PORT-MORESBY, dimanche 19 juillet 2015 (Flash d’Océanie) – La Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui accueillait cette année les 15èmes Jeux du Pacifique, en est aussi ressortie grand vainqueur au classement final des médailles, devant la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française.
Cet événement sportif régional équivalent aux Jeux Olympiques s’est officiellement conclu samedi soir au stade Sir John Guise de Port-Moresby, à l’occasion d’une cérémonie qui, tout comme celle d’ouverture, a aussi fait la part belle à de fastueux défilés et feux d’artifices, en présence de plus de cinq mille athlètes et officiels venus des quelque 24 pays et territoires de cette région.
Là encore, parmi les thèmes privilégiés, figurait en bonne place celui de la célébration de la richesse et de la diversité culturelles non seulement du Pacifique dans son ensemble, mais aussi de la plus grande de ses sous-régions, la Mélanésie, qui rassemble aussi plus de 80 pour cent de la population de l’Océanie insulaire.
Deux semaines durant, du 4 au 18 juillet sur plusieurs sites à Port-Moresby et dans sa grande région, les athlètes ont concouru dans quelque 28 disciplines.
Au plan de la sécurité, aucun incident notable n’a été à signaler, alors que pour cette édition 2015, un effort particulier avait été placé sur la sécurité des sportifs et des visiteurs de tous rangs, venus visiter ce pays souvent considéré comme étant à haut risque.
Des opérations ont été mises sur pied par la police, parfois en collaboration avec l’armée.
Fort de ce qu’elle considère comme une réussite, la Papouasie-Nouvelle-Guinée a aussi annoncé, lors de cette cérémonie d’ouverture, son intention de faire acte de candidature pour héberger un autre événement sportif d’envergure mondiale : les Jeux du Commonwealth, pour leur édition de 2026.
L’annonce officielle a été faite par le Gouverneur Général de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Sir Michael Ogio, dans son discours de clôture.
« La Papouasie-Nouvelle-Guinée peut-elle accueillir les Jeux du Commonwealth ? », a-t-il lancé à la foule en liesse avant de clamer « Oui, ensemble, nous le pouvons ! ».
De son côté, Vidhya Lakhan, Président du Conseil des Jeux du Pacifique, a annoncé la liste des lauréats d’un nouveau classement, concernant les meilleurs athlètes, masculins et féminins, de ces Jeux.
Dans ce palmarès, c’est la nageuse néo-calédonienne Lara Grangeon qui a remporté cette palme.
Chez les hommes, cette distinction a été remise à un nageur local, Ryan Pini, qui a accumulé sept médailles d’or au cours de ces Jeux.
D’ores et déjà, pour les prochains Jeux du Pacifique, en 2019, la capacité du pays hôte, Tonga, à les héberger, a été ces derniers jours remise en question, principalement pour des raisons financières.
Cet aveu est venu du Premier ministre tongien, Akilisi Pohiva, qui a évoqué une « situation financière insatisfaisante » et de nature à compromettre la tenue de ces Jeux à Tonga.
Néanmoins, Lady Robyn Tu'ivakano, Présidente du Comité organisateur tongien, a toutefois réaffirmé ce week-end sa volonté de faite en sorte que cet événement puisse se dérouler dans ce royaume.
Ces 15èmes Jeux du Pacifique ont aussi vu la première participation de l’Australie et la Nouvelle-Zélande, deux géants du sport océanien, dans un nombre restreint d’épreuves, et à titre expérimental.
Selon Andrew Minogue, directeur exécutif au Conseil des Jeux, cette expérience a été de manière générale couronnée de succès, surtout, selon lui, dans la mesure où cette participation restreinte a permis de tirer le niveau de la compétition vers le haut.
Le renouvellement de cette participation pour les Jeux de 2019 n’a pas encore été arrêté.
Il devrait faire l’objet d’une évaluation de la part du Conseil des Jeux.
Ces jeux auront aussi été marqués par des records inhabituels, notamment en football : l’équipe des États Fédérés de Micronésie (EFM), en trois matchs, aura encaissé pas moins de 114 buts.
