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Le Bougainville autorisé à tenter de déséchouer le cargo


Les experts estiment que cette opération doit être menée dans les meilleurs délais.
Les experts estiment que cette opération doit être menée dans les meilleurs délais.
Papeete, le 26 juin 2018 - Le Haut-commissaire, René Bidal a autorisé aujourd'hui le bâtiment multi-missions (B2M) Bougainville, à tenter de déséchouer le navire et, si possible, de le remorquer au large.

Sur proposition du commandant de zone maritime, le Haut-commissaire de la République, délégué du gouvernement pour l’action de l’Etat en mer, a autorisé ce jour mardi 26 juin à 12h15, la mise à disposition du bâtiment multi-missions Bougainville, de la marine nationale, au profit de la société d’assistance mandatée par l’armateur du "Thorco lineage".
Cette société d’assistance conduit les opérations de mise en sécurité du navire et a fait expressément la demande de cette assistance immédiate. En effet, depuis l’examen qu’elles ont pu faire du navire, hier en fin d’après-midi, les équipes d’évaluation de la société d’assistance et les experts de la marine nationale confirment la faisabilité technique de l’opération qui apparaît compatible avec les conditions météorologiques sur zone.
Ils estiment également que cette opération doit être menée dans les meilleurs délais, la structure du navire risquant des dommages causés par les chocs continus sur le platier qui la fragilise. Le bâtiment multi-missions (B2M) Bougainville, qui a rallié la zone, ce matin à 9h30, a donc pour mission, dès aujourd’hui, de tenter de déséchouer le navire et, si possible, de le remorquer au large.
Par ailleurs, comme annoncé, la société d’assistance a sollicité un navire spécialisé en provenance de San Diego pour compléter le dispositif si l’opération de déséchouement ne pouvait être menée à bien avec les moyens mis en œuvre aujourd’hui ainsi que pour prendre le relais du Bougainville si l’opération réussit. Pour autant les délais de route de ce navire spécialisé est estimé à 10 jours de mer avant d’atteindre Raroia ; en conséquence, ce qui peut être tenté avant que ne s’écoule ce délai doit l’être, au regard des risques que présentent les coups de boutoir du platier sur la coque du cargo.
Parallèlement, le Pays et le port de commerce de la Polynésie française finalisent, en liaison avec l’armateur, la convention qui permettra la mise à disposition d’un remorqueur actuellement en fonction dans le port de Papeete, en complément des moyens mobilisés.

Rédigé par D'après communiqué le Mardi 26 Juin 2018 à 15:47 | Lu 3234 fois