PAPEETE, lundi 24 juin 2013. Depuis quelques semaines plusieurs investisseurs locaux ou étrangers sont venus se renseigner sur les conditions de rachat de l’ancien hôtel fermé depuis la fin du mois de novembre 2012. Certaines propositions paraissaient sérieuses, mais le Pays va certainement reprendre à son compte le site du complexe hôtelier.
Un proverbe énonce : «On n’est jamais si bien servi que par soi-même». Dans l’affaire du Sofitel Tahiti dont les portes se sont fermées il y a 7 mois sur plusieurs décennies d’histoire du tourisme polynésien, le Pays a voulu reprendre la main. Si les investisseurs privés sont encore un peu timorés ou pas encore tout à fait décidés, le nouveau gouvernement a, lui, des électeurs à convaincre que les promesses électorales seront tenues et donc l’impérieuse nécessité de faire avancer de grands chantiers pour relancer la commande publique. Pas question donc de laisser ce fleuron du tourisme tahitien se dégrader sans rien faire, sans rien tenter.
L'intérêt porté par des investisseurs privés est la preuve que le tourisme offre des possibilités en Polynésie française et à Tahiti en particulier, même si le groupe Accor a jeté l’éponge à la fin de l’année 2012 sur son établissement de Faa’a après plusieurs années consécutives de pertes financières (évaluées à plus de 1,2 milliard de Fcfp). Mais si les investisseurs privés sont venus chercher des informations, aucun n’a pour l’instant fait d’offre ferme de reprise en présentant au groupe Accor un plan de financement achevé, ficelé et fiable. Et alors que ces investisseurs sont encore à la recherche de leurs ressources financières, le nouveau gouvernement serait sur le point de déposer avant tout le monde une offre de reprise sérieuse. Une lettre de confirmation aurait même été signée.
Cette offre de rachat permet de répondre à un véritable et vaste projet de redynamisation touristique de Tahiti sur sa côte ouest. En devenant acquéreur des 8 hectares du site du Sofitel Tahiti le Pays ajoutera cette parcelle à d’autres propriétés foncières du domaine public dans le secteur. En effet à droite et à gauche du site du complexe hôtelier se trouvent des terrains qui appartiennent déjà au Pays. Au final, le site complet en bord de mer entre Faa’a et Punaauia offrira un total d’une trentaine d’hectares d’un seul tenant en bordure de lagon : de quoi imaginer des projets d’aménagement touristiques qui dépasseront de loin la seule gestion d’un hôtel. Si l’on y ajoute en plus quelques zones de remblais, la superficie totale avoisinerait alors les 40 hectares. De quoi voir venir pour le Pays qui pourra ensuite concéder les différents lots à des investisseurs privés (avec un cahier des charges bien précis), chacun avec un projet bien déterminé pour faire de cet espace un véritable site dédié au tourisme. Tourisme de loisirs bien entendu mais aussi d’affaires. Différentes sources autour de ce dossier évoquent une marina, un Palais des congrès, des boutiques de luxe et pourquoi pas, un casino. Ainsi, si le Pays fera l’avance financière pour cette acquisition, il pourrait ensuite progressivement disposer d’un retour sur investissement par le biais des loyers à faire supporter aux différents investisseurs privés pour l’occupation du domaine public.
Mais ce projet d’acquisition du site du Sofitel Tahiti par le Pays doit passer par différentes étapes réglementaires. Ainsi ce projet d’investissement doit être intégré dans le nouveau projet de budget pour 2013 du Pays. Il est question d’une possible acquisition à environ 950 millions de Fcfp, un prix qui serait inférieur à celui du marché. On le sait un collectif budgétaire doit prochainement être présenté par le vice-président, ministre des finances, Nuihau Laurey aux représentants de l’assemblée de Polynésie. Ce collectif budgétaire va permettre au nouveau gouvernement de modifier le budget primitif voté par l'ancienne majorité UPLD. Ce collectif budgétaire, qui utilisera les ressources financières du Pays à la sauce Tahoeraa pourra donc réserver des nouveautés. Si jusqu’ici on parlait beaucoup de la réforme fiscale afin d’augmenter les ressources financières du Pays, cette volonté d’acquisition du Sofitel Tahiti serait une vraie surprise. Il faut néanmoins que ce projet d’acquisition soit acté en Conseil des ministres, intégré réellement au nouveau budget 2013 du Pays et que le prix d'achat soit validé par la Commission d’évaluation. Si cette acquisition est validée, ce serait en tout cas un tour de force pour le nouveau gouvernement et certainement le site pilote pour que des opérations de partenariat public/privé se mettent en place sur le territoire.
