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La Taharu’u sera la première rivière aménagée par le Pays


Consolidation des berges, création d'une zone unique de récupération de matériaux, la Taharu'u est la première rivière de Tahiti dont l'aménagement  va être pensé et réalisé.
Consolidation des berges, création d'une zone unique de récupération de matériaux, la Taharu'u est la première rivière de Tahiti dont l'aménagement va être pensé et réalisé.
PAPARA, le 4 avril 2014. Le ministre de l’Equipement, Albert Solia tenait, ce vendredi matin, une conférence de presse sur les berges de la Taharu’u, une rivière de Papara qui a été au cours des quarante dernières années littéralement «massacrée», selon le qualificatif choisi par le ministre, par des extractions de matériaux –autorisées ou non- dans le lit de la rivière. Conséquence, les berges fragilisées s’effondrent lors des crues ou les inondations qui se produisent sont plus destructrices qu’autrefois, d’après des riverains présents à l’exposé fait par le ministre.

Si la Taharu’u a été ce vendredi au centre de la présentation et des discussions, les travaux d’aménagement qui vont être lancés sur les rives de ce cours d’eau ne seront pas les seuls, au cours des prochaines années. Le gouvernement polynésien a l’intention, à partir de 2015, de concentrer ses efforts sur les plusieurs dizaines de rivières de Tahiti, en priorité. «Les efforts que nous avons réussis à concentrer sur les routes en 2013 et en 2014 nous allons tenir le même rythme sur les rivières. Avec plusieurs dizaines de milliards d’investissement» détaillait Albert Solia. «On commence d’abord par la Taharu’u car c’est sans doute la rivière de Tahiti qui a le plus souffert ou en tout cas la demande est la plus forte».

Ce plan général d’organisation et de protection des rivières de Tahiti est en cours d’écriture et d’étude : il s’agit avant tout de protéger les populations, leurs maisons et leurs terres qui, parfois, ont été considérablement racornies en raison de l’érosion des berges. «Les plans de prévention des risques PPR avaient pris en compte dans les zones habitées le long des rivières, les risques de débordement et d’inondation. Des zones rouges, inconstructibles, ont été définies. Mais avec les effets escomptés du plan de protection des rivières, avec la consolidation des berges, des parcelles vont de nouveau être constructibles» poursuivait le ministre de l’Equipement. Ou bien des maisons, promises à la destruction car situées en zone rouge, vont pouvoir échapper à ce verdict fatal. Dans une courbe de la Taharu’u par exemple deux maisons n’auront finalement pas besoin d’être détruites.

Pour l’instant en ce qui concerne la Taharu’u les grands travaux n’ont pas commencé car les études d’impact sur l’environnement sont encore en cours. Leurs conclusions devraient être communiquées d’ici quelques semaines. En attendant, il y a eu des opérations de curage effectuées ces derniers jours avec des enrochements des berges ce qui occasionné quelques inquiétudes et interrogations des riverains. Notamment parmi certains membres de l’association Ia Ora Taharu’u. Mais les réponses apportées par le ministre ou ses conseillers semblent rassurer ces riverains ou propriétaires de la vallée. «Je suis content. Pour une fois on s’occupe vraiment de la rivière» note Jean Lala, un propriétaire foncier. «Nous sommes heureux de voir que ça avance dans le bon sens, mais nous resterons vigilants. Pendant des années, les riverains méconnaissant la réglementation ont laissé faire, impuissants, ces curages ou extractions. Aujourd’hui, il est nécessaire que nous soyons informés régulièrement» souligne Claudine Tuarau, la présidente de l’association de la rivière Taharu’u.

La communication est donc primordiale dans ce genre de dossier qui touche à la terre et à la modification, même légère, des tracés naturels de la rivière. Le ministre de l’équipement sait qu’il marche sur des œufs. En préambule de son exposé, il remerciait ce vendredi matin les propriétaires du terrain sur lequel le chapiteau pour cette conférence de presse a été installé. Albert Solia pensait rencontrer plus d’animosité lors de cette présentation, il a été rassuré de l’attitude des riverains, positivement concernés par la protection de leur rivière et de leurs terres.


