Pascal Erhel et Gérald Huioutu
Paris, le 20 juin 2012 - La Délégation de la Polynésie française a inauguré hier en présence de Pascal Erhel, conseiller auprès du ministre de l'Environnement de la Polynésie française, l'exposition « Polynésie, espaces de biodiversité » qui a lieu jusqu'au 13 juillet, dans le cadre de l'édition 2012 du Festival Hotu Mao'hi.
La biodiversité, fil conducteur d'Hotu Ma'ohi 2012
Choisie comme fil conducteur de la deuxième édition du Festival Hotu Ma'ohi, la biodiversité était à l'honneur hier soir, au 28 Bd Saint-Germain à Paris, à l'occasion du vernissage de l'exposition « Polynésie, espaces de biodiversité ».
Inaugurée par Pascal Erhel, conseiller auprès de Jacky Bryant, ministre de l'Environnement de la Polynésie française qui n'avait pu faire le déplacement en raison de sa participation à la Conférence des Nations Unies sur le développement durable qui se tient du 20 au 22 juin à Rio, « Polynésie, espaces de biodiversité » propose une incursion pédagogique autour des richesses de la faune et de la flore endémiques des archipels polynésiens. Une biodiversité exceptionnelle mais aujourd'hui menacée par la conjugaison de nombreux facteurs : introduction d'espèces envahissantes, destruction des habitats naturels (notamment sur les bandes littorales, réchauffement climatique, etc.). Ainsi, la Polynésie est la collectivité d'outre-mer qui comptabilise le plus grand nombre d'espèces animales et végétales éteintes ou menacées de toutes les collectivités françaises. C'est par ailleurs l'un des territoires les plus inquiété par l'élévation du niveau marin.
La biodiversité, fil conducteur d'Hotu Ma'ohi 2012
Choisie comme fil conducteur de la deuxième édition du Festival Hotu Ma'ohi, la biodiversité était à l'honneur hier soir, au 28 Bd Saint-Germain à Paris, à l'occasion du vernissage de l'exposition « Polynésie, espaces de biodiversité ».
Inaugurée par Pascal Erhel, conseiller auprès de Jacky Bryant, ministre de l'Environnement de la Polynésie française qui n'avait pu faire le déplacement en raison de sa participation à la Conférence des Nations Unies sur le développement durable qui se tient du 20 au 22 juin à Rio, « Polynésie, espaces de biodiversité » propose une incursion pédagogique autour des richesses de la faune et de la flore endémiques des archipels polynésiens. Une biodiversité exceptionnelle mais aujourd'hui menacée par la conjugaison de nombreux facteurs : introduction d'espèces envahissantes, destruction des habitats naturels (notamment sur les bandes littorales, réchauffement climatique, etc.). Ainsi, la Polynésie est la collectivité d'outre-mer qui comptabilise le plus grand nombre d'espèces animales et végétales éteintes ou menacées de toutes les collectivités françaises. C'est par ailleurs l'un des territoires les plus inquiété par l'élévation du niveau marin.
« Se rappeler une part de son passé pour avancer dans notre futur »
Devant une assistance conquise, Pascal Erhel a tout d'abord rappelé le contenu de l'exposition, à savoir, un focus autour de deux aires protégées naturelles : celle d'Eiao, dite l'île rouge, sur l'Archipel des Marquises ainsi que le massif du Mont Marau sur l'Archipel de la Société, au Nord-Ouest de Tahiti. Sans oublier les plateaux du Te Mehani, sites emblématiques de l'île de Raiatea. Rappelons que bordés d'impressionnantes falaises et reconnus comme les plus imposants de Polynésie française, les plateaux de Te Mehani sont une spécificité géologique majeure de cette île et constituent l'un des hauts lieux de la biodiversité en Polynésie française. Ils abritent notamment le Tiare Apetahi, fleur endémique de Raiatea, aujourd'hui menacée de disparition.
L'occasion, pour Pascal Erhel, de revenir sur les liens entre l'Homme et la nature et sur l'importance de continuer les efforts de sensibilisation pour préserver un environnement fragilisé: « Autrefois, nous connaissions ce qu'était la gestion des ressources. Nous savions d'où nous venions. Je reste persuadé que se rappeler une partie de son passé peut nous permettre d'avancer dans notre futur ».
Devant une assistance conquise, Pascal Erhel a tout d'abord rappelé le contenu de l'exposition, à savoir, un focus autour de deux aires protégées naturelles : celle d'Eiao, dite l'île rouge, sur l'Archipel des Marquises ainsi que le massif du Mont Marau sur l'Archipel de la Société, au Nord-Ouest de Tahiti. Sans oublier les plateaux du Te Mehani, sites emblématiques de l'île de Raiatea. Rappelons que bordés d'impressionnantes falaises et reconnus comme les plus imposants de Polynésie française, les plateaux de Te Mehani sont une spécificité géologique majeure de cette île et constituent l'un des hauts lieux de la biodiversité en Polynésie française. Ils abritent notamment le Tiare Apetahi, fleur endémique de Raiatea, aujourd'hui menacée de disparition.
L'occasion, pour Pascal Erhel, de revenir sur les liens entre l'Homme et la nature et sur l'importance de continuer les efforts de sensibilisation pour préserver un environnement fragilisé: « Autrefois, nous connaissions ce qu'était la gestion des ressources. Nous savions d'où nous venions. Je reste persuadé que se rappeler une partie de son passé peut nous permettre d'avancer dans notre futur ».
« La culture, pilier majeur de la préservation de la biodiversité »
Dans son discours, Pascal Erhel a également remercié la Délégation pour son travail de valorisation du patrimoine naturel de la Polynésie française au moment même où les médias sont les plus sensibles au sujet, en raison de la tenue de la Conférence Rio + 20, et dans le cadre de laquelle Monsieur Jacky Bryant représente le Pays au sein de la Délégation française. Il a aussi indiqué que ce dernier aborderait durant ce sommet, plusieurs thèmes majeurs dont la culture, « pilier majeur de préservation dans le développement durable, le changement climatique et la biodiversité », toujours selon Pascal Erhel.
Parmi les invités étaient présents Michel Hignette, Directeur de l'Aquarium tropical, des représentants des ministères des Outre-mer et de l'Ecologie, de différentes ONG, ainsi que des spécialistes de l'environnement dont certains animeront des conférences dans le cadre de « Polynésie, espaces de biodiversité ».
« Polynésie, espaces de biodiversité » se tient à La Délégation de la Polynésie française à Paris jusqu'au 13 juillet dans le cadre du Festival Hotu Ma'ohi 2012.
Dans son discours, Pascal Erhel a également remercié la Délégation pour son travail de valorisation du patrimoine naturel de la Polynésie française au moment même où les médias sont les plus sensibles au sujet, en raison de la tenue de la Conférence Rio + 20, et dans le cadre de laquelle Monsieur Jacky Bryant représente le Pays au sein de la Délégation française. Il a aussi indiqué que ce dernier aborderait durant ce sommet, plusieurs thèmes majeurs dont la culture, « pilier majeur de préservation dans le développement durable, le changement climatique et la biodiversité », toujours selon Pascal Erhel.
Parmi les invités étaient présents Michel Hignette, Directeur de l'Aquarium tropical, des représentants des ministères des Outre-mer et de l'Ecologie, de différentes ONG, ainsi que des spécialistes de l'environnement dont certains animeront des conférences dans le cadre de « Polynésie, espaces de biodiversité ».
« Polynésie, espaces de biodiversité » se tient à La Délégation de la Polynésie française à Paris jusqu'au 13 juillet dans le cadre du Festival Hotu Ma'ohi 2012.
