PAPEETE, mercredi 7 mars 2013 – Le golf de Temae est sous la menace d’une saisie immobilière. Son cas a été évoqué au Tribunal de Papeete, en début de matinée, suite à une demande de saisie des actifs de la South Pacific golf and resort development (SPGRD), formulée conjointement par la banque Socrédo et la banque de Tahiti, qui réclament le paiement d’une créance totale de 320 millions Fcfp au propriétaire du Golf de Moorea.
D’ores et déjà, la demande est dénoncée sur le fond par Maître Arcus Usang, qui évoque le caractère excessif et l’imprécision de la procédure engagée par le pool bancaire : "La SPGRD a des garanties importantes, de l’ordre de 900 millions Fcfp et la banque une créance de 300 millions Fcfp", précise l’avocat, qui estime aussi que "le domaine vaut 2.8 milliards Fcfp (…) vous comprenez le ridicule de cette saisie immobilière et vous comprenez le contestant dans la mesure où rien n’empêche les banques de demander d’actionner le dépôt de garantie".
Autre constat, déroutant selon lui : "dans cette procédure", note l’avocat de la SPGRD "on saisit des parcelles de ma cliente, mais on saisit aussi d’autres parcelles qui n’appartiennent pas à ma cliente et qui sont louées par celle-ci à des tiers. Le juge devra démêler ce qui se passe dans ce dossier et appliquer la loi et la justice."
Le jugement est mis en délibéré et sera rendu le 3 avril prochain.
Une chose demeure : depuis la création de ce golf de 18 trous, inauguré en 2007, l’entreprise a été semée d’embuches pour Jean-Louis Grégori, l’investisseur.
Le projet hôtelier de standing Warwick Resort qui devait voir le jour sur le site de Temae tarde à sortir de terre, faute d'investisseur. Un deuxième projet hôtelier de moindre importance, porté par des investisseurs calédoniens, a été annulé faute d’accord avec ces partenaires.
Confronté à ces difficultés répétées, faute de véritable projet de développement et financièrement affaibli, le golf de Moorea pourrait fort bien terminer aux enchères.
D’ores et déjà, la demande est dénoncée sur le fond par Maître Arcus Usang, qui évoque le caractère excessif et l’imprécision de la procédure engagée par le pool bancaire : "La SPGRD a des garanties importantes, de l’ordre de 900 millions Fcfp et la banque une créance de 300 millions Fcfp", précise l’avocat, qui estime aussi que "le domaine vaut 2.8 milliards Fcfp (…) vous comprenez le ridicule de cette saisie immobilière et vous comprenez le contestant dans la mesure où rien n’empêche les banques de demander d’actionner le dépôt de garantie".
Autre constat, déroutant selon lui : "dans cette procédure", note l’avocat de la SPGRD "on saisit des parcelles de ma cliente, mais on saisit aussi d’autres parcelles qui n’appartiennent pas à ma cliente et qui sont louées par celle-ci à des tiers. Le juge devra démêler ce qui se passe dans ce dossier et appliquer la loi et la justice."
Le jugement est mis en délibéré et sera rendu le 3 avril prochain.
Une chose demeure : depuis la création de ce golf de 18 trous, inauguré en 2007, l’entreprise a été semée d’embuches pour Jean-Louis Grégori, l’investisseur.
Le projet hôtelier de standing Warwick Resort qui devait voir le jour sur le site de Temae tarde à sortir de terre, faute d'investisseur. Un deuxième projet hôtelier de moindre importance, porté par des investisseurs calédoniens, a été annulé faute d’accord avec ces partenaires.
Confronté à ces difficultés répétées, faute de véritable projet de développement et financièrement affaibli, le golf de Moorea pourrait fort bien terminer aux enchères.