Albert Solia, le ministre de l'Equipement détaille le projet d'aménagement de la Taharu'u.
Albert Solia, le ministre de l'Equipement détaille le projet d'aménagement de la Taharu'u.
Taharu’u : 1,8 milliard de Fcfp d'investissement en 6 ans

Le plan d’aménagement de la Taharu’u n’en est qu’aux balbutiements. Dans un premier temps, il sera question de rectifier une courbe de la rivière, de consolider les berges et de créer une zone de dépôt de matériaux naturels à environ 2 km en amont de l’embouchure. «Il faut cimenter à certains endroits, là où l’eau a le plus agressé les berges. Il y aura quelques zones en béton, le reste est en enrochements classiques perméable» précise un technicien du ministère de l’Equipement. Depuis le mois de février dernier, le plan d’aménagement de cette rivière de Papara est au centre d’études et d’enquêtes. Au total, le Pays prévoit d’investir 1,8 milliard de Fcfp sur six ans, dont 320 millions de Fcfp en 2014, pour consolider les berges de cette rivière et prévoir une zone de dépôt de matériaux, en amont, dans un endroit où le lit est plus large. A terme, ce sera uniquement dans cette zone de dépôts naturels que les extractions de matériaux seront autorisées. Pour réaliser les travaux d’aménagement sur la Taharu’u près de 350 000 m3 d’alluvions devront être déplacés. La plus grande partie de ce tout venant servira à conforter les berges, seul le surplus sera autorisé à sortir de la vallée pour être utilisé comme matériau de construction. «Des études et des rapports sur la protection des rivières, au Ministère nous en avons depuis 1977, mais rien n’a vraiment été fait depuis. Nous passons à une vraie phase d’accélération pour programmer ce plan général qui n’a jamais existé et que nous mènerons jusqu’au bout» souligne Albert Solia, le ministre de l’Equipement.

"Nous sommes vigilants" indique Claudine Tuarau, la présidente de l'association Ia Ora Taharu'u.
"Nous sommes vigilants" indique Claudine Tuarau, la présidente de l'association Ia Ora Taharu'u.
Pression sur les matériaux de construction

Si les aménagements prévus doivent protéger les rivières de Tahiti, ils ne doivent pas empêcher, non plus, la prise des matériaux indispensables aux grands chantiers de construction du Pays, notamment le tout venant qui provient des alluvions des rivières. «Aujourd’hui, avec la relance de la commande publique, il y a de gros besoins» admet Albert Solia. On estime à 500 000 m3/an le tonnage de tout venant nécessaire pour alimenter les gros chantiers quand le plan de relance du Pays sera à son maximum. La pression sur ce matériau de base est telle que des extractions sauvages, sans autorisation et sans respect de l’environnement ou de la sécurité des berges des rivières sont commises. «Il faut curer mais pas n’importe comment» argumente Albert Solia. Des zones de curage urgentes vont prochainement être déterminées sur l’ensemble des cours d’eau de Tahiti : «on délivrera des autorisations officielles de curage avec des niveaux identifiés à ne pas dépasser» poursuit le ministre de l’Equipement. «Le Laboratoire (du ministère) va visiter tous les cours d’eau et identifier toutes les zones d’alluvions en terrains privés pour pouvoir en extraire les matériaux. Dans la mesure du possible, le Pays tentera de maîtriser le foncier de ces parcelles». Dans le même ordre d’idée, le Pays est à la recherche de carrière en roches massives. Quatre à cinq sites existent à Tahiti mais ils sont difficiles d’accès ou embourbés dans des problèmes fonciers. «Nous allons faire un plan, définir le foncier et donner une concession en carrière. Cela prendra du temps» admet néanmoins Albert Solia.

Rédigé par Mireille Loubet le Vendredi 4 Avril 2014 à 14:47 | Lu 3744 fois
           



Commentaires

1.Posté par jacquou le 04/04/2014 16:43 | Alerter
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on va massacrer toutes nos vallées avec ces grands projets , nos oiseaux endémiques , nos anguilles , nos plantes endémiques dont certaines ne poussent qu"en bord de riviére et le tout en nous faisant croire que c'est pour le bien de la population. J'espére que les associations auront l'oeil sur ce qui se passe.

2.Posté par tamatoas le 04/04/2014 18:53 | Alerter
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Iaorana ,
Albert prend l' affaire des extractions en main , il y en aura plus de sauvages que d' autorisées , comptons sur le civisme des extracteurs et des témoins en cas d' infraction . Vu ce que coute les travaux de consolidation de cette rivière qui a été massacrée , il y a intérêt d' être vigilant à l' avenir , car c' est nous qui payons ces réparations qui auraient pu être évitées . Bon courage Albert .

