07/2011 09:13 | Alerter
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Pourquoi le métropolitain a-t-il droit à une confortable indemnité en s'installant en Polynésie alors que le polynésien en est privé?

La voila la bonne question, celle qui est au coeur même du debat et que personne n'ose aborder franchement. Allez allez !

Que se passerait-il, si à l’inverse, les salaires des nos profs polynésiens se voyaient sur-indexés en allant exercer en métropole ? Resteraient-ils toujours chez nous en gagnant la moitié de ce qu’ils gagneraient en métropole, où le coût de la vie est moins cher que chez nous ?

Que se passerait-il, si on ne sur-indexait plus aucun salaire de fonctionnaire, fini les primes et autres sucettes, fini les avantages ?

Perso, je sui d’avis qu’il faudrait arrêter immédiatement tous ces avantages d’une époque révolue, arrêter de sur-indexer, de payer pour des primes de chaleur et d’éloignement, de payer et payer et payer…c’est nous, commerçants, artisans, employés, salariés et chef d’entreprise qui payons, qui sommes « ponctionnés » a payer des impôts, chaque fois plus d’impôts et des taxes et des redevances, tout ça pour que vous discutaiez la couleur du bout du gras ! ….et il y en à plus que marre de vous entendre vous plaindre pour des ci, pour des ça alors que la maison brule ! ….%$£&* !!!


43.Posté par Shani Cowan le 30/07/2011 09:20 | Alerter
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Une solution à la situation d'urgence que vivent les étudiants en juillet en Polynésie serait peut-être de réviser le calendrier scolaire.
Non pas un énième re-découpage, mais une vraie refonte de l'année scolaire, celle pour laquelle les instances éducatives successives du pays n'osent pas faire le pas. La raison officiellement avancée notamment par les familles et les professionnels de l'éducation étant la perte de temps.
Et pourtant. Entre le moment ou l'étudiant obtient son diplôme et la rentrée universitaire suivante (fin juin à début septembre pour la plupart) il lui faut :
- se positionner fermement dans ses choix
- confirmer ou entreprendre son inscription
- parfois passer des entretiens (à distance souvent)
- réunir toutes les pièces justificatives nécessaires à ses demandes, et elles sont nombreuses (diplômes et relevés de notes, éventuellement bourses, mobilité, logement, concours d'entrée, lettres de motivation, prise ne charge sanitaire etc, etc...)
- trouver un logement , ici ou ailleurs le problème est le même pour tous et relève d'un véritable parcours du combattant (choix de région, suspendu à l'acceptation du dossier d'inscription à l'université requise, choix du logement, gestion des fonds et garanties....). Quant à ceux qui viennent des îles, il leur faut attendre mi-août pour avoir une réponse ferme à la demande de logement universitaire. Nombreuses sont les demandes de congés exceptionnels sollicités de la part des parents qui souhaitent aider les jeunes à installer hors de leur foyer, à Tahiti, en France ou ailleurs, pour la première fois.
Autant de démarches administratives lourdes et stressantes compte tenu de l'urgence. même les familles les plus averties et les mieux organisée se trouvent confrontées à un imprévu de dernière minute (l'obtention ou non de la mention souhaitée et tout est à refaire, la fermeture ou l'ouverture d'une nouvelle filière et c'est reparti, le refus d'inscription ou de l'aide souhaitée, la fermeture des services en charge des dossiers...) Même pour la Métropole où les universités assurent un service minimum les procédures sont ralenties.
En clair, l'étudiant qui vient d'obtenir le précieux sésame a à peine eu le tem...

44.Posté par Toerau le 30/07/2011 11:15 | Alerter
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@Shani, ton idée est celle qui est defendue et demandée depuis des lustres par les professionnels du tourisme.
Nous sommes géographiquement situés dans l'hemisphere sud et nos vacances actuelles corrspondent à celles de l'hemisphere nord. Résultat, les vols sont archi-pleins et concentrés durant les congés scolaires, les touristes ne peuvent venir que dans les mauvaises saisons ! Tout le monde se retrouve mal, à mendier pour une place et à payer des billets d'avion qui sont prohibitifs.
Ton idée est sensée et je te felicite ! Il faudrait unir les efforts pour aller dans ce sens et faire pression pour que les choses changent enfin. Voila un excellent combat à mener pour le bien de tout le monde.
Je suis d'accord egalement avec Karl, ces histoires d'indexations de salaires, de primes à go-go, c'est des avantages d'un autre age qui ne devraient plus avoir cours de nos jours. C'est non seulement injuste mais c'est aussi totalement injustifié de nos jours.

45.Posté par Anthony le 30/07/2011 11:24 | Alerter
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@ habbif HIRAM

Je ne pense pas que l'article traite des mêmes sujets que ton commentaire donc je vais répondre ça :
L'argent envoyé à cause du CEP a servi au développement de la polynésie, même si les différents abus sur la gestion de cet argent a permis à plusieurs de s'enrechir et de créer la plupart des inégalité dans ce pays. Soit.
Maintenant tu t'attaque au fait que certains polynésiens "pleurnichent" pour garder cet apport, sais tu seulement si ces pleurnicheries sont représentatives des souhaits de la population?? Personnellement voici mon avis, ne l'interprète pas comme l'avis de toute une population :

Je pense que le système politique actuel est une des principales causes des abus et des magouilles, je pense aussi que nous, ceux qui veulent faire de Tahiti un vrai paradis, ne sommes pas en minorité à Tahiti. Les avantages des fonctionnaires à Tahiti sont complètement outrageux, je suis tout à fait d'accord avec toi, mais comment veux tu retirer demander à des dirigeants qui sont surtout au pouvoir pour les avantages de réformer tout un système pour retirer leurs avantages et les avantages de leurs électeurs principaux? La polynésie actuelle ne peut pas vivre sans l'apport du territoire français, il n'y a pas assez d'entreprises ouvertes sur l'export et les différentes branches publiques influant sur les échanges internationaux sont mal gérées...

La seule personne qui rale ici c'est toi, Taimana constate des faits et non-faits qui entravent au bon développement de notre pays en pointant du doigt ce qui ne va pas appuyé par des preuves concrètes et non pas des dires et oui-dire d'une personne qui n'a aucune connaissance de notre pays. Quand aux politicards métropolitains qui en ont marres je pense que c'est plus compliqué que ça de vouloir se séparer d'une colonie aussi importante que Tahiti.

Mais tu me rassures, si tu mets ce genre de commentaire sur le CEP et la métropole sur un article qui traite du gouvernement polynésie et des étudiants qui veulent poursuivre leurs études en France c'est vraiment que t'as rien compris à ce qui se passe à Tahiti et que tu risque pas de comprendre de si tôt sans faire preuve d'ouverture d'esprit. Commence par lire l'arti...

46.Posté par emere cunning le 30/07/2011 12:41 | Alerter
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Bravo Taimana. You're quite right "hesseling" (which is not polynesian, that we know) and you said it all, nothing to add. Encore bravo. Par contre, être entendu en Sarkoland, that's quite another problem... maintenant qu'ils ont leur bombinette (comme nous ne nous lasserons pas de rappeler), ils ont d'autres intérêts/chats à fouetter. Sans oublier leurs chères vacances où passent "leurs économies de toute une vie" pour crier au scandale du peu que nous avons.
Quant à certains commentaires, y'en a vraiment qui se consolent comme ils peuvent, à dénigrer et culpabiliser nos étudiants/profs quand les leurs sont "pourris-gâtés", pour ne pas changer. Comme Faty qui n'a pas besoin d'écrire plus de deux lignes pour qu'on le reconnaisse, égal à lui-même. Ou comme Philibert le philistin, dont l'indexation à sens unique mérite la palme d'or du "no way out" avec son rappel de ce qu'est un "expatrié" et citoyen français. Et nous Bébert, c'est quoi ia notre patirie? C'est la France qui est ici chez elle quand ça lui chante? Qui prend nos îles pour son labo d'expérimentation nucléaire, expédie nos enfants au casse-pipe et en Afghanistan? et basta, circulez y'a plus rien à voir quand bon vous semble? Plus malhonnêteS... tu crèves.

47.Posté par Mahana le 30/07/2011 14:32 | Alerter
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Bravo Karl, je suis favorable aussi pour qu'on arrête tous ces avantages qui sont accordés à certains sur le dos des contribuables. Fiu de payer ! fiu de financer n'importe quoi. La CPS fais payer les malades necessiteux, ça c'est tres gros comme effort pour les petits salaires, ben Il faut que les fonctionnaires participent aussi à l'effort. Il y en a marre ! Il faut réviser tout ça.

48.Posté par Taimana ELLACOTT le 30/07/2011 14:49 | Alerter
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Mesdames, Messieurs,


Ne faites pas comme les politiques que vous décriez ici. Attaquez le fond, Attaquez la forme, ne vous empênez pas au front…

J’ai la chance d’avoir les moyens de mes modestes ambitions, de pouvoir partir ailleurs comme bon me semble, m’ouvrir, m’éclairer, grandir, me élever. Mais je me bats pour ceux qui n’en n’ont pas. Les étudiants ne sont pas tous des nantis et nous nous devons d’égaliser les chances de réussite de tous, sans tomber dans l’assistanat. Ce sont les enseignements démocratiques de la république !

Le passeport mobilité a été mis en place pour l’égalité des chances outremers afin qu’un étudiant résidant à Créteil paye le même prix pour aller à l’ESSEC qu’un étudiant de Taiohae – Nuku Hiva, ou de Kourou en Guyane. Lors de notre visite à la Délégation Générale de l’outremer pour rencontrer le sous-directeur des politiques publiques ultra-marines, Marc DEL GRANDE, nous en avons appelé à la raison d’État, celle là même qui fît naître le Pacte de Progrès de 1993 où il est stipulé : « Tout individu a droit à un enseignement de qualité et à l’égalité des chances d’accès à tous les niveaux du système éducatif [...] quelle que soit l’origine sociale, culturelle ou géographique de chacun » pour que le système d’aide à la mobilité soit plus juste pour ces étudiants lésés.

Lorsque vous avez un étudiant qui vous dit :

« Président, je ne serais jamais parti en métropole si ce nouveau système de passeport mobilité avait été mis en place à l’époque, et pourtant j’ai le droit à 100% du remboursement du billet, parce que je n’aurais pas pu faire seul mon dossier comme je l’ai fait, j’aurais été obligé de demander les fiches de paies de mes parents. Je l’ai fait sans rien leur demander parce que le système me le permettait, ils se seraient opposés à mon départ sinon car ils auraient eu peur du coût de ces études. Aujourd’hui grâce à l’ancien système, je suis ingénieur BAC+5. »

Comment voulez-vous que la fédération ne s’engage pas ? Que feriez-vous à ma place ? Observer ? Laisser faire ? Me complaire dans mes facilités ? Que neni !

Lorsque je parle d’élite, je n’ai pas la prétention de m’y inclure. Je parle de cette trentaine d’étudiant sur nos 600 adh...

49.Posté par umara le 30/07/2011 16:15 | Alerter
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Pour moi Stephane Hessel est plus l''''héritier de Paul Guth que de Jean Paul Sartre.