Tahiti, le 18 octobre 2022 - Le président de la Chambre de commerce, d'industrie, des services et des métiers (CCISM), Stéphane Chin Loy, s'est satisfaisait mardi de l'annulation de la procédure de passation de l'appel d'offres pour la concession aéroportuaire de Tahiti-Faa'a. Stéphane Chin Loy qui estime qu'un nouvel appel d'offres pourra être relancé rapidement.
On imagine que cette annulation totale du marché de la concession de l'aéroport est une satisfaction pour la CCISM ?
"Une satisfaction, déjà au niveau du droit. La justice a prononcé une décision qui était attendue. Une satisfaction au niveau de la représentation des entreprises, pour pouvoir continuer à nous positionner au niveau de cet appel d'offres. Et enfin, je veux le dire, une satisfaction pour nous parce qu'on a pu voir, avec les clichés que Vinci a diffusé dans les journaux, qu'il s'agissait vraiment d'un aéroport de dernière zone. Alors que le projet que nous portions était une réhabilitation complète de l'aéroport avec une qualité attendue par nos touristes et surtout par nos Polynésiens, avec une remise aux normes, avec des passerelles, avec moins de difficultés pour monter ou descendre des avions… Donc c'est une satisfaction parce qu'un nouvel appel d'offres va être lancé et que l'on pourra défendre la vision qu'on avait eu depuis le début."
Ce qui reste dommageable dans cette procédure, c'est que l'on reparte encore sur un appel d'offres qui va prendre du temps et repousser d'autant les grands travaux d'investissement prévus sur l'aéroport ?
"Je ne pense pas. Ce qui ressort des réunions que l'on a eu au niveau de l'État, tant au cabinet de la Première ministre, qu'au niveau du haut-commissariat, c'est qu'il y a une possibilité de relancer la procédure dans un délai contraint. En fin de compte, nous savons quels sont les candidats potentiels qui ont la capacité de pouvoir représenter un dossier. L'État a quand même, via le tribunal, pointé du doigt beaucoup de situations. On peut alléger et même modifier cet appel d'offres, pour que celui-ci ait le moins de problématiques. Si on l'a attaqué, c'est que le cahier des charges était vicié sur différents points. L'État n'a plus qu'à les modifier et à relancer sur un délai assez court. S'il avait fallu aller jusqu'au Conseil d'État, on aura perdu une année. Là, une nouvelle procédure va être mise en place. À mon avis, la direction de l'aviation civile s'est déjà penchée sur le sujet. Elle a dû soulever et vérifier tous les points d'accrochage sur le nouvel appel d'offres. Et je pense que le nouvel appel d'offres va pouvoir être relancé rapidement, pour que chacun puisse répondre dans les meilleures conditions. Mais tout en ayant l'objectif d'un aéroport moderne. C'est quand même le point d'entrée de la Polynésie et le poumon économique du fenua."
La CCISM va-t-elle re-candidater avec le même groupement ?
"C'est peut-être un peu tôt pour en parler. Mais il faut dire qu'à présent, toutes les options sont ouvertes. On ne s'est pas encore concerté."
On imagine que cette annulation totale du marché de la concession de l'aéroport est une satisfaction pour la CCISM ?
"Une satisfaction, déjà au niveau du droit. La justice a prononcé une décision qui était attendue. Une satisfaction au niveau de la représentation des entreprises, pour pouvoir continuer à nous positionner au niveau de cet appel d'offres. Et enfin, je veux le dire, une satisfaction pour nous parce qu'on a pu voir, avec les clichés que Vinci a diffusé dans les journaux, qu'il s'agissait vraiment d'un aéroport de dernière zone. Alors que le projet que nous portions était une réhabilitation complète de l'aéroport avec une qualité attendue par nos touristes et surtout par nos Polynésiens, avec une remise aux normes, avec des passerelles, avec moins de difficultés pour monter ou descendre des avions… Donc c'est une satisfaction parce qu'un nouvel appel d'offres va être lancé et que l'on pourra défendre la vision qu'on avait eu depuis le début."
Ce qui reste dommageable dans cette procédure, c'est que l'on reparte encore sur un appel d'offres qui va prendre du temps et repousser d'autant les grands travaux d'investissement prévus sur l'aéroport ?
"Je ne pense pas. Ce qui ressort des réunions que l'on a eu au niveau de l'État, tant au cabinet de la Première ministre, qu'au niveau du haut-commissariat, c'est qu'il y a une possibilité de relancer la procédure dans un délai contraint. En fin de compte, nous savons quels sont les candidats potentiels qui ont la capacité de pouvoir représenter un dossier. L'État a quand même, via le tribunal, pointé du doigt beaucoup de situations. On peut alléger et même modifier cet appel d'offres, pour que celui-ci ait le moins de problématiques. Si on l'a attaqué, c'est que le cahier des charges était vicié sur différents points. L'État n'a plus qu'à les modifier et à relancer sur un délai assez court. S'il avait fallu aller jusqu'au Conseil d'État, on aura perdu une année. Là, une nouvelle procédure va être mise en place. À mon avis, la direction de l'aviation civile s'est déjà penchée sur le sujet. Elle a dû soulever et vérifier tous les points d'accrochage sur le nouvel appel d'offres. Et je pense que le nouvel appel d'offres va pouvoir être relancé rapidement, pour que chacun puisse répondre dans les meilleures conditions. Mais tout en ayant l'objectif d'un aéroport moderne. C'est quand même le point d'entrée de la Polynésie et le poumon économique du fenua."
La CCISM va-t-elle re-candidater avec le même groupement ?
"C'est peut-être un peu tôt pour en parler. Mais il faut dire qu'à présent, toutes les options sont ouvertes. On ne s'est pas encore concerté."