3.Posté par grand simone le 05/04/2014 12:43 | Alerter
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Belle opération de communication et de poudre aux yeux.
Le Pays n'est pas propriétaire des lits de rivières ce qui fait que depuis des années, il escroque les riverains qui eux en sont les légitimes propriétaires.
Simone Grand

4.Posté par Enrique "Quito" BRAUN-ORTEGA le 05/04/2014 12:49 | Alerter
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Bonjour à tous,

« Pour la Taharu’u le projet n’en est qu’à ses débuts. Le cout global de l’aménagement est de 1,8 milliards de Fcfp sur six ans, dont 320 millions en 2014. »
« Les alluvions extraites de la rivière sont estimées à environ 350 000 mètres cubes… »
« Une partie sera utilisée pour les besoins des travaux routiers et autres chantiers dans le cadre de la relance de la commande publique fortement consommatrice de tout venant. »

Quel serait le volume d’agrégats destiné à être revendu… ?
Le produit de cette vente serait une recette/redevance encaissée par le Territoire, et viendrait donc en déduction du coût des travaux, n’est-ce pas… ?
Se pourrait-il alors que la vente de ces agrégats financerait la quasi-totalité du coût global des travaux d’aménagement de la « Taharu’u »… ?

Enrique « Quito » Braun-Ortega
Chef d’entreprise

5.Posté par tupai le 05/04/2014 13:19 | Alerter
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sujet difficile ! C'est bien de règlementer et de protéger les propriétés par des murs de gros cailloux, mais le mieux serait quand même de garder des rivières qui ressemblent à des rivières libres, qui débordent quant il pleut et qui enrichissent les terres en humus. Les couloirs de gros cailloux sont peut être nécessaires, mais ça ne ressemble plus à une vraie rivière à laquelle on accède facilement, parce que descendre d'un mur de gros cailloux, c'est pas cool !
La population augmente, la pression sur les terres se fait plus forte et c'est un combat perdu d'avance pour les rivières, sauf si on instaure et fait respecter les espaces de sécurité pour les maisons par rapport aux rivières ... ?
à suivre

6.Posté par tupai le 05/04/2014 13:40 | Alerter
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suite
autre sujet, les extractions de cailloux pour la construction des bâtiments mais ces extractions ont des conséquences. La plus connue est la disparition du cours d'eau. Plus on creuse une rivière ( en retirant ses cailloux ou son sable ) et plus l'eau s'enfonce et coule en souterrain, le meilleur exemple est la Punaruu qui a un débit encore fort dans le fond de la vallée mais qu'on ne voit plus près de la route de ceinture. Ce phénomène menace la Papenoo aujourd'hui et il faudrait suspendre ces ponctions de cailloux pendant plusieurs années ! il faut alterner les prélèvements d'une rivière à une autre, ou chercher ailleurs, dans le centre de l'île des sites de carrières terrestres et non plus de rivières... Autre solution : le bois, moins taxé.

7.Posté par le penseur le 05/04/2014 14:37 | Alerter
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J'espère que les instruis qui creusent et ceux qui définissent les actions à faire pour les rivières demandent aux anciens qui habitent le coin s'il y a des risques car il ne faudrait pas faire comme en Métropole où ceux sont des jeunes types très qualifiés du reste qui effectuent les mesures et les actions des travaux à faire !!! c'est sans doute pour cela qu'il n'y a jamais autant eu d’inondés et d'affaissement de terrains !!!....avec les drames des familles qui étaient autour.

8.Posté par jean pierre le 05/04/2014 15:27 | Alerter
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Pour avoir travaillé des décennies sur les rivières, j'ai un doute quand à la fiabilité des enrochements, une rivière aura envers et contre tout envie de retrouver son lit et sauf à faire comme dans certaine grandes villes ou il existe des canaux bétonnés de grande largeur qui protègent les riverains des crues, les affouillements et la force de l'eau, auront vite fait de déstabiliser les blocs.
Le but premier à mon sens est plus celui de l'extraction que de la protection.

9.Posté par grand simone le 05/04/2014 16:07 | Alerter
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Par manque d'imagination, absence de réflexion à long terme et désinvolture, les gouvernements successifs ont misé sur le tout béton en comptant sur les lits de rivières majoritairement privées pour les massacrer et permettre l'enrichissement indû de quelques uns. Ce serait intéressant que la cour des comptes, aidée d'un expert en environnement indépendant se penche sur ce délicat problème.
Avant que les rivières ne soient "curées" et en réalité dépouillées, il y avait des inondations soft. Depuis les curages et rectifications de rivières sous la surveillance du seul service de l'équipement, les inondations sont devenues très dangereuses.
Il faut dire que la notion de gestion éclairée de l'environnement gêne l'enrichissement rapide de quelques uns.
Il y a urgence à imposer un moratoire et faire en sorte que l'équipement ne soit plus le seul à régner sur les cours d'eau.
Simone Grand

10.Posté par Vahineura le 05/04/2014 18:36 | Alerter
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Je suis tout à fait d'accord avec le Post de Simone Grand.

