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Le plan de prévention des risques de Punaauia modifié


"La disposition des enjeux ainsi que le contexte morphologique et géologique font que la commune de Punaauia est globalement peu exposée aux risques naturels cependant les aléas présents en Polynésie se sont tous manifestés sur le territoire communal", pouvait-on lire en début d'année dans le dossier de l'enquête publique.
"La disposition des enjeux ainsi que le contexte morphologique et géologique font que la commune de Punaauia est globalement peu exposée aux risques naturels cependant les aléas présents en Polynésie se sont tous manifestés sur le territoire communal", pouvait-on lire en début d'année dans le dossier de l'enquête publique.
PUNAAUIA, le 17 juin 2016. En début d'année, une enquête publique a été menée pour la révision du Plan de prévention des risques de la commune de Punaauia. Le conseil des ministres a validé ce nouveau plan.

Le Journal officiel a publié jeudi dernier le nouveau Plan de prévention des risques (PPR) de Punaauia. Le document a été validé le 20 mai par le conseil des ministres. Dans les modifications à noter, il y a la zone située derrière la mairie de Punaauia, où est prévue la clinique Mana Ora. Cette zone reste à aléa fort, mais elle devient constructible à condition de nombreux travaux pour sécuriser le secteur.

Auparavant elle était en zone rouge pour inondation et éboulement, mais désormais sont accolés les termes "Gestion globale de l'aménagement". Cela signifie que les porteurs du projet devront réaliser des travaux pour "sécuriser la zone". "Tous les aléas présents sur la zone doivent être pris en compte de façon globale pour une sécurisation effective du secteur et pour ne pas aggraver le risque ailleurs", précise le PPR. "Le maître d'ouvrage public ou privé doit être capable d'assurer la mise en œuvre des investissements nécessaires, la bonne réalisation des travaux et leur entretien."

Une marche à suivre très précise devra donc être respectée par les promoteurs de la clinique Mana Ora. Des études devront être réalisées pour définir les mesures à mettre en œuvre pour réduire définitivement le niveau d'aléa, ces travaux devront ensuite être contrôlés par des "organisations compétentes" puis une attestation devra être établie par un expert agréé à l'issue de chacune de ces phases techniques. Les travaux finis, une "tierce expertise" devra être menée afin de "statuer et confirmer la réduction du niveau d'aléa de la zone traitée."
Le dossier concernant l'extension de Te Tevake devrait également être possible puisqu'une partie passe elle aussi en gestion globale de l'aménagement.

C'est quoi un PPR ?

Depuis 2010, le Plan de prévention des risques (PPR) de Punaauia s'applique sur l'ensemble du territoire communal et prend en compte les aléas de mouvements de terrain, inondations, de tsunamis, de cyclones et de séismes. Le PPR définit ainsi des zones décrivant l'exposition à un ou plusieurs de ces aléas naturels et fournit, pour chacune d'entre elle, des mesures obligatoires ou recommandées relatives à l'occupation du sol, la construction, l'urbanisme, l'aménagement dans un objectif de préservation, de protection et de sauvegarde. Il doit être approuvé par le conseil des ministres.

Rédigé par Mélanie Thomas le Dimanche 19 Juin 2016 à 17:00 | Lu 2331 fois
           



Commentaires

1.Posté par lolo98719 le 20/06/2016 06:31 | Alerter
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Le seul PPR acté de Polynésie, pour vous dire que ailleurs cela peut être à l’appréciation de chacun et laisse donc libre cours à la subjectivité de certaines institution comme l’urbanisme, ainsi que l'équipement. C'est une chienlit monstre et une honte. Le petit n'a pas son mot à dire il subit, alors que certain profitent largement de cet état de fait.

