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PAPEETE, le 3 avril 2014 – Au tribunal correctionnel de Papeete ce mercredi, deux planteurs de paka de Mahina interpellés la veille étaient jugés en comparution immédiate. Ils sont jugés ensemble car c’est la même descente de gendarmerie qui a entraîné leur chute. Ce n’est pas une coïncidence : F.P. et T.T. étaient voisins. « Nous deux on a des problèmes, alors on s’entraide sur l’alimentaire, le café, le sucre. Quand en novembre j’ai appris que j’avais deux ans de loyer en retard à payer je lui ai demandé 37 plants de paka, pour rembourser. Je reconnais mon erreur » lance F.P. en guise d’explication. Son petit commerce lui rapportait, depuis deux ans, environ 70 000 Fcfp par mois. C’est finalement pour 826 grammes de cannabis qu’il chute. L’homme a une petite fille de 9 ans à sa charge, un CDI de magasinier et n’a pas d’antécédents dans la drogue. Il assure lors de l’audience que « enfermé dans le cachot des gendarmes je me suis dit que ça me servirait de leçon. » Il écope finalement d’une peine de 2 ans avec sursis et d’une amende douanière de 826 000 Fcfp.
Son voisin un peu trop serviable, T.T., a lui été arrêté avec 2 kilos de paka qui, il l’assure, étaient destinés à sa consommation personnelle. Pourtant il déclare au juge ne pas fumer beaucoup. Il avait certes 50 plants de cannabis dans ses serres, mais son avocate assure que « tous les plants ne donnent pas. » La surproduction était laissée à pourrir assure T.T.. Ni famille ni amis n’en profitaient. Son histoire ne convainc pas spécialement le juge mais il reste clément et le condamne à 18 mois de prison avec sursis, 210 heures de travaux d’intérêt général et 2 millions de francs cfp d’amende douanière.
Son voisin un peu trop serviable, T.T., a lui été arrêté avec 2 kilos de paka qui, il l’assure, étaient destinés à sa consommation personnelle. Pourtant il déclare au juge ne pas fumer beaucoup. Il avait certes 50 plants de cannabis dans ses serres, mais son avocate assure que « tous les plants ne donnent pas. » La surproduction était laissée à pourrir assure T.T.. Ni famille ni amis n’en profitaient. Son histoire ne convainc pas spécialement le juge mais il reste clément et le condamne à 18 mois de prison avec sursis, 210 heures de travaux d’intérêt général et 2 millions de francs cfp d’amende douanière.