11.Posté par parapuhi le 05/04/2014 19:39 | Alerter
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biensur qu'il est question de protection des berges monsieur le ministre...hahaha. Au faite, monsieur le ministre, la tape dans dans le dos par Mr Flosse pour l'accélération du projet, ça ne vous a pas luxé l'épaule? Vous en faite pas, les chinois reviennent bientot avec tout plein de Raau tinito pour vous soigner, à condition biensur que leur place d'atimaono soit prete...
à toute :es associations de protection de l'environnement de Papara, soyez prudent mea ma, ça sent le supositoire bien huilé, il n'est plus question de la petite pillule sur ce coup là...
il n'y a qu'a voir la place tatahi d'Atimaono pour comprendre le besoins en alluvions...

12.Posté par lyna le 05/04/2014 19:47 | Alerter
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N'y aurait-il pas un lien avec les futurs énormes besoins de matériaux pour les énormes travaux du Mahana Beach ? Sous le prétexte d'aménager, de contrôler ... on maitrise les possibilités d'extraction par le gouvernement ?

13.Posté par jacquou le 05/04/2014 23:01 | Alerter
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d'accord avec tupai laissons nos riviéres ressemblées a des riviéres , bientôt ce sera les canaux. de venise laissons faire la nature.
de la poudre aux yeux pour mieux exploiter nos richesses en toute légalité , quel honte !!!!!!
comme dit le vice président et je le sens agacé " ils nous presse de faire les choses" donc on fait tout et n'importe quoi cela se résume à ça

14.Posté par Gunther le 06/04/2014 06:34 | Alerter
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Simone, tu n'as pas été déléguée à l'environnement et à la tête de la Direction de l'environnement à une époque ? Qu'as-tu donc fait ? À part encore et toujours donner des leçons...

15.Posté par charles Villierme le 06/04/2014 12:02 | Alerter
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réponse à Simone Grand posté 3
Salut ma Couze. Je ne sais pas d'où tu sors cette vanne mais quand ya des ravagesfait par la nature tout de suite c la faute du Gouvernement (de quelle tendance que ce soit). Je sais que tu es une personne avec beaucoup de compétence mais .....

16.Posté par charles Villierme le 06/04/2014 12:04 | Alerter
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13.posté pr Jacquou
Habites-tu près de la Taharuu. Si oui alors tu es de mauvaise foi, si non alors tais-toi et laisse les riverains parler.
Mauruuru

17.Posté par Pomare a TU Teriihinoïatua Joinville le 06/04/2014 13:50 | Alerter
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Comment créer une Société d' exploitation déguisée à l’échelle industrielle d’extraction de gravats sur nos terres et nos rivières dans la Taharuu et autres , sans compensation accordé aux Propriétaires autochtone dont les terres en amont sont aspirés inexorablement lors des grandes intempéries ! Les travaux d'enrochement de toutes les rivières de Polynésie -Française , ont toutes été payés par les propriétaires fonciers de ses vallées , de par les redevances ponctionné par le Territoire sur le M3 (400 fcp) .
La vente de ces agrégats financent la quasi-totalité du coût global des travaux d’aménagement de la « Taharu’u »… ?
Sans aucune compensation pour les propriétaires spoliés de leurs richesses .
Ce coup de com de la part du Ministre de l'équipement est l'une des plus grandes ARNAQUES fomentés par le gouvernement . Nous dénonçons une exploitation déguisée à l’échelle industrielle d’extraction de gravats sur nos terres et nos rivières dans la Taharuu et autres , sans compensation accordé aux Propriétaires autochtone dont les terres en amont sont aspirés inexorablement depuis des lustres .Cela dure depuis plus de 80 ans . Afin que ne ressurgisse le spectre des contestations et revendications légitime de nos droits ! Et afin de trouver une juste mesure nous propriétaires fonciers dans la Taharuu demandons à rencontrer M. le Ministre de l'Equipement.

18.Posté par grand simone le 06/04/2014 17:40 | Alerter
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Iaora Gunther
En effet, je fus brièvement déléguée à l'environnement où j'ai travaillé surtout sur les sites classés et préparait le traitement des déchets.
Les rivières relevaient et relèvent toujours de la seule compétence de l'équipement, ce qui est anormal car il est juge et partie.
Et je me garderais bien de donner des leçons à qui que ce soit.
Mais une amie désespérée de se voir spoliée de ses terres par le Pays m'a demandé d'étudier les textes même si je ne suis pas juriste.
Ce que j'ai compris en faisant une simple analyse logique de la délib de 2004 et des textent qui la précèdent c'est que le Pays est certes propriétaire de l'eau mais pas des lits de rivière.
Les textes sur lesquels ils se reposent pour saccager notre environnement sont illégaux et il est urgent qu'ils soient abrogés.
ET dire que ce texte de 2004 fut voté par les élus de l'Assemblée qui nous coûtent décidément trop cher pour ce qu'ils ont fait et pas fait, pour ce qu'ils font et ne font pas. On se demande s'ils ont compris ce qu'ils votaient. Le CESC n'a pas réagi, ni le si coûteux Haut Conseil, le Haut Commissariat non plus ni les tribunaux, ni les avocats, notaires et ni la kyrielle de juristes que nous payons avec nos impôts et honoraires.
E mea ma, ces rivières sont une dynamite
Le Pays n'est pas propriétaire et fait comme s'il l'était au détriment des vrais propriétaires (que je ne suis pas).
Simone Grand

19.Posté par tariparau le 06/04/2014 19:27 | Alerter
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Bonsoir,

c'est bien de dénoncer, de protéger, et j'en fait partie. Mais que proposer lorsque nous voulons batir une maison.
activons les PAV pour que les bouteilles en verre finissent en sable. Cependant , pour les grands, travaux, pourquoi ne pas prendre dans le lagon dans des zones défini comme cela s'est fait il y a plusieurs années?

20.Posté par emere cunning le 06/04/2014 21:48 | Alerter
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@jacquou, "Il faut laisser de temps en temps nos rivières ressembler à des rivières".
Facile de parler quand on ne vit pas en bord de rivière. C'est beau, sympa et tout ce qu'on voudra, mais dur dur quand on y vit et que ça tombe sans discontinuer comme c'est le cas dans certains districts. Des fetii sont propriétaires de deux grandes terres bordées d'une rivière sur lesquelles ils se contentaient de planter sans que leurs enfants puissent y construire, celles-ci étant régulièrement inondées par des crues parfois dévastatrices. Dans les années 2000, l'Equipement a procédé au curage du lit et conforté les berges, sacrifiant quelque peu à l'esthétique il est vrai, mais au moins, les années ont passées et les enrochements ont parfaitement tenus. Ils n'ont plus du tout été inquiétés par les inondations à répétition en saison des pluies et ont pu édifier leurs maisons légèrement surélevées, les terres restant gorgées d'eau quand la mauvaise saison s'éternise. Il faudrait de temps en temps savoir ce que l'on veut.

21.Posté par Gabs le 07/04/2014 01:19 | Alerter
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Le gouvernement se servirait de ce projet de consolidation de rivière afin de pouvoir extraire légalement des matériaux qui ne lui appartient pas mais qui est essentiel au démarrage de son méga projet pour touristes milliardaires ? ? ? Naaaaaannnn

Ce serait bien la première fois !

22.Posté par MR TARTONPION le 07/04/2014 08:18 | Alerter
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Tout à fait d'accord avec Simone grand.
il faudrait un peu ouvrir les yeux là !!!
et faire croire que c'est pour le bien de la population...
le pire c'est les gens qui y croient !!!!

23.Posté par emere cunning le 07/04/2014 13:58 | Alerter
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@ Gabs, MR TARTONPION, Simone Grand (brièvement déléguée à l'environnement) et cie,
faux, archi-faux, le gouvernement n'a pas besoin de ces matériaux pour refaire nos routes/pistes/quais, etc, il a une baguette magique qui en fabriquent des tonnes au quart de minute. La seule chose qui me chagrine, c'est qu'il n'y a qu'eux qui profitent de ces infrastructures, si vous avez bien ouverts les yeux, hein Tartonpion.
A vous lire, je comprends chaque jour un peu plus pourquoi Oscar ne se fatiguait qu'à ses petites balades et parties de golf. Oupss, j'oubliais sa machine à fabriquer du sable, mea culpa.