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L’UPLD poursuit le sabotage selon le groupe Tahoeraa à l'assemblée


Le groupe Tahoeraa de l'assemblée de Polynésie a réagi ce mercredi à l'annonce de l'UPLD de déposer cinq recours contre des textes votés par la majorité. Voici le communiqué :

L’UPLD a annoncé avoir déposé cinq recours contre des délibérations et loi du Pays adoptées par l’assemblée.

Tout le monde aura bien compris que les indépendantistes n’ont toujours pas digéré leur échec politique à la tête du pays, suivi logiquement de leur défaite électorale, et qu’ils en sont désormais réduits à tenter par tous les moyens de paralyser l’action du gouvernement.

Déjà, mardi matin lors de l’étude sur la mise en place du contrat d’accès à l’emploi (CAE), le sénateur Richard Tuheiava a tenté toutes les grossières ficelles de l’obstruction parlementaire avec une série d’amendements qui visaient surtout à jouer sur les mots de la langue française ou à saboter le dispositif.

Ces tentatives d’obstruction sont d’autant plus intolérables quand ceux qui sont responsables d’une explosion des licenciements et du chômage au cours des trois dernières années veulent anéantir les dispositions qui permettent à tous les Polynésiens en situation de précarité sociale de retrouver le chemin de la dignité au travers d’une activité rémunérée.

Les indépendantistes se sont montrés irresponsables durant toute leur gestion catastrophique. Ils continuent de se montrer plus irresponsables encore en cherchant à bloquer les mécanismes du retour à l’emploi.

Plutôt que de se préoccuper de soulager les maux des polynésiens, plutôt que de concentrer ses efforts dans un accompagnement collectif de la reprise économique, Oscar Temaru préfère se préparer à aller dire une nouvelle fois du mal de son pays et de ses instances légitimement élues dans des organisations internationales auprès desquelles il a déjà saboté l’image de la Polynésie dans le seul but de faciliter l’accès à l’indépendance-misère.

Rédigé par Mireille Loubet le Mercredi 7 Août 2013 à 16:15 | Lu 897 fois
           



Commentaires

1.Posté par Le président de "la Polynésie française", des françaises et des français René, Georges, HOFFER le 10/08/2013 03:36 | Alerter
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J'envoie l'intégralité du recours enregistré sous le numéro 1300369 sur simple demande à [email protected]
(extraits)
CONTRE : Arrêté n° 518PR du 13 juillet 2013 portant nomination de Mme Brigitte Girardin en qualité de représentante spéciale des autorités de la Polynésie française.
Vu la réactivation le 17 mai 2013 par l'ONU des Etablissements français de l'Océanie inscrits sur sa liste décolonisatrice sous l'appellation statutaire actuelle: "la Polynésie française",
Vu donc les exceptions d'illégalités et d'inconstitutionnalités de la loi orga-nique 2004-192 notamment, ensemble les décisions rendues par les juridictions coloniales à l'instar des décisions prises par le Gouvernement de Monsieur Philippe PETAIN, y compris par le conseil d'Etat, et frappées dès lors et à l'identique, d'inexistence, de non-existantes dans le sens de n'ayant jamais existé.
Les faits.
Deux jours avant l'arrêté attaqué, un autre, n° 504PR publié dans le numéro spécial page NS 1575 du journal officiel local, retiré par celui n° 518 publié dans un numéro commun dudit JOPF, excédait déjà les pouvoirs (sic) du signataire Gaston Flosse en ce qu'il nommait Brigitte GIRARDIN représentante spéciale "de la Polynésie française"!! (PJ01 et 02)

Le retrait purement et simplement de cet arrêté, par l'article 2 de celui n° 518PR - au lieu d'un "rectificatif" -, démontre si besoin était le gouffre existant rien qu'entre ces deux arrêtés pourtant similaires au premier abord mais qui, nonobstant et de par ce retrait-même, démontre la pertinence du présent recours puisque l'arrêté retiré empiétait - tout en le délimitant - également sur le domaine international en ce qu'il nommait dame GIRARDIN "à Paris", c'est à dire dans un pays tiers sur lequel un Gaston Flosse n'a pas d'emprise, pas même pour y nommer unetelle; pas même sous couvert de "la Polynésie française", autonome, colonisée ou institutionationalistisée par l'adjectif même de: française.

Si le premier arrêté du 11 juillet censuré la nommait représentante de "la Polynésie française" et "à Paris", celui du 13 juillet ne fait plus de dame GIRARDIN qu'une représentante spéciale d'autorités non définies, et non plus "à Paris", certes toujours à co...