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« L’expérience au service de l’innovation »


 Tahiti le 27 mai 2023 – La construction d’un nouveau bâtiment, la mise en place du dispositif d’apprentissage, l’aéroport international de Tahiti-Faa’a sont autant de projets que met en avant la liste “Les Entreprises Réunies” pour gagner les élections consulaires du 27 juin, avec un bilan “satisfaisant” de ces dernières années à la tête de la CCISM.  
 
La liste “Les Entreprises Réunies” en lice pour le renouvellement des membres de la CCISM avec comme tête de liste le président sortant Stéphane Chin Loy a présenté ses candidats vendredi. Stéphane Chin Loy, en place depuis plus de dix ans est inscrit dans le collège des métiers, Robert Tanseau dans celui du commerce, Éric Malmezac pour ce qui est de l’industrie et enfin Clet Wong le collège des services. 

Un dispositif d’apprentissage

Le président sortant a présenté son bilan en mettant en avant l’activité de l’école de commerce : “Nous sommes fiers d’avoir pu engranger depuis ces années plus de 200 diplômés qui sont nos futurs chefs d’entreprise”, affirme-t-il, avec selon lui une ouverture d’une entreprise pour à peu près 20% d’entre eux. “Ce qui est important c’est que c’est le pays qui en bénéficie.” Il rappelle qu’un partenariat existait avec la Nouvelle-Calédonie mais “on ne les récupérait pas. D’où la décision en 2018 du lancement de la formation”. Plus de 10 000 chefs d’entreprise ont eux aussi été formés, et ce “gratuitement” notamment pendant la période Covid.

Le dispositif d’apprentissage devrait bientôt voir le jour à la CCISM selon le président sortant Stéphane Chin Loy. “Ce dispositif d’apprentissage c’est la transmission du savoir-faire”, assure-t-il. “Un coiffeur, normalement c’est par l’apprentissage qu’il transmet son savoir-faire.” Selon le candidat, il existe au fenua tout un ensemble de professions pour lequel ces formations pourraient être mises en place “ce qui permet de renouveler et surtout d’apporter toutes les modernités dans telle ou telle profession (…). Pour l’apprentissage on a pratiquement un taux d’insertion de 80%. Pour le CAE c’est zéro”.

Un bâtiment pour régler le problème du Kbis

Depuis plusieurs mois les patentés et les entreprises ont à faire à “la lenteur administrative” pour avoir un numéro Kbis. Pour y remédier, a liste “Les Entreprises Réunies” de Stéphane Chin Loy propose la construction d’un nouveau bâtiment dans lequel “l’ensemble des services en accompagnement des entreprises” sera installé et “s’engage” à ce que “ce formulaire vital (…) puisse se faire dans un délai le plus rapide’ qui est de 48 heures tout comme en Nouvelle-Calédonie. Ce bâtiment sera “un guichet unique” où les professionnels seront accompagnés, orientés avec notamment la mise en place d’une cellule spécifique d’aide aux entreprises en difficulté, un service de conciliation “pour trouver les meilleures solutions avant que ces entreprises passent en redressement ou en liquidation”, développe le candidat à sa propre succession à la tête de la CCISM.
Ce bâtiment hébergera également toutes les formations tout comme la Poly 3D qui est “la matière grise du fenua, prêts à relever les défis à l’international”, compare Stéphane Chin Loy ou encore la Polynesian Factory qui, selon lui, voit la création de 60 entreprises innovantes annuellement. “On n’est pas loin de 500 millions de chiffre d’affaires uniquement dans ce nouveau secteur prometteur pour la Polynésie. Nous voulons que nos jeunes entreprises puissent se développer.” Le candidat craint même qu’avec ce nouveau bâtiment, d’ici deux à trois ans, “on sera toujours en manque de place”.
Pour rappel, la CCISM compte entre 50 et 55 employés, les CDD compris et son budget annuel varie entre 800 et 900 millions de Fcfp.

Aéroport Tahiti-Faa'a: "relancer toute la consultation "

Si vous n’avez pas l’aéroport, vous êtes prêt à faire un recours ?
“On est un groupement de quatre partenaires et nous avons décidé non pas simplement de faire un recours pour faire un recours mais c’est que le cahier des charges qui a servi à cet appel d’offres est vicié dans tous les sens. Même si demain, on nous le donnait, on ne le prendrait pas, car les deux autres candidats nous attaqueraient sur le fondement du cahier des charges de cet appel d’offres. Ce qu’on a demandé à l’État, et ce qui est le plus censé, c’est de relancer toute la consultation pour que chacun puisse reproposer de nouveaux projets et que le meilleur gagne. Mais dans des conditions bien claires et précises.”
 

Rédigé par Vaite Urarii Pambrun le Lundi 29 Mai 2023 à 12:21 | Lu 2150 fois