Un proverbe énonce : «On n’est jamais si bien servi que par soi-même». Dans l’affaire du Sofitel Tahiti dont les portes se sont fermées il y a 7 mois sur plusieurs décennies d’histoire du tourisme polynésien, le Pays a voulu reprendre la main. Si les investisseurs privés sont encore un peu timorés ou pas encore tout à fait décidés, le nouveau gouvernement a, lui, des électeurs à convaincre que les promesses électorales seront tenues et donc l’impérieuse nécessité de faire avancer de grands chantiers pour relancer la commande publique. Pas question donc de laisser ce fleuron du tourisme tahitien se dégrader sans rien faire, sans rien tenter.
L'intérêt porté par des investisseurs privés est la preuve que le tourisme offre des possibilités en Polynésie française et à Tahiti en particulier, même si le groupe Accor a jeté l’éponge à la fin de l’année 2012 sur son établissement de Faa’a après plusieurs années consécutives de pertes financières (évaluées à plus de 1,2 milliard de Fcfp). Mais si les investisseurs privés sont venus chercher des informations, aucun n’a pour l’instant fait d’offre ferme de reprise en présentant au groupe Accor un plan de financement achevé, ficelé et fiable. Et alors que ces investisseurs sont encore à la recherche de leurs ressources financières, le nouveau gouvernement serait sur le point de déposer avant tout le monde une offre de reprise sérieuse. Une lettre de confirmation aurait même été signée.
Cette offre de rachat permet de répondre à un véritable et vaste projet de redynamisation touristique de Tahiti sur sa côte ouest. En devenant acquéreur des 8 hectares du site du Sofitel Tahiti le Pays ajoutera cette parcelle à d’autres propriétés foncières du domaine public dans le secteur. En effet à droite et à gauche du site du complexe hôtelier se trouvent des terrains qui appartiennent déjà au Pays. Au final, le site complet en bord de mer entre Faa’a et Punaauia offrira un total d’une trentaine d’hectares d’un seul tenant en bordure de lagon : de quoi imaginer des projets d’aménagement touristiques qui dépasseront de loin la seule gestion d’un hôtel. Si l’on y ajoute en plus quelques zones de remblais, la superficie totale avoisinerait alors les 40 hectares. De quoi voir venir pour le Pays qui pourra ensuite concéder les différents lots à des investisseurs privés (avec un cahier des charges bien précis), chacun avec un projet bien déterminé pour faire de cet espace un véritable site dédié au tourisme. Tourisme de loisirs bien entendu mais aussi d’affaires. Différentes sources autour de ce dossier évoquent une marina, un Palais des congrès, des boutiques de luxe et pourquoi pas, un casino. Ainsi, si le Pays fera l’avance financière pour cette acquisition, il pourrait ensuite progressivement disposer d’un retour sur investissement par le biais des loyers à faire supporter aux différents investisseurs privés pour l’occupation du domaine public.
Mais ce projet d’acquisition du site du Sofitel Tahiti par le Pays doit passer par différentes étapes réglementaires. Ainsi ce projet d’investissement doit être intégré dans le nouveau projet de budget pour 2013 du Pays. Il est question d’une possible acquisition à environ 950 millions de Fcfp, un prix qui serait inférieur à celui du marché. On le sait un collectif budgétaire doit prochainement être présenté par le vice-président, ministre des finances, Nuihau Laurey aux représentants de l’assemblée de Polynésie. Ce collectif budgétaire va permettre au nouveau gouvernement de modifier le budget primitif voté par l'ancienne majorité UPLD. Ce collectif budgétaire, qui utilisera les ressources financières du Pays à la sauce Tahoeraa pourra donc réserver des nouveautés. Si jusqu’ici on parlait beaucoup de la réforme fiscale afin d’augmenter les ressources financières du Pays, cette volonté d’acquisition du Sofitel Tahiti serait une vraie surprise. Il faut néanmoins que ce projet d’acquisition soit acté en Conseil des ministres, intégré réellement au nouveau budget 2013 du Pays et que le prix d'achat soit validé par la Commission d’évaluation. Si cette acquisition est validée, ce serait en tout cas un tour de force pour le nouveau gouvernement et certainement le site pilote pour que des opérations de partenariat public/privé se mettent en place sur le territoire.
Le Sofitel Tahit, ex Maeva beach construit en 1969 a été l'un des premiers hôtels de ce type
