Les moustiques utilisent le moindre réservoir d'eau pour se reproduire (Photo AFP).
PAPEETE, vendredi 8 mars 2013. Depuis le premier cas de dengue identifié à Moorea le 6 février dernier, 15 cas au total ont été confirmés au laboratoire : dix pour la totalité du mois de février et cinq déjà pour la seule première semaine de mars. En outre, plusieurs autres cas cliniques sont suspectés dans l’entourage immédiat des patients confirmés. Il est clair que l’épidémie de dengue est en train de se renforcer, même si son évolution se fait sans progression massive. Deux types différents de dengue circulent : la dengue 1 est pour l’instant très majoritaire, mais la dengue 3 concerne déjà un tiers des cas recensés. Aucune hospitalisation n’a été nécessaire pour l’instant.
Les foyers de transmission actuels sont situés à Moorea (dans le quartier Haapiti) et à Tahiti, particulièrement à Punaauia, la Pointe Vénus de Mahina, mais d’autre cas isolés ont été signalés sur Faaa, Arue et Pirae. Des mesures d’isolement des malades et de lutte contre les gîtes à moustiques autour des cas sont prises par les services de santé, appuyés par les services communaux. Dans les communes, des agents qui ont été formés pour la recherche et l’élimination des gîtes à moustiques se mobilisent : la suppression des gîtes larvaires dans les lieux accueillant des enfants (écoles, crèches-garderies, clubs de sport, etc.) et des malades (cabinets médicaux) est une priorité.
Toute la population est sollicitée pour éliminer les gîtes des moustiques, aussi bien à domicile qu’en milieu professionnel. Il n’y a qu’à cette condition que la diffusion de l’épidémie pourra être au moins ralentie. Il est recommandé de consulter rapidement en cas d’apparition de signes évocateurs de dengue (fièvre élevée brutale, douleurs articulaires, mal de tête).
Les foyers de transmission actuels sont situés à Moorea (dans le quartier Haapiti) et à Tahiti, particulièrement à Punaauia, la Pointe Vénus de Mahina, mais d’autre cas isolés ont été signalés sur Faaa, Arue et Pirae. Des mesures d’isolement des malades et de lutte contre les gîtes à moustiques autour des cas sont prises par les services de santé, appuyés par les services communaux. Dans les communes, des agents qui ont été formés pour la recherche et l’élimination des gîtes à moustiques se mobilisent : la suppression des gîtes larvaires dans les lieux accueillant des enfants (écoles, crèches-garderies, clubs de sport, etc.) et des malades (cabinets médicaux) est une priorité.
Toute la population est sollicitée pour éliminer les gîtes des moustiques, aussi bien à domicile qu’en milieu professionnel. Il n’y a qu’à cette condition que la diffusion de l’épidémie pourra être au moins ralentie. Il est recommandé de consulter rapidement en cas d’apparition de signes évocateurs de dengue (fièvre élevée brutale, douleurs articulaires, mal de tête).
