Laval, France | AFP | jeudi 16/07/2020 - Le port du masque est obligatoire depuis jeudi dans les lieux clos recevant du public de six communes de Mayenne après une augmentation inquiétante des cas de Covid-19 dans ce département où une campagne de dépistage massif est en cours.
A l'échelle nationale, le port du masque dans les lieux clos recevant du public deviendra obligatoire dès "la semaine prochaine", a annoncé le Premier ministre Jean Castex lors de sa déclaration de politique générale devant les sénateurs jeudi.
Sous un ciel gris jeudi les rues de Laval sont peu fréquentées mais la majorité des habitants portent un masque comme Magalie, 46 ans, pour qui cette mesure de port obligatoire du masque dans les lieux publics "devrait être étendue à tous les départements".
"Les gestes barrières et le masque, c'est une évidence", assure-t-elle. "Ca me paraît fou que ça soit dans six communes seulement, ça devrait être généralisé."
Le préfet de la Mayenne, Jean-Francis Treffel, a signé mercredi soir un arrêté, à effet immédiat, concernant Laval et cinq communes de sa périphérie. "Le périmètre de l'arrêté, la durée de son application dépendront de l'évolution de la situation sanitaire ainsi que des conditions d'entrée en vigueur de dispositions similaires envisagées au niveau national", précise le préfet.
Une mesure qui n'a pas surpris Charlotte Zambon, 18 ans, assistante commerciale habitant à Laval. "Il faut respecter les gestes barrières, les chiffres m'inquiètent. Nous les jeunes sommes les moins touchés mais il faut se protéger et penser aussi aux autres", explique-t-elle, masque sur le nez en attendant le bus.
"En Mayenne, au début, on n'a pas été touché, les gens ont pris ça à la légère. Lors du déconfinement, il y a eu des pique-niques géants en centre-ville...Il y a eu du relâchement", témoigne Morgane, 29 ans, vendeuse dans une boutique de décoration.
Cette nouvelle mesure la satisfait "même si au niveau du commerce ça va peut être en freiner certains: il y a des réfractaires au port du masque".
"Pas de fatalité"
"Toute la politique menée par l'ARS et la préfecture vise à briser les chaînes de contamination, c'est la priorité. Pour les briser, il faut tester, tracer les personnes contactées et isoler les personnes contaminées", a expliqué le préfet jeudi matin lors d'une conférence de presse.
La Mayenne a dépassé légèrement le seuil d'alerte avec 50,1 nouveaux cas pour 100.000 habitants détectés en sept jours. Le taux de reproduction (R) y est aux alentours de 1,50 contre environ 1,20 au niveau national, a souligné lors de la conférence de presse Jean-Jacques Coiplet, directeur général de l'Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire.
Mais selon lui "il n'y a pas de fatalité et il n'y a pas de raison pour que la Mayenne n'ait pas des indicateurs qui ne baissent pas".
Un plan de dépistage massif de toute la population âgée de plus de 10 ans, soit environ 300.000 personnes, a été lancé en début de semaine dans ce département, avec un rythme de près de 1.200 tests par jour. "C'est considérable !", souligne le directeur général de l'ARS.
Plusieurs clusters ont été identifiés ces dernières semaines en Mayenne, avec à chaque fois des plans de dépistage ciblés. "Ces clusters on les a suivis, repérés, on les a canalisés mais à un moment donné - c'est très difficile à expliquer pourquoi - il y a un certain nombre de cas qu'on n'est pas arrivé à raccrocher. D'où le dépistage en population générale car il permet de nous assurer que ces personnes sont suivies, dépistées", explique M. Coiplet.
Mais "pour l'instant on ne ressent pas de tension sur l'offre de soins, c'est aussi un indicateur". Neuf personnes sont hospitalisées à Laval, "dont deux en réanimation". "Ces chiffres restent très faibles", a-t-il assuré.
A l'échelle nationale, le port du masque dans les lieux clos recevant du public deviendra obligatoire dès "la semaine prochaine", a annoncé le Premier ministre Jean Castex lors de sa déclaration de politique générale devant les sénateurs jeudi.
Sous un ciel gris jeudi les rues de Laval sont peu fréquentées mais la majorité des habitants portent un masque comme Magalie, 46 ans, pour qui cette mesure de port obligatoire du masque dans les lieux publics "devrait être étendue à tous les départements".
"Les gestes barrières et le masque, c'est une évidence", assure-t-elle. "Ca me paraît fou que ça soit dans six communes seulement, ça devrait être généralisé."
Le préfet de la Mayenne, Jean-Francis Treffel, a signé mercredi soir un arrêté, à effet immédiat, concernant Laval et cinq communes de sa périphérie. "Le périmètre de l'arrêté, la durée de son application dépendront de l'évolution de la situation sanitaire ainsi que des conditions d'entrée en vigueur de dispositions similaires envisagées au niveau national", précise le préfet.
Une mesure qui n'a pas surpris Charlotte Zambon, 18 ans, assistante commerciale habitant à Laval. "Il faut respecter les gestes barrières, les chiffres m'inquiètent. Nous les jeunes sommes les moins touchés mais il faut se protéger et penser aussi aux autres", explique-t-elle, masque sur le nez en attendant le bus.
"En Mayenne, au début, on n'a pas été touché, les gens ont pris ça à la légère. Lors du déconfinement, il y a eu des pique-niques géants en centre-ville...Il y a eu du relâchement", témoigne Morgane, 29 ans, vendeuse dans une boutique de décoration.
Cette nouvelle mesure la satisfait "même si au niveau du commerce ça va peut être en freiner certains: il y a des réfractaires au port du masque".
"Pas de fatalité"
"Toute la politique menée par l'ARS et la préfecture vise à briser les chaînes de contamination, c'est la priorité. Pour les briser, il faut tester, tracer les personnes contactées et isoler les personnes contaminées", a expliqué le préfet jeudi matin lors d'une conférence de presse.
La Mayenne a dépassé légèrement le seuil d'alerte avec 50,1 nouveaux cas pour 100.000 habitants détectés en sept jours. Le taux de reproduction (R) y est aux alentours de 1,50 contre environ 1,20 au niveau national, a souligné lors de la conférence de presse Jean-Jacques Coiplet, directeur général de l'Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire.
Mais selon lui "il n'y a pas de fatalité et il n'y a pas de raison pour que la Mayenne n'ait pas des indicateurs qui ne baissent pas".
Un plan de dépistage massif de toute la population âgée de plus de 10 ans, soit environ 300.000 personnes, a été lancé en début de semaine dans ce département, avec un rythme de près de 1.200 tests par jour. "C'est considérable !", souligne le directeur général de l'ARS.
Plusieurs clusters ont été identifiés ces dernières semaines en Mayenne, avec à chaque fois des plans de dépistage ciblés. "Ces clusters on les a suivis, repérés, on les a canalisés mais à un moment donné - c'est très difficile à expliquer pourquoi - il y a un certain nombre de cas qu'on n'est pas arrivé à raccrocher. D'où le dépistage en population générale car il permet de nous assurer que ces personnes sont suivies, dépistées", explique M. Coiplet.
Mais "pour l'instant on ne ressent pas de tension sur l'offre de soins, c'est aussi un indicateur". Neuf personnes sont hospitalisées à Laval, "dont deux en réanimation". "Ces chiffres restent très faibles", a-t-il assuré.