Washington, États-Unis | AFP | mardi 21/01/2025 - La probable future ambassadrice américaine à l'ONU Elise Stefanik a raillé mardi la "gangrène antisémite" qui affecterait selon elle l'organisation internationale et a réaffirmé son indéfectible soutien à Israël dans son conflit avec les Palestiniens.
Cette élue de New York, nommée à seulement 40 ans par le président Donald Trump pour représenter Washington aux Nations unies, a maintes fois fait parler d'elle pour ses positions ultra pro-israéliennes et sa défense des juifs américains et à l'étranger.
"C'est l'une des raisons pour lesquelles, dans mes discussions avec le président Trump, je m'intéressais à ce poste: si vous regardez la gangrène antisémite au sein des Nations unies, il y a plus de résolutions visant Israël que contre tous les pays et crises confondus", a affirmé la républicaine, lors d'une audition de confirmation devant la commission des Affaires étrangères du Sénat.
Mme Stefanik a aussi reconnu être sur la même ligne que des ministres israéliens d'extrême droite, qui pensent que leur pays a un "droit biblique sur la Cisjordanie". Elle a botté en touche lorsque les sénateurs l'ont interrogée sur le droit des Palestiniens à disposer d'un Etat.
Le jour où Donald Trump avait nommé Mme Stefanik à l'ONU, mi-novembre, il avait aussi désigné ambassadeur en Israël l'ex-gouverneur de l'Arkansas Mike Huckabee, proche des milieux israéliens procolonisation. Il déclarait en 2017: "la Cisjordanie occupée, ça n'existe pas. Il y a la Judée et la Samarie", nom biblique que des Israéliens utilisent.
Mme Stefanik et M. Huckabee doivent encore être confirmés par le Sénat, où les républicains disposent d'une majorité.
Pour la parlementaire new-yorkaise, cela devrait être une formalité, d'autant qu'elle peut compter sur le soutien du sénateur démocrate de Pennsylvanie, John Fetterman.
Elue à la Chambre en 2014, Elise Stefanik s'est affirmée comme une ardente trumpiste.
Elle avait défendu le président Trump sous son premier mandat, lors de sa première procédure en destitution en 2019, puis avait refusé de certifier la présidentielle remportée en 2020 par le démocrate Joe Biden.
Et fin 2023, avec d'autres républicains, elle avait poussé à la démission trois présidentes de grandes universités américaines, dont Harvard, accusées de ne pas en avoir fait assez contre ce qu'elle a décrit comme un antisémitisme sur les campus depuis la guerre dans la bande de Gaza.
Elle avait déjà accusé l'ONU de "croupir dans l'antisémitisme", lui valant les félicitations d'Israël, qui a des relations exécrables avec l'organisation multilatérale.
Cette élue de New York, nommée à seulement 40 ans par le président Donald Trump pour représenter Washington aux Nations unies, a maintes fois fait parler d'elle pour ses positions ultra pro-israéliennes et sa défense des juifs américains et à l'étranger.
"C'est l'une des raisons pour lesquelles, dans mes discussions avec le président Trump, je m'intéressais à ce poste: si vous regardez la gangrène antisémite au sein des Nations unies, il y a plus de résolutions visant Israël que contre tous les pays et crises confondus", a affirmé la républicaine, lors d'une audition de confirmation devant la commission des Affaires étrangères du Sénat.
Mme Stefanik a aussi reconnu être sur la même ligne que des ministres israéliens d'extrême droite, qui pensent que leur pays a un "droit biblique sur la Cisjordanie". Elle a botté en touche lorsque les sénateurs l'ont interrogée sur le droit des Palestiniens à disposer d'un Etat.
Le jour où Donald Trump avait nommé Mme Stefanik à l'ONU, mi-novembre, il avait aussi désigné ambassadeur en Israël l'ex-gouverneur de l'Arkansas Mike Huckabee, proche des milieux israéliens procolonisation. Il déclarait en 2017: "la Cisjordanie occupée, ça n'existe pas. Il y a la Judée et la Samarie", nom biblique que des Israéliens utilisent.
Mme Stefanik et M. Huckabee doivent encore être confirmés par le Sénat, où les républicains disposent d'une majorité.
Pour la parlementaire new-yorkaise, cela devrait être une formalité, d'autant qu'elle peut compter sur le soutien du sénateur démocrate de Pennsylvanie, John Fetterman.
Elue à la Chambre en 2014, Elise Stefanik s'est affirmée comme une ardente trumpiste.
Elle avait défendu le président Trump sous son premier mandat, lors de sa première procédure en destitution en 2019, puis avait refusé de certifier la présidentielle remportée en 2020 par le démocrate Joe Biden.
Et fin 2023, avec d'autres républicains, elle avait poussé à la démission trois présidentes de grandes universités américaines, dont Harvard, accusées de ne pas en avoir fait assez contre ce qu'elle a décrit comme un antisémitisme sur les campus depuis la guerre dans la bande de Gaza.
Elle avait déjà accusé l'ONU de "croupir dans l'antisémitisme", lui valant les félicitations d'Israël, qui a des relations exécrables avec l'organisation multilatérale.