Singapour, Singapour | AFP | samedi 11/06/2022 - La France va renforcer et moderniser ses capacités militaires déployées en Asie Pacifique malgré la crise en Ukraine, a indiqué samedi le ministre des Armées Sébastien Lecornu à Singapour.
"Il y a des craintes chez nos partenaires qui se demandent si la crise en Ukraine pourrait nous détourner de l'Indopacifique, pourrait conduire à ce que la République française revienne sur ses engagements dans l'Indopacifique, il n'en est rien", a dit le ministre interrogé devant le public du forum sur la défense et la sécurité en Asie-Pacifique Shangri-La Dialogue.
L'an prochain "la France continuera le renforcement et la modernisation de nos capacités avec le déploiement permanent, d’ici 2025, de 6 nouveaux patrouilleurs océaniques en Indopacifique, dont deux dès cette année dans le Pacifique, l’un basé en Nouvelle Calédonie, l’autre en Polynésie" pour des "missions de surveillance et de souveraineté", a-t-il détaillé dans un discours.
Outre les capacités modernisées, puisque les quatre patrouilleurs actuellement présents seront remplacés par de nouveaux modèles, la France disposera donc de 2 patrouilleurs de plus dans la région à l'échéance 2025.
"De la même façon, les 5 (avions de reconnaissance) Falcon du Pacifique seront remplacés par 5 nouveaux modèles plus modernes".
Cette année une mission de souveraineté dans le Pacifique, "Pégase 22", est également prévue avec le déploiement combiné de Rafale et d'avions de transport militaire A400 M.
Les forces françaises vont continuer à participer à de multiples exercices multilatéraux, à en organiser certains afin de maintenir "une présence significative dans la région pour montrer l’attachement de la France à la stabilité de la région Asie-Pacifique, a-t-il noté.
La stratégie française dans la région "n’est dirigée contre aucun Etat" mais soutient les dispositifs de défense multilatéraux.
C'est ainsi que la France aimerait rejoindre l'organisation de défense ADMM+, qui rassemble les pays de l'Association des pays d'Asie du Sud-Est (Asean) et huit principales puissances de la région, dont la Chine et les Etats-Unis, a rappelé le ministre.
La France a vu l'an dernier sa stratégie pour s'affirmer dans la région Asie-Pacifique ébranlée par la rupture par l'Australie d'un mégacontrat d'achat de sous-marins français et de l'annonce d'une alliance stratégique, Aukus, entre ce pays, les États-Unis et le Royaume-Uni face aux tensions croissantes avec la Chine.
L'annonce d'un accord de compensation significatif entre Canberra et le constructeur français de sous-marins Naval Group samedi devrait permettre une relance de la coopération avec l'Australie.
"Il y a des craintes chez nos partenaires qui se demandent si la crise en Ukraine pourrait nous détourner de l'Indopacifique, pourrait conduire à ce que la République française revienne sur ses engagements dans l'Indopacifique, il n'en est rien", a dit le ministre interrogé devant le public du forum sur la défense et la sécurité en Asie-Pacifique Shangri-La Dialogue.
L'an prochain "la France continuera le renforcement et la modernisation de nos capacités avec le déploiement permanent, d’ici 2025, de 6 nouveaux patrouilleurs océaniques en Indopacifique, dont deux dès cette année dans le Pacifique, l’un basé en Nouvelle Calédonie, l’autre en Polynésie" pour des "missions de surveillance et de souveraineté", a-t-il détaillé dans un discours.
Outre les capacités modernisées, puisque les quatre patrouilleurs actuellement présents seront remplacés par de nouveaux modèles, la France disposera donc de 2 patrouilleurs de plus dans la région à l'échéance 2025.
"De la même façon, les 5 (avions de reconnaissance) Falcon du Pacifique seront remplacés par 5 nouveaux modèles plus modernes".
Cette année une mission de souveraineté dans le Pacifique, "Pégase 22", est également prévue avec le déploiement combiné de Rafale et d'avions de transport militaire A400 M.
Les forces françaises vont continuer à participer à de multiples exercices multilatéraux, à en organiser certains afin de maintenir "une présence significative dans la région pour montrer l’attachement de la France à la stabilité de la région Asie-Pacifique, a-t-il noté.
La stratégie française dans la région "n’est dirigée contre aucun Etat" mais soutient les dispositifs de défense multilatéraux.
C'est ainsi que la France aimerait rejoindre l'organisation de défense ADMM+, qui rassemble les pays de l'Association des pays d'Asie du Sud-Est (Asean) et huit principales puissances de la région, dont la Chine et les Etats-Unis, a rappelé le ministre.
La France a vu l'an dernier sa stratégie pour s'affirmer dans la région Asie-Pacifique ébranlée par la rupture par l'Australie d'un mégacontrat d'achat de sous-marins français et de l'annonce d'une alliance stratégique, Aukus, entre ce pays, les États-Unis et le Royaume-Uni face aux tensions croissantes avec la Chine.
L'annonce d'un accord de compensation significatif entre Canberra et le constructeur français de sous-marins Naval Group samedi devrait permettre une relance de la coopération avec l'Australie.