L'épidémie de grippe en cours, qui n'a pas encore franchi son pic en France métropolitaine, a toutefois diminué dans deux régions, tandis qu'elle est déjà terminée en Corse, selon l'Institut de Veille Sanitaire (InVS).
L'épidémie grippale perdure en métropole, même si l'activité grippale diminue dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, alors que c'est la fin de l'épidémie en Corse, note l'InVS mercredi dans son bulletin hebdomadaire.
L'institut relève toutefois une augmentation du nombre de consultations en médecine de ville et une diminution des passages aux urgences et des hospitalisations, et précise que l'épidémie est "majoritairement liée aux virus de type B et sans signe apparent de gravité".
Depuis le 1er novembre 2015, 389 cas graves ont été admis en réanimation, "infectés majoritairement par un virus A" et 42 personnes sont décédées dont 29 atteintes par un virus A et 13 par un virus B.
"La plupart des patients avait des facteurs de risque. La moyenne d'âge était de 53 ans (1 mois à 100 ans). Une majorité d'entre eux (222 patients) n'était pas vaccinée", précise l'InVS.
Selon le réseau de surveillance Sentinelles-Inserm, qui ne prend en compte que les grippes avec fièvre supérieure à 39 degrés, 1.170.000 personnes ont consulté un médecin pour des syndromes grippaux en six semaines d'épidémie, dont 241.000 nouveaux cas la semaine dernière.
Les régions les plus touchées la semaine, selon le réseau Sentinelles, étaient le Nord-Pas-de-Calais (648 cas pour 100.000 habitants) la Champagne-Ardenne (592) et la Provence- Alpes-Côte-d'Azur (540).
L'Institut de recherche pour la valorisation des données de santé (Irsan), qui se base sur des données fournies en temps réel par SOS Médecins, évalue pour sa part, à partir de critères plus larges, le nombre de gens touchés par la grippe à 1,7 million de personnes touchées à la date du 7 mars.
Avec AFP
