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" L'arbre de vie " par Frédéric Précloux, Chiropracteur à Papeete


Photo d'illustration
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PAPEETE, le 22 novembre 2016. PRÉCLOUX, D.C.(Doctor of Chiropractic) Chiropracteur diplômé de Los Angeles (1986)
« La colonne vertébrale est l’arbre de vie » est une métaphore classique, connue et respectée de la langue française. Mais, que se cache de si mystérieux derrière cette phrase d’apparence toute simple ?

Avant toute chose, il est nécessaire de savoir que nous sommes vivants parce que notre cerveau fonctionne. En effet, le jour où notre cerveau ne fonctionnera plus, nous serons tout simplement déclarés « décédés ».

Ce qui signifie que la vie qui circule en nous tire son origine de notre cerveau. Puis, cette vie s’écoule directement dans notre moelle épinière, protégée par notre colonne vertébrale. Elle descend ensuite vers les différentes parties de notre corps, grâce aux racines nerveuses sortant de chaque côté de la colonne vertébrale, par un trou constitué de 2 vertèbres superposées.

Si la première de ces vertèbres, se trouve quelque peu décalée par rapport à la seconde, on évoquera une « subluxation vertébrale ». Cette subluxation génère un rétrécissement du trou, responsable du pincement, ou de l’irritation du nerf. Au final, ce nerf irrité sera la source de notre problème…

Selon le niveau vertébral de la subluxation, cela pourra créer une lombalgie, un torticolis ou encore une migraine. L’intelligence innée de notre corps, dont le siège est dans le système nerveux central et qui se trouve d’une infinie sagesse, réussira le plus souvent à s’extirper d’un mauvais blocage, par elle même.

Cela pourra prendre un certain nombre de jours, de semaines voire de mois. Mais en général, la personne pourra refonctionner à peu près correctement. L’alignement sera loin d’être comme à l’origine. En général, il se rétabli d’environ 75%, mais cela suffira à la personne pour retrouver une vie à peu près normale, sans pour autant faire d’excès.

Mais alors, où seront passés les 25% de mobilité absents à l’appel. En fait, ces 25% manquants, vont commencer à s’inscrire dans le système nerveux de la personne. Celle-ci devra s’habituer à fonctionner avec 75% seulement de mobilité, bon gré mal gré. Lorsqu’une autre subluxation surviendra à un autre endroit de sa colonne vertébrale, son intelligence innée appréhendera la situation, exactement de la même façon !

En réalité, dans l’examen quotidien de nos patients trentenaires, il est courant de remarquer 25% de perte de la mobilité initiale du bas du dos, ainsi que de la nuque.
Les personnes s’offrent même le luxe d’ignorer l’état précis de leur situation vertébrale déclinante. Il est fréquent qu’un jour, à 35 ans, en se baissant pour ramasser un stylo, elle se dise : « Tiens, je n’arrive plus à toucher le sol avec mes mains, Oh, ça doit être le manque d’exercice, ou l’âge, ou les 2 … »

Eh voilà ! Un nouvel être humain vient de franchir un cap délétère. Il a fini non seulement par accepter cette raideur nouvellement acquise, mais a aussi normalisé son acceptation. L’âge, il a bon dos, l’âge…

Dorénavant, cette personne va devoir vivre avec une mobilité réduite, et les épisodes de blocages vont pouvoir se répéter, à intervalles plus ou moins réguliers.
A 50 ans, la personne aura généralement conscience, d’avoir perdu une bonne partie de sa mobilité par rapport à sa jeunesse. Mais, comme nous l’avons vu, elle se dit que c’est l’âge, et que c’est normal…

Lorsqu’un arbre est en pleine santé, ça se voit, il est verdoyant et bien enraciné dans la terre qui le nourrit. Sa sève circule librement de ses racines vers sa canopée, c’est-à-dire du bas vers le haut et de l’intérieur vers l’extérieur.

Cette sève source de toute vie, va développer de nouveaux bourgeons qui vont croître, pour devenir de nouvelles branches. Ces nouvelles cellules issues de la sève-source de vie, sont la preuve que la vie circule dans l’arbre. Lorsque l’on admire un arbre solide et verdoyant, on se dit qu’il est plein de vitalité. Mais, il ne faut pas s’arrêter uniquement à ce que l’on voit, car comme dans la Fable de la Fontaine : « Le chêne et le roseau », on apprend que la qualité la plus importante pour durer dans le temps, n’est pas la rigidité mais avant tout la flexibilité : « Le roseau fléchit, mais ne rompt pas », tandis que la foudre a en un instant couché notre chêne à terre.

Il en va de même avec notre colonne vertébrale, notre arbre de vie à nous. Le plus important pour qu’il puisse conserver sa jeunesse et sa vigueur, est d’entretenir une puissante flexibilité. D’ailleurs, la colonne vertébrale ne ressemble t’elle pas à une sorte de bambou, symbole à la fois de solidité et de souplesse ?

Le rôle du Chiropracteur est d’analyser la colonne vertébrale de ses patients de la manière la plus professionnelle. Suite à une anamnèse, un examen clinique approfondi, et une lecture des radiographies, il devra détecter et répertorier les subluxations présentes. Puis, le chiropracteur aura pour but de les éliminer, en restaurant la mobilité articulaire de manière exigeante. L’objectif étant de faire refonctionner l’ensemble de la mécanique vertébrale et articulaire, de la façon la plus proche de l’état initial, celui de la jeunesse.

Oui, car le mouvement c’est la vie !
En donnant à son corps le réglage vertébral qu’il mérite, on lui permet de fonctionner au mieux, autorisant ainsi la vie à s’exprimer pleinement.

Posons-nous la seule et véritable question qui compte : Où se trouve le meilleur investissement que nous puissions réaliser au cours de notre vie ? Cet investissement se trouve t-il à l’extérieur, dans la pierre ou encore dans l’art ? A moins qu’il ne se trouve bien plus proche et bien plus accessible qu’on ne le pense. Qu’avons nous de plus précieux dans notre vie que notre vie ? Soudainement, et très naturellement, notre arbre de vie peut s’inscrire rapidement sur la liste de nos priorités dans notre vie. C’est étonnant !

Notre colonne vertébrale est une mécanique de précision, mais aussi notre arbre de vie. Lorsque notre mécanique est bien réglée, nous bénéficions d’un système nerveux libéré de ses interférences. La vie peut alors librement circuler du cerveau vers la moelle épinière, vers l’ensemble des nerfs du corps. C’est-à-dire de haut en bas, et de l’intérieur vers l’extérieur. Ce subtil équilibre permet de toujours se sentir bien dans sa peau et bien dans sa tête ! Vous voyez, la chiropratique n’est pas qu’une thérapie, c’est un véritable mode de vie et de pensée, qui aide à gérer sa vie de façon naturelle et responsable.

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Tel : 40 42 23 30 – Site Web: http://www.chiropratiquedoucetahiti.pf

Rédigé par Frédéric Précloux le Mardi 22 Novembre 2016 à 07:53 | Lu 1745 fois