Paris, France | AFP | mardi 19/12/2023 - Le transporteur maritime CMA CGM a signé mardi avec le gouvernement un accord pour la mise en place d'un projet de hub portuaire destiné à accroître la capacité des ports de Guadeloupe et de Martinique.
Annoncé depuis plusieurs mois, ce projet doit permettre l'extension et l'adaptation des infrastructures des Grands Ports Maritimes de Guadeloupe et de Martinique, dont le volume de marchandises traitées augmenterait à terme de 300.000 EVP par an (équivalent vingt pieds, unité de référence du transport par conteneur).
L'objectif est notamment de faire de ces deux ports des hubs capables de desservir le reste de la Caraïbe et de l'Amérique du Sud.
Le secrétaire d'Etat à la Mer Hervé Berville, le ministre délégué aux Transports Clément Beaune et celui délégué aux Outre-mer Philippe Vigier, qui accueillait la cérémonie, étaient présents pour signer cet accord avec la compagnie maritime, de loin le principal utilisateur des ports.
"On aurait aimé que ce soit plus rapide mais regardons le résultat: plus de 250 millions d'euros d'investissements, tous les acteurs ont été mobilisés (...) et l'Etat a répondu présent rapidement avec plusieurs dizaines de millions" d'euros, a déclaré aux journalistes Clément Beaune, évoquant "un investissement historique pour les ports de Guadeloupe et Martinique".
Selon le gouvernement, le coût total du projet s'élève à 336 millions d'euros, dont 257 millions pour les infrastructures sous maîtrise d'ouvrage publique.
Concrètement, "les terminaux seront agrandis avec des aménagements sur les parcs à conteneurs, des acquisitions d'outillage et d'engins de manutention dont l'ajout de cinq nouveaux portiques", est-il précisé dans un communiqué.
CMA CGM, pour sa part, accompagnera la mise à niveau des infrastructures et a commandé une nouvelle flotte de sept navires de 7.000 conteneurs "pouvant être propulsés au biogaz" qui desserviront les deux territoires "à partir de début 2025", selon son Pdg Rodolphe Saadé.
Le projet suscite certaines craintes aux Antilles, confrontées à une hausse du narcotrafic. Devant une commission d'enquête sénatoriale lundi, les procureurs de Martinique et de Guadeloupe ont dit craindre que le hub portuaire n'attire encore plus les narcotrafiquants.
"Quand on modernise les ports, on modernise aussi tous les enjeux de sécurité liés à ces ports", a répondu Hervé Berville, promettant la "mise en place de caméras, de moyens et d'équipements qui permettent de renforcer la sécurité".
Annoncé depuis plusieurs mois, ce projet doit permettre l'extension et l'adaptation des infrastructures des Grands Ports Maritimes de Guadeloupe et de Martinique, dont le volume de marchandises traitées augmenterait à terme de 300.000 EVP par an (équivalent vingt pieds, unité de référence du transport par conteneur).
L'objectif est notamment de faire de ces deux ports des hubs capables de desservir le reste de la Caraïbe et de l'Amérique du Sud.
Le secrétaire d'Etat à la Mer Hervé Berville, le ministre délégué aux Transports Clément Beaune et celui délégué aux Outre-mer Philippe Vigier, qui accueillait la cérémonie, étaient présents pour signer cet accord avec la compagnie maritime, de loin le principal utilisateur des ports.
"On aurait aimé que ce soit plus rapide mais regardons le résultat: plus de 250 millions d'euros d'investissements, tous les acteurs ont été mobilisés (...) et l'Etat a répondu présent rapidement avec plusieurs dizaines de millions" d'euros, a déclaré aux journalistes Clément Beaune, évoquant "un investissement historique pour les ports de Guadeloupe et Martinique".
Selon le gouvernement, le coût total du projet s'élève à 336 millions d'euros, dont 257 millions pour les infrastructures sous maîtrise d'ouvrage publique.
Concrètement, "les terminaux seront agrandis avec des aménagements sur les parcs à conteneurs, des acquisitions d'outillage et d'engins de manutention dont l'ajout de cinq nouveaux portiques", est-il précisé dans un communiqué.
CMA CGM, pour sa part, accompagnera la mise à niveau des infrastructures et a commandé une nouvelle flotte de sept navires de 7.000 conteneurs "pouvant être propulsés au biogaz" qui desserviront les deux territoires "à partir de début 2025", selon son Pdg Rodolphe Saadé.
Le projet suscite certaines craintes aux Antilles, confrontées à une hausse du narcotrafic. Devant une commission d'enquête sénatoriale lundi, les procureurs de Martinique et de Guadeloupe ont dit craindre que le hub portuaire n'attire encore plus les narcotrafiquants.
"Quand on modernise les ports, on modernise aussi tous les enjeux de sécurité liés à ces ports", a répondu Hervé Berville, promettant la "mise en place de caméras, de moyens et d'équipements qui permettent de renforcer la sécurité".