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Justice : Elle conduit avec 1,02 mg par litre d'air expiré, le tribunal suspend son permis


Justice : Elle conduit avec 1,02 mg par litre d'air expiré, le tribunal suspend son permis
PAPEETE, le 04 juillet 2016 - Le 2 juillet à Taravao une femme est interpellée au volant de sa voiture en état d'ivresse, elle résiste à son interpellation. Le tribunal correctionnel de Papeete suspend son permis et la condamne à 120 heures de travaux d'intérêts généraux.

Pour oublier une déception amoureuse et boit presque deux bouteilles de Komo le samedi 2 juillet, complètement ivre au volant de sa voiture, elle tombe dans un fossé. D'autres automobilistes qui passaient par là l