2.Posté par Mathius le 20/06/2016 08:38 | Alerter
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L'intérêt publique matiere de santé public les politiques le méprise. Les blas blas blas de gros sous sur les cliniques le demontre. Le meilleurs emplacements pour ouvrir une clinique la plus effaçassent pour l'interet publique est en bas de la route des collines à Punaauia. que les autorités ou les investisseurs ne viennent pas nous dire c'est à cause le prix du terrain car vu combien rapporte une clinique le prix du terrain ne peut être en cause. Donc pourquoi cet lemplacement est volontairement occulté?
Bonjour encore une fois les magouilles.... Pauvres POLYNESIE!

3.Posté par Rodolphe le 20/06/2016 09:17 | Alerter
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C'est de la magie (noir) on transforme une zone rouge (éboulement et inondation) en zone rose, espérons que si par malheur un problème survenait, le grand Sorcier assumera ...

4.Posté par macox le 20/06/2016 09:23 | Alerter
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Quand il y a des milliards en jeu, tout est modifiable!!!! Par contre, si c'est le citoyen lambda qui veut construire dans une zone classée inconstructible: c'est la galère!!!!!!! Le pouvoir du fric!

5.Posté par Lulu le 20/06/2016 09:32 | Alerter
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il ne faut pas oublier Xyntia à la faute-sur-mer : Quatre ans de prison ferme pour l'ancien maire de la commune pour vaoir changer le plan de prevention...

6.Posté par tauarai le 20/06/2016 12:32 | Alerter
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iaorana Mathius,
Pourquoi pas à Outumaoro ? excellente question sans doute que quelqu'un n'aura pas "eu son ha'amaururu ra'a" sonnant et trébuchant, ceci dit le fait que ce domaine entier appartient au pays n'est pas étranger non plus à ce manque d'intérêt. Et puis dans notre pays on préfère toujours construire à moindre coût là ou ce n'est pas à priori constructible histoire de faire la culbute. Un coup de baguette magique au PPR et le voici constructible. Quand aux condamnations ce ne serait pas le premier maire de Punaauia qui flirterait avec la légalité certains ont déjà oublié la gestion calamiteuse durant tout de même 4 mandature de Jacquot le filou.
pärahi

7.Posté par Varuamoni le 20/06/2016 15:11 | Alerter
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@Mathius, c'est pas un ancien ministre de la santé qui s'appelait BERTOLON qui avait justement proposé ce terrain ! Le pooovre, tout le monde lui ai tombé dessus, hahaha... Il n'avait pas compris que chez nous, il ne faut surtout pas avoir du bon sens et venir bousculer l'ordre établi avec des idées pour l'intérêt général sinon on se fait éjecter comme un mal propre !

8.Posté par Citoyen le 20/06/2016 15:22 | Alerter
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@Tauarai, le problème vois-tu, c'est que chez nous, nous avons la mémoire sélective. Je ne sais pas si Jacquot était un filou, mais ce dont je suis absolument certain, c'est que l'actuel tavana, Roni, avec un I et pas avec un Y comme dans cuty, a, lui était définitivement condamné dans le dossier des emplois fictifs !...Il n'a d'ailleurs pas fait appel, n'ayant pas eu de peine d'inéligibilité, il s'est dis qu'il valait mieux faire le dos rond et compter sur l'amnésie des électeurs...il a été réélu...

9.Posté par emere cunning le 20/06/2016 17:55 | Alerter
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Il serait temps de revoir ces PPR, ET POUR TOUT LE MONDE. Les services de l'Urbanisme doivent se bouger et faire des constats dans les communes où les risques sont inexistants. Beaucoup de gens qui n'ont qu'un lopin de terre sont prêts à construire sur pilotis comme on le faisait autrefois en bord de mer et rivière, mais leur interdire toute construction est trop injuste. A côté de cela et comme vu dans un reportage, l'Equipement a autorisé la Commune de Papeari à extraire du sable à l'embouchure de la rivière Vaite (si mes souvenirs sont bons) sachant que les riverains en pâtiraient. C'est inadmissible.
@ Lulu,
oui, les con*eries du maire et de ses promoteurs à La Faute-sur-mer nous coûtent cher.