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Le CESC souhaite une étude sur l'impact du changement climatique dans nos îles


Chistian Vaamei, Yves Tissandier, le Président Edouard Fritch et Angélo Frébault, lundi lors de la visite protocolaire à la présidence de Polynésie française.
Chistian Vaamei, Yves Tissandier, le Président Edouard Fritch et Angélo Frébault, lundi lors de la visite protocolaire à la présidence de Polynésie française.
PAPEETE, 27 octobre 2014 – Le Conseil économique social et culturel de Polynésie française a présenté ce lundi au haut-commissaire un projet de vœu demandant une étude d’impact sur les changements climatiques dans les collectivités françaises du Pacifique.

Le même projet de vœu a été présenté au Président Edouard Fritch lors d’une visite protocolaire effectuée en fin de matinée par les représentants des trois conseils économiques et sociaux.

Cette démarche du CESC s’inscrit dans un mouvement commun associant le Conseil économique et environnemental (CESE) de Nouvelle-Calédonie et le comité consultatif, social et économique, le CCSE, institution équivalente à Wallis-et-Futuna.

Le CESC a présenté au représentant de l’Etat, ce lundi après-midi, un projet de vœu adressé aux autorités de l’Etat pour la réalisation d’une étude approfondie sur les impacts du changement climatique dans les trois collectivités française du Pacifique.

Cette étude vise à évaluer les risques liés à un réchauffement général du climat planétaire et une éventuelle montée des eaux sur le développement futur des collectivités de Polynésie, de Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna.

"Nous avons des thématiques communes dans le Pacifique. Nous avons l’intention de travailler ensemble et d’émettre des vœux à l’attention des élus. Nous sommes une force de proposition, nous représentons la société civile", explique Yves Tissandier, le président du Conseil économique social et environnemental de Nouvelle Calédonie, à la tête d'une délégation du CESE en mission sur le territoire jusqu'à jeudi. Quelques représentants du CCSE, dont son vice-président Christian Vaamei se sont également joints à cette visite.

"Nous avons un déficit d’échanges entre la Polynésie et la Nouvelle Calédonie. Il est abyssal avec Wallis et Futuna. C’est la raison pour laquelle nous avons signé cette convention", a également constaté Yves Tissandier, en évoquant la signature d'une convention tripartite, en août 2014, pour entériner la volonté de coopération des conseils économiques et sociaux des trois collectivités françaises du Pacifique.

Le dernier vœu commun cosigné par les représentations de la société civile des trois collectivités française du Pacifique dans ce cadre demandait le bénéfice des effets de la Contribution au service public de l’électricité (CSPE). Il a été transformé au plan parlementaire par le dépôt d’un amendement à la loi de transition énergétique. Amendement qui devrait permettre dans un premier temps le bénéfice de la CSPE aux habitants de Wallis-et-Futuna.

Rédigé par JPV le Lundi 27 Octobre 2014 à 13:35 | Lu 1279 fois