Apprentissage de la préparation de la vanille lors de la session de formation organisée en septembre dernier à Faa’a.
PAPEETE, mercredi 17 avril 2013. La récolte de la vanille débute dans un mois en Polynésie française et les producteurs utiliseront alors un nouvel outil informatique, Vanira qui permet d’enregistrer automatiquement les données statistiques. «Ce logiciel est un outil de suivi de la production, nous y travaillons depuis trois ans. Il va permettre de suivre toute la filière de la production à l’export» précise Tatiana Hart, la directrice de l’établissement public industriel et commercial (EPIC) Vanille de Tahiti. Le logiciel pourra même être adapté à d’autres productions agricoles polynésiennes. Ce système de gestion autonome de la filière vanille a été rendu nécessaire en raison notamment du départ d’un certain nombre d’agents de l’EPIC dans le cadre du plan de redressement du Pays. Au cours de l’année 2012, l’EPIC Vanille de Tahiti a perdu un quart de ses effectifs, passant de 44 personnes à 33 aujourd’hui.
Dans le même temps, l’établissement qui vivait depuis trois ans en puisant sur son fonds de réserve s’est vu imposer des planchers de subvention du Pays à ne pas dépasser. Le budget 2013 a été construit avec ce souci constant de l’équilibre «Nous travaillons désormais comme une entreprise qui a obligation d’avoir des recettes» détaille la directrice de l’EPIC. Bref, il a fallu rationaliser.
Vanille de Tahiti fêtera en 2013 ses 10 ans d’existence et c’est le temps qu’il a fallu pour que l’EPIC prenne toute sa place et que son fonctionnement soit compris et accepté par les professionnels de la filière. Mais au cours des trois dernières années, le travail a fini par porter ses fruits. En 2012, la production de vanille a atteint 45,8 tonnes dont 16,8 tonnes ont été exportées. Une progression de 40% en trois ans. Au point que la vanille de Tahiti pèse aujourd’hui de 311 millions de Fcfp à l’export. La production de vanille de Tahiti n’a pas vocation à devenir industrielle car il s’agit d’un produit de luxe porté à maturité avec des méthodes artisanales encadrées par la réglementation du Pays précisait il y a quelques mois le ministre de l’agriculture Kalani Teixeira. En tout cas la filière s’organise. «La promotion assurée par l’établissement paye. Cela se voit sur les progressions des ventes à l’exportation» assure Tatiana Hart.
Pour accompagner les professionnels locaux vers la qualité de vanille souhaitée, l’EPIC a également organisé pour la première fois en 2012 une formation au métier de préparateur de vanille. Le brevet délivré après examen par le ministère de l’agriculture est le sésame obligatoire pour faire le négoce ou être préparateur de ce produit de luxe. Mardi dernier, 12 nouveaux préparateurs brevetés ont obtenu leur diplôme. Quatre d’entre eux exerceront leurs talents dès la récolte 2013. D’autres, notamment des producteurs, ont prévu d’opérer une reconversion professionnelle dans le négoce de la vanille. Une prochaine session de formation devrait avoir lieu entre juin et septembre 2013 au pic de la récolte de l’année.
Dans le même temps, l’établissement qui vivait depuis trois ans en puisant sur son fonds de réserve s’est vu imposer des planchers de subvention du Pays à ne pas dépasser. Le budget 2013 a été construit avec ce souci constant de l’équilibre «Nous travaillons désormais comme une entreprise qui a obligation d’avoir des recettes» détaille la directrice de l’EPIC. Bref, il a fallu rationaliser.
Vanille de Tahiti fêtera en 2013 ses 10 ans d’existence et c’est le temps qu’il a fallu pour que l’EPIC prenne toute sa place et que son fonctionnement soit compris et accepté par les professionnels de la filière. Mais au cours des trois dernières années, le travail a fini par porter ses fruits. En 2012, la production de vanille a atteint 45,8 tonnes dont 16,8 tonnes ont été exportées. Une progression de 40% en trois ans. Au point que la vanille de Tahiti pèse aujourd’hui de 311 millions de Fcfp à l’export. La production de vanille de Tahiti n’a pas vocation à devenir industrielle car il s’agit d’un produit de luxe porté à maturité avec des méthodes artisanales encadrées par la réglementation du Pays précisait il y a quelques mois le ministre de l’agriculture Kalani Teixeira. En tout cas la filière s’organise. «La promotion assurée par l’établissement paye. Cela se voit sur les progressions des ventes à l’exportation» assure Tatiana Hart.
Pour accompagner les professionnels locaux vers la qualité de vanille souhaitée, l’EPIC a également organisé pour la première fois en 2012 une formation au métier de préparateur de vanille. Le brevet délivré après examen par le ministère de l’agriculture est le sésame obligatoire pour faire le négoce ou être préparateur de ce produit de luxe. Mardi dernier, 12 nouveaux préparateurs brevetés ont obtenu leur diplôme. Quatre d’entre eux exerceront leurs talents dès la récolte 2013. D’autres, notamment des producteurs, ont prévu d’opérer une reconversion professionnelle dans le négoce de la vanille. Une prochaine session de formation devrait avoir lieu entre juin et septembre 2013 au pic de la récolte de l’année.
Le budget 2013 est de 299,4 millions de Fcfp
L’adoption du budget prévisionnel 2013 de l’établissement Vanille de Tahiti a été rendu exécutoire par un arrêté en Conseil des ministres en date du 4 avril. Ce budget primitif 2013 est arrêté à la somme de 299 436 113 Fcfp. L’établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) bénéficie d’une subvention d’investissement de 13 millions de Fcfp inchangée depuis l’an dernier. En revanche, la subvention de fonctionnement du territoire a baissé de 4 millions de Fcfp de 2012 à 2013 passant à 194 millions de Fcfp. Dans le même temps les charges du personnel permanent de l’établissement diminuent également cette année de 30 millions de Fcfp et passent à 121 millions en 2013 par la disparition d’une douzaine de postes dans le courant de l’année 2012. L’EPIC Vanille de Tahiti a été créé en 2003. Il intervient dans les secteurs de la production, de la recherche-développement, de la transformation, du contrôle de la qualité, de la commercialisation et de la promotion de la vanille produite en Polynésie française.
L’adoption du budget prévisionnel 2013 de l’établissement Vanille de Tahiti a été rendu exécutoire par un arrêté en Conseil des ministres en date du 4 avril. Ce budget primitif 2013 est arrêté à la somme de 299 436 113 Fcfp. L’établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) bénéficie d’une subvention d’investissement de 13 millions de Fcfp inchangée depuis l’an dernier. En revanche, la subvention de fonctionnement du territoire a baissé de 4 millions de Fcfp de 2012 à 2013 passant à 194 millions de Fcfp. Dans le même temps les charges du personnel permanent de l’établissement diminuent également cette année de 30 millions de Fcfp et passent à 121 millions en 2013 par la disparition d’une douzaine de postes dans le courant de l’année 2012. L’EPIC Vanille de Tahiti a été créé en 2003. Il intervient dans les secteurs de la production, de la recherche-développement, de la transformation, du contrôle de la qualité, de la commercialisation et de la promotion de la vanille produite en Polynésie française.
