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La Polynésie sera présente à la COP26


Le premier ministre de Tuvalu; Kausea Natano, le président de Palau, Surangel Whipps, le premier ministre d'Australie, Scott Morrison et le premier ministre de Fidji, Josaia Bainimarama représentent la région du Pacifique à la COP26. Ils seront rejoints prochainement par la délégation de Polynésie française.
Le premier ministre de Tuvalu; Kausea Natano, le président de Palau, Surangel Whipps, le premier ministre d'Australie, Scott Morrison et le premier ministre de Fidji, Josaia Bainimarama représentent la région du Pacifique à la COP26. Ils seront rejoints prochainement par la délégation de Polynésie française.
Tahiti, le 2 novembre 2021 – Une délégation locale sera en déplacement à Glasgow, en Ecosse, dans le cadre de la COP26. Elle assistera à des discussions portant sur les priorités climatiques communes de la région Pacifique et sur les thématiques de l'adaptation et de la résilience face au changement climatique.
Ce mardi, la Présidence a annoncé par voie de communiqué qu'une délégation de Polynésie française, composée du délégué aux affaires internationales, européennes et du Pacifique, Manuel Terai, de la responsable du bureau des affaires européennes, Nanihi Masson et du responsable du bureau du Pacifique, Maurice Lau Poui Cheung, sera à la 26e Conférence des parties de la Convention cadre des nations unies sur les changements climatiques (CCUNCC-COP26) qui se tient jusqu'au 12 novembre à Glasgow, en Ecosse. Lors de ce rassemblement, les grandes nations présenteront leurs engagements financiers et leurs plans d'action concrets pour atteindre la neutralité carbone "dans les meilleurs délais". Un événement en lien avec les enjeux du fenua sur la scène internationale.
 
En effet, les pays insulaires du Pacifique sont les premières victimes du réchauffement climatique bien qu'ils ne soient pas de grands émetteurs de gaz à effet de serre. Cependant, ils possèdent une autorité morale qui leur permet de plaider auprès des grandes nations pour que celles-ci limitent leur recours aux énergies fossiles et leurs émissions carboniques. Ainsi, en prenant part à ces dialogues, et malgré le fait qu'elle ne soit pas partie de la CCUNCC, ni signataire de l'Accord de Paris, la délégation du fenua a vocation à montrer l'engagement de la Polynésie française à l'échelle internationale et régionale, "ainsi que ses actions d'atténuation et d'adaptation". Un événement crucial dans le sens où l'Union européenne et la Polynésie française souhaitent la mise en place d'une économie mondiale à faible intensité de carbone et résiliente d'ici à 2050.

DEUX RENDEZ-VOUS

La délégation participera notamment à deux dialogues. Le premier rendez-vous se déroulera samedi et consistera en un dialogue sur les priorités climatiques communes de la région Pacifique. Trois priorités ont été fixées : la limitation du réchauffement climatique à 1,5°C, le maintien des frontières maritimes existantes en cas d'élévation du niveau de la mer et le financement de l'adaptation aux effets du réchauffement climatique. Le deuxième rendez-vous aura lieu mardi prochain et consistera en un dialogue entre l'Association des pays d'outre-mer associés à l'Union européenne (Octa) et l'Union européenne. Il portera sur la thématique de l'adaptation et de la résilience au changement climatique.

DES ACTIONS CONCRETES

Un programme régional sera mis en œuvre dans les pays et territoires d'outre-mer (PTOM) du Pacifique. Dans ce cadre, une allocation 2021-2027 viendra soutenir les "actions susceptibles de créer des emplois et de la croissance, tout en contribuant aux objectifs climatiques et environnementaux, ainsi qu'à la diversification économique, à la résilience et à l'autosuffisance alimentaire". Des actions mises en place pour promouvoir des activités économiques qui contribueraient au développement de l'économie verte et bleue qui s'appuieraient, par exemple, sur les technologies vertes ou des systèmes de consommation durables.

Rédigé par Ariitaimai Peckett le Mardi 2 Novembre 2021 à 19:16 | Lu 1442 fois