Paris, France | AFP | jeudi 15/12/2022 - Le produit intérieur brut (PIB) de la France devrait se contracter de 0,2% au quatrième trimestre, pénalisé notamment par une consommation des ménages en berne dans un contexte de forte inflation qui atteindra un pic à 7% sur un an début 2023, a indiqué jeudi l'Insee.
Alors qu'elle était jusqu'ici vue atone en fin d'année, l'activité économique devrait échapper à la récession, définie comme deux trimestres consécutifs dans le rouge, grâce à un léger rebond attendu du produit intérieur brut (PIB), de 0,1% au premier trimestre de 2023 puis de 0,3% au deuxième.
En ce qui concerne 2022, "il s'agirait au quatrième trimestre d'un fléchissement mais pas d'une rupture", selon Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l'Insee. C'est "un rhume passager dont en général on se remet", a-t-il illustré jeudi à l'occasion d'une conférence de presse.
Dans sa note de conjoncture, l'Institut national de la statistique a également revu en légère baisse sa prévision de croissance pour l'ensemble de 2022, qu'il voit désormais à 2,5% (contre 2,6% précédemment), soit 0,2 point de moins que celle du gouvernement.
Après une croissance du PIB de 0,2% au troisième trimestre, l'activité devrait pâtir entre octobre et décembre d'un recul de la production industrielle et d'une nette contraction de la consommation des ménages, son moteur traditionnel, sous l'effet de prix de l'énergie certes en repli, mais demeurant à des niveaux élevés depuis l'invasion russe de l'Ukraine.
Début 2023, le rebond dans le raffinage après les grèves de l'automne, le redémarrage de plusieurs réacteurs nucléaires actuellement en maintenance ainsi qu'une légère reprise de la consommation des ménages devraient remettre un peu d'huile dans les rouages de l'économie.
L'inflation, qui s'est stabilisée à 6,2% sur un an en novembre, continuera de progresser jusqu'à 7% début 2023 avant de commencer à reculer à partir de mars pour atteindre 5,5% en juin.
Face à la flambée des prix, le pouvoir d'achat des ménages résisterait en fin d'année (+0,7% selon l'indicateur par "unité de consommation", qui prend en compte la composition des foyers), soutenu par les dispositifs d'aide du gouvernement en matière d'énergie ou des mesures comme la suppression de la redevance audiovisuelle. Il fléchirait ensuite au premier semestre 2023.
Le gouvernement table sur une croissance de 1% en 2023, un scénario jugé trop optimiste par de nombreux instituts économiques.
Alors qu'elle était jusqu'ici vue atone en fin d'année, l'activité économique devrait échapper à la récession, définie comme deux trimestres consécutifs dans le rouge, grâce à un léger rebond attendu du produit intérieur brut (PIB), de 0,1% au premier trimestre de 2023 puis de 0,3% au deuxième.
En ce qui concerne 2022, "il s'agirait au quatrième trimestre d'un fléchissement mais pas d'une rupture", selon Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l'Insee. C'est "un rhume passager dont en général on se remet", a-t-il illustré jeudi à l'occasion d'une conférence de presse.
Dans sa note de conjoncture, l'Institut national de la statistique a également revu en légère baisse sa prévision de croissance pour l'ensemble de 2022, qu'il voit désormais à 2,5% (contre 2,6% précédemment), soit 0,2 point de moins que celle du gouvernement.
Après une croissance du PIB de 0,2% au troisième trimestre, l'activité devrait pâtir entre octobre et décembre d'un recul de la production industrielle et d'une nette contraction de la consommation des ménages, son moteur traditionnel, sous l'effet de prix de l'énergie certes en repli, mais demeurant à des niveaux élevés depuis l'invasion russe de l'Ukraine.
Début 2023, le rebond dans le raffinage après les grèves de l'automne, le redémarrage de plusieurs réacteurs nucléaires actuellement en maintenance ainsi qu'une légère reprise de la consommation des ménages devraient remettre un peu d'huile dans les rouages de l'économie.
L'inflation, qui s'est stabilisée à 6,2% sur un an en novembre, continuera de progresser jusqu'à 7% début 2023 avant de commencer à reculer à partir de mars pour atteindre 5,5% en juin.
Face à la flambée des prix, le pouvoir d'achat des ménages résisterait en fin d'année (+0,7% selon l'indicateur par "unité de consommation", qui prend en compte la composition des foyers), soutenu par les dispositifs d'aide du gouvernement en matière d'énergie ou des mesures comme la suppression de la redevance audiovisuelle. Il fléchirait ensuite au premier semestre 2023.
Le gouvernement table sur une croissance de 1% en 2023, un scénario jugé trop optimiste par de nombreux instituts économiques.