Tahiti, le 10 février 2025 - Le bureau exécutif du Tavini huiraatira se fend lundi d’un communiqué de presse agacé “en réponse à la campagne d’indignation à l’encontre du régime politique de la République d’Azerbaïdjan” et du Groupe Initiative Bakou “que les détracteurs du parti Tavini huiraatira s’évertuent à vilipender de manière tendancieuse”.
Un communiqué qui arrive près de 15 jours après ces attaques médiatiques. Aussi, la communication fleure-t-elle bon le droit de réponse fourni clé en main par les éminences grises en charge de la communication du Groupe Initiative Bakou. Elle fait l’inventaire de 17 pays “où les droits de l’homme, la liberté de la presse et les droits des peuples autochtones sont souvent violés” mais avec qui la France entretient des relations politiques et/ou commerciales. À la volée : l’Arabie Saoudite, le Rwanda, le Bahreïn, les Émirats Arabes Unis, la Turquie, le Congo-Brazzaville, Djibouti, le Tchad, le Cameroun, la Birmanie, l’Équateur, le Soudan, la Chine, la Russie, l’Égypte, l’Inde, le Venezuela… Et, “la liste de ces pays n’est pas exhaustive”, prévient le Tavini huiraatira. C’est vrai. On pourrait en bonne place y glisser l’Azerbaïdjan où Total et Engie, deux fleurons de l’industrie française, ont investi dans le secteur de l’énergie et avec qui la France entretient des échanges dans les secteurs de l’agriculture, pour les infrastructures et dans les technologies. L’Azerbaïdjan où, objectivement, la liberté de la presse est un mythe et où arrestations arbitraires et mauvais traitements guettent quiconque ose critiquer le gouvernement.
Rappelons qu’il y a près de deux semaines, le 28 janvier dernier, dans un post sur sa page Facebook, le jeune ex-député Tavini huiraatira Tematai Le Gayic n’hésitait pas à qualifier l’ancienne république soviétique du Caucase de régime “autoritaire” qui “ne défend en rien les valeurs progressistes et décoloniales” qu’il estime être celles du Tavini. “S’allier à ce régime, c’est trahir ses idéaux.”
Le même jour à Paris, les 91 députés du groupe Ensemble pour la République, dont le député polynésien Moerani Frébault, déposaient une proposition de résolution européenne visant à condamner les ingérences de l’Azerbaïdjan et du Groupe Initiative Bakou en Nouvelle-Calédonie et dans les Outre-mer. Des ingérences répétées qui appellent à “des mesures fermes pour protéger la souveraineté et l’intégrité de la République”.
Une proposition de texte qui faisait écho à une déclaration, trois jours plus tôt, du ministre des Outre-mer, Emmanuel Valls, lors d’un entretien pour le quotidien Ouest-France où il avait dénoncé “fermement les opérations d'ingérence et de déstabilisation de l'Azerbaïdjan dans [les] territoires d'outre-mer”.
Un communiqué qui arrive près de 15 jours après ces attaques médiatiques. Aussi, la communication fleure-t-elle bon le droit de réponse fourni clé en main par les éminences grises en charge de la communication du Groupe Initiative Bakou. Elle fait l’inventaire de 17 pays “où les droits de l’homme, la liberté de la presse et les droits des peuples autochtones sont souvent violés” mais avec qui la France entretient des relations politiques et/ou commerciales. À la volée : l’Arabie Saoudite, le Rwanda, le Bahreïn, les Émirats Arabes Unis, la Turquie, le Congo-Brazzaville, Djibouti, le Tchad, le Cameroun, la Birmanie, l’Équateur, le Soudan, la Chine, la Russie, l’Égypte, l’Inde, le Venezuela… Et, “la liste de ces pays n’est pas exhaustive”, prévient le Tavini huiraatira. C’est vrai. On pourrait en bonne place y glisser l’Azerbaïdjan où Total et Engie, deux fleurons de l’industrie française, ont investi dans le secteur de l’énergie et avec qui la France entretient des échanges dans les secteurs de l’agriculture, pour les infrastructures et dans les technologies. L’Azerbaïdjan où, objectivement, la liberté de la presse est un mythe et où arrestations arbitraires et mauvais traitements guettent quiconque ose critiquer le gouvernement.
Rappelons qu’il y a près de deux semaines, le 28 janvier dernier, dans un post sur sa page Facebook, le jeune ex-député Tavini huiraatira Tematai Le Gayic n’hésitait pas à qualifier l’ancienne république soviétique du Caucase de régime “autoritaire” qui “ne défend en rien les valeurs progressistes et décoloniales” qu’il estime être celles du Tavini. “S’allier à ce régime, c’est trahir ses idéaux.”
Le même jour à Paris, les 91 députés du groupe Ensemble pour la République, dont le député polynésien Moerani Frébault, déposaient une proposition de résolution européenne visant à condamner les ingérences de l’Azerbaïdjan et du Groupe Initiative Bakou en Nouvelle-Calédonie et dans les Outre-mer. Des ingérences répétées qui appellent à “des mesures fermes pour protéger la souveraineté et l’intégrité de la République”.
Une proposition de texte qui faisait écho à une déclaration, trois jours plus tôt, du ministre des Outre-mer, Emmanuel Valls, lors d’un entretien pour le quotidien Ouest-France où il avait dénoncé “fermement les opérations d'ingérence et de déstabilisation de l'Azerbaïdjan dans [les] territoires d'outre-mer”.