La motion avait été déposée par Anderson Agiru, Gouverneur de la province d’Hela.
PORT-MORESBY, mercredi 17 juillet 2013 (Flash d’Océanie) – Le Parlement de Papouasie-Nouvelle-Guinée a lancé en fin de semaine dernière un débat concernant l’éventuelle déclaration du christianisme comme seule religion dans cet État mélanésien de sept millions d’habitants, avec en corollaire l’éventualité d’interdiction de tout autre forme de culte.
Vendredi 12 juillet 2013, le Parlement papou a commencé par adopter à l’unanimité une motion visant à lancer une consultation nationale sur les questions de liberté du culte dans ce pays, avec l’intention de demander au peuple si les autres religions que le christianisme devaient ou pas être interdites.
La motion avait été déposée par Anderson Agiru, Gouverneur de la province d’Hela.
Elle a reçu le soutien des députés, tous bords confondus, rapporte la presse locale.
Son adoption devrait normalement être suivie de la création d’une commission parlementaire, chargée de la mise en œuvre de ce processus de consultation, ainsi que d’une mission pour la commission de révision de la Constitution.
M. Agiru, dans sa motion, rappelle que la Constitution, dans sa forme actuelle, proclame la Papouasie-Nouvelle-Guinée État indépendant « aux yeux de Dieu ».
Selon lui, cela signifie aussi que ce pays est un pays chrétien et que par conséquent, la question de savoir si les autres cultes, non-chrétiens, doivent être tolérés, doit se trouver au centre de la réflexion à venir.
Réagissant à l’adoption de cette motion, l'archevêque de Port Moresby, Mgr John Ribat, chef de l’église catholique dans ce pays, s’est déclaré « préoccupé ».
Il a appelé à la prudence en insistant sur le caractère inclusif du terme « religion ».
Sur les sept millions d’habitants de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la grande majorité (96 pour cent) est chrétienne, avec environ 27 pour cent de catholiques, 20 pour cent de luthériens évangéliques.
D’autres églises, comme l’église unifiée, les adventistes du septième jour, l’église de Pentecôte, ou encore l’église anglicane, sont aussi représentées.
Les autres cultes non-chrétiens représentés sont le mouvement de l’église Bahaï, mais aussi plus de deux mille musulmans.
D’autres mouvements tribaux pratiquent des cultes animistes ancestraux.
pad
Vendredi 12 juillet 2013, le Parlement papou a commencé par adopter à l’unanimité une motion visant à lancer une consultation nationale sur les questions de liberté du culte dans ce pays, avec l’intention de demander au peuple si les autres religions que le christianisme devaient ou pas être interdites.
La motion avait été déposée par Anderson Agiru, Gouverneur de la province d’Hela.
Elle a reçu le soutien des députés, tous bords confondus, rapporte la presse locale.
Son adoption devrait normalement être suivie de la création d’une commission parlementaire, chargée de la mise en œuvre de ce processus de consultation, ainsi que d’une mission pour la commission de révision de la Constitution.
M. Agiru, dans sa motion, rappelle que la Constitution, dans sa forme actuelle, proclame la Papouasie-Nouvelle-Guinée État indépendant « aux yeux de Dieu ».
Selon lui, cela signifie aussi que ce pays est un pays chrétien et que par conséquent, la question de savoir si les autres cultes, non-chrétiens, doivent être tolérés, doit se trouver au centre de la réflexion à venir.
Réagissant à l’adoption de cette motion, l'archevêque de Port Moresby, Mgr John Ribat, chef de l’église catholique dans ce pays, s’est déclaré « préoccupé ».
Il a appelé à la prudence en insistant sur le caractère inclusif du terme « religion ».
Sur les sept millions d’habitants de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la grande majorité (96 pour cent) est chrétienne, avec environ 27 pour cent de catholiques, 20 pour cent de luthériens évangéliques.
D’autres églises, comme l’église unifiée, les adventistes du septième jour, l’église de Pentecôte, ou encore l’église anglicane, sont aussi représentées.
Les autres cultes non-chrétiens représentés sont le mouvement de l’église Bahaï, mais aussi plus de deux mille musulmans.
D’autres mouvements tribaux pratiquent des cultes animistes ancestraux.
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