Tahiti, le 22 août 2024 – Le bâtiment de soutien et d'assistance d'outre-mer, le Bougainville, a pris le mer le 14 août dernier pour rejoindre l'ouest des îles Marquises où il effectue une patrouille dans le cadre de ses opérations de police des pêches.
Dans le cadre de l'opération de police des pêches Pacific ‘Aito, le bâtiment de la marine destiné au soutien et à l'assistance dans les territoires d'outre-mer, le Bougainville, a pris la mer le 14 août pour se rendre à l'ouest de l'archipel des Marquises où il s’emploie à la surveillance de la zone maritime. Dans le cadre de cette mission, le navire de la marine nationale a procédé au contrôle de trois bateaux conformément à la réglementation de la Western and Central Pacific Fishery Commission (WCPFC) qui vise à garantir le respect des règles relatives aux espèces protégées et à la gestion des stocks halieutiques.
Tel que le rappelle le ministère des Armées, qui relate cette mission sur son site, l'action du Bougainville s'inscrit dans une “opération plus large”. Chaque année, ce sont en effet des “bâtiments de dizaines de nations de la zone Pacifique” qui patrouillent dans les eaux internationales pour contrôler les navires de pêche. La France “s'engage de même en permanence contre les trafics illicites, pour la protection des populations et de l'environnement dans le cadre du réseau des garde-côtes du Pacifique”.
Dans le cadre de l'opération de police des pêches Pacific ‘Aito, le bâtiment de la marine destiné au soutien et à l'assistance dans les territoires d'outre-mer, le Bougainville, a pris la mer le 14 août pour se rendre à l'ouest de l'archipel des Marquises où il s’emploie à la surveillance de la zone maritime. Dans le cadre de cette mission, le navire de la marine nationale a procédé au contrôle de trois bateaux conformément à la réglementation de la Western and Central Pacific Fishery Commission (WCPFC) qui vise à garantir le respect des règles relatives aux espèces protégées et à la gestion des stocks halieutiques.
Tel que le rappelle le ministère des Armées, qui relate cette mission sur son site, l'action du Bougainville s'inscrit dans une “opération plus large”. Chaque année, ce sont en effet des “bâtiments de dizaines de nations de la zone Pacifique” qui patrouillent dans les eaux internationales pour contrôler les navires de pêche. La France “s'engage de même en permanence contre les trafics illicites, pour la protection des populations et de l'environnement dans le cadre du réseau des garde-côtes du Pacifique”.
Moyens renforcés
En novembre dernier, lors d'une visite officielle en Polynésie, le secrétaire d'État chargé de la mer, Hervé Berville, avait d'ailleurs tenu à insister sur la question “cruciale” de la lutte contre la pêche illégale en affirmant : “Nous ne pouvons détourner le regard et faire comme si ce n'était pas un enjeu pour la biodiversité mais aussi pour les communautés et l'économie locale. Depuis plus de deux ans, nous avons fait de la lutte contre la pêche illégale une priorité. Nous avons renforcé les moyens de l'État en mer avec de nouveaux patrouilleurs. Nous avons aussi renforcé les moyens satellitaires, l'échange d'informations, et il y a des personnels dédiés aux contrôles de nos eaux.”
Hervé Berville avait également assuré que l'État mène à ce titre une “politique de sanction très ferme” dans ce domaine car “on ne peut pas considérer que la pêche illégale est une activité qui n'a pas de conséquences”.
Hervé Berville avait également assuré que l'État mène à ce titre une “politique de sanction très ferme” dans ce domaine car “on ne peut pas considérer que la pêche illégale est une activité qui n'a pas de conséquences”.