Les 30 premiers ont été concédés à la Polynésie française, les 38 suivant à Fidji, et, pour couronner ce parcours en forme de chemin de croix, les 46 derniers buts ont été infligés par Vanuatu, sans que les Micronésiens aient à aucun moment réussi à marquer un seul but.
pad
Cet événement sportif régional équivalent aux Jeux Olympiques s’est officiellement conclu samedi soir au stade Sir John Guise de Port-Moresby, à l’occasion d’une cérémonie qui, tout comme celle d’ouverture, a aussi fait la part belle à de fastueux défilés et feux d’artifices, en présence de plus de cinq mille athlètes et officiels venus des quelque 24 pays et territoires de cette région.
Là encore, parmi les thèmes privilégiés, figurait en bonne place celui de la célébration de la richesse et de la diversité culturelles non seulement du Pacifique dans son ensemble, mais aussi de la plus grande de ses sous-régions, la Mélanésie, qui rassemble aussi plus de 80 pour cent de la population de l’Océanie insulaire.
Deux semaines durant, du 4 au 18 juillet sur plusieurs sites à Port-Moresby et dans sa grande région, les athlètes ont concouru dans quelque 28 disciplines.
Au plan de la sécurité, aucun incident notable n’a été à signaler, alors que pour cette édition 2015, un effort particulier avait été placé sur la sécurité des sportifs et des visiteurs de tous rangs, venus visiter ce pays souvent considéré comme étant à haut risque.
Des opérations ont été mises sur pied par la police, parfois en collaboration avec l’armée.
Fort de ce qu’elle considère comme une réussite, la Papouasie-Nouvelle-Guinée a aussi annoncé, lors de cette cérémonie d’ouverture, son intention de faire acte de candidature pour héberger un autre événement sportif d’envergure mondiale : les Jeux du Commonwealth, pour leur édition de 2026.
L’annonce officielle a été faite par le Gouverneur Général de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Sir Michael Ogio, dans son discours de clôture.
« La Papouasie-Nouvelle-Guinée peut-elle accueillir les Jeux du Commonwealth ? », a-t-il lancé à la foule en liesse avant de clamer « Oui, ensemble, nous le pouvons ! ».
De son côté, Vidhya Lakhan, Président du Conseil des Jeux du Pacifique, a annoncé la liste des lauréats d’un nouveau classement, concernant les meilleurs athlètes, masculins et féminins, de ces Jeux.
Dans ce palmarès, c’est la nageuse néo-calédonienne Lara Grangeon qui a remporté cette palme.
Chez les hommes, cette distinction a été remise à un nageur local, Ryan Pini, qui a accumulé sept médailles d’or au cours de ces Jeux.
D’ores et déjà, pour les prochains Jeux du Pacifique, en 2019, la capacité du pays hôte, Tonga, à les héberger, a été ces derniers jours remise en question, principalement pour des raisons financières.
Cet aveu est venu du Premier ministre tongien, Akilisi Pohiva, qui a évoqué une « situation financière insatisfaisante » et de nature à compromettre la tenue de ces Jeux à Tonga.
Néanmoins, Lady Robyn Tu'ivakano, Présidente du Comité organisateur tongien, a toutefois réaffirmé ce week-end sa volonté de faite en sorte que cet événement puisse se dérouler dans ce royaume.
Ces 15èmes Jeux du Pacifique ont aussi vu la première participation de l’Australie et la Nouvelle-Zélande, deux géants du sport océanien, dans un nombre restreint d’épreuves, et à titre expérimental.
Selon Andrew Minogue, directeur exécutif au Conseil des Jeux, cette expérience a été de manière générale couronnée de succès, surtout, selon lui, dans la mesure où cette participation restreinte a permis de tirer le niveau de la compétition vers le haut.
Le renouvellement de cette participation pour les Jeux de 2019 n’a pas encore été arrêté.
Il devrait faire l’objet d’une évaluation de la part du Conseil des Jeux.
Ces jeux auront aussi été marqués par des records inhabituels, notamment en football : l’équipe des États Fédérés de Micronésie (EFM), en trois matchs, aura encaissé pas moins de 114 buts.
Les 30 premiers ont été concédés à la Polynésie française, les 38 suivant à Fidji, et, pour couronner ce parcours en forme de chemin de croix, les 46 derniers buts ont été infligés par Vanuatu, sans que les Micronésiens aient à aucun moment réussi à marquer un seul but.
pad