Me Bennouar, avocat de C. Vernaudon
La chambre de l’instruction étudiait mardi matin la deuxième demande de remise en liberté du représentant UPLD et maire de Taiarapu Ouest Clarenntz Vernaudon, placé en détention provisoire depuis le 15 juin dernier. Son avocat, Me Bennouar, estime que le maintien en détention de son client « ne se justifie pas actuellement ». Il demande des expertises techniques qui permettraient d’établir « objectivement » la réalité des fraudes présumées à la défiscalisation.
Pour Me Bennouar, les juges feraient dans ce dossier un « très sérieux problème d’appréciation ». « On parle de fraude à la défiscalisation mais aucune expertise technique n’est intervenue » affirme l’avocat de Clarenntz Vernaudon. Soupçonné d’être le complice de Thierry Pageau dans une affaire de fraude à la défiscalisation, Clarenntz Vernaudon aurait constitué de faux dossiers de défiscalisation par le biais de sa société "Taiarapu Marine". « On nous parle de navires fictifs mais on découvre au gré des procès verbaux versés au dossier qu’ils existent réellement » affirme l’avocat, pour qui « les enquêteurs restent au stade de sentiment ».
La chambre rendra son délibéré mercredi matin. Une confrontation doit avoir lieu avec Thierry Pageau le 7 octobre. Les juges « essaient juste d’organiser des confrontations de personnes qui se sont déjà livrées les unes et les autres dans le cadre de l’enquête ou de l’information judiciaire » regrette Me Bennouar, qui ne pense pas « que ces confrontations permettront d’aboutir à la manifestation de la vérité ».
Pour Me Bennouar, les juges feraient dans ce dossier un « très sérieux problème d’appréciation ». « On parle de fraude à la défiscalisation mais aucune expertise technique n’est intervenue » affirme l’avocat de Clarenntz Vernaudon. Soupçonné d’être le complice de Thierry Pageau dans une affaire de fraude à la défiscalisation, Clarenntz Vernaudon aurait constitué de faux dossiers de défiscalisation par le biais de sa société "Taiarapu Marine". « On nous parle de navires fictifs mais on découvre au gré des procès verbaux versés au dossier qu’ils existent réellement » affirme l’avocat, pour qui « les enquêteurs restent au stade de sentiment ».
La chambre rendra son délibéré mercredi matin. Une confrontation doit avoir lieu avec Thierry Pageau le 7 octobre. Les juges « essaient juste d’organiser des confrontations de personnes qui se sont déjà livrées les unes et les autres dans le cadre de l’enquête ou de l’information judiciaire » regrette Me Bennouar, qui ne pense pas « que ces confrontations permettront d’aboutir à la manifestation de la vérité ».
