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Le projet de réforme de la perliculture examiné par le CESC


PAPEETE, le 13 octobre 2016. Le CESC a examiné ce jeudi le projet de réforme de la perliculture. Il préconise notamment "que le texte fasse l’objet d’une large information, en français et dans les langues polynésiennes".

Les membres du CESC ont examiné ce jeudi matin le projet de loi du Pays réglementant les activités professionnelles liées à la production et la commercialisation des produits perliers et nacriers en Polynésie française.
Ce projet de loi du pays reprend et met à jour des textes aujourd’hui applicables au secteur perlicole. Il crée aussi des outils de régulation de la production perlière, encadre les activités professionnelles et met en place une démarche de développement durable.

Le CESC a salué le travail accompli par le ministère chargé de la perliculture et ses services depuis plus d’une année. A l’usage, le texte pourra être complété selon les besoins qui apparaîtront lors de son application. "Pour l’heure, il a le mérite de poser de nouvelles bases règlementaires, conçues en concertation avec les professionnels concernés, pour tenter de redresser un secteur-clé en crise depuis plus de quinze ans", note le CESC. "Ce projet est aussi l’occasion de mettre en exergue la nécessité pour le Pays d’apprécier l’impact sur l’environnement de toutes les actions publiques qu’il entreprendra dorénavant."

"Compte tenu de sa dimension, des modifications des règles habituelles et de l’évolution des comportements qu’il implique, le CESC préconise que le texte fasse l’objet d’une large information, en français et dans les langues polynésiennes, dans les atolls, auprès des acteurs qui devront l’appliquer et le respecter", indique la quatrième institution du Pays dans un communiqué. Le CESC estime que cette communication sera l’occasion de convaincre les professionnels de la pertinence des choix retenus, en insistant sur les conséquences de l’activité humaine sur l’environnement, qui ici constitue leur outil de travail.

Sous réserve de la prise en compte des observations et recommandations précitées, le CESC émet un avis favorable au projet de loi du pays règlementant les activités professionnelles liées à la production et la commercialisation des produits perliers et nacriers en Polynésie française.
Présenté par Aline Baldassari-Bernard et Roben Taeatua, le projet d’avis a été adopté à l’unanimité soit 34 voix.

"Le ministre a bien pris note des recommandations des membres du CESC"

Le gouvernemetn a adressé un communqiué hier aux médias, dans lequel il souligne que "le ministre a bien pris note des recommandations des membres du CESC notamment en matière de préservation de l’environnement et de bonne gestion de la ressource, tout en précisant que cette responsabilité doit être partagée par tous, et en premier lieu par les professionnels du secteur, avec l’accompagnement du Pays et des communes des îles perlicoles".

Rédigé par D'après un communiqué le Jeudi 13 Octobre 2016 à 16:20 | Lu 951 fois
           



Commentaires

1.Posté par mathius le 13/10/2016 16:43 | Alerter
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Quelle,bande d'imcompetents ce cesc, la crise de la perliculture va être terrible d'ici 15 ans, pauvre Pays.
Il restera plus que quelques fermes crédibles, qui boufferont toutes les autres à fermes. Bravo au ministre des banques elles sont sur sur les trois prochaines années d'être rembourser de leurs prêts . Je connais au moins un fermier qui doit doit se frotter les mains pour son avenir industriel dans la perle, il n'a qu'à attendre que le fruit tombe.

2.Posté par manureva le 14/10/2016 13:15 | Alerter
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Pire que ça, tout le monde va trinquer, les perliculteurs puis les bijoutiers.....on signe la fin d'un beau metier!!!

3.Posté par mathius le 14/10/2016 14:11 | Alerter
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Au fait le ministre défend la perliculture ou les intérêts de la banque? En voila une bonne question ã poser ã Fritch qui veut en faire son vice président. C'est pas croyable ces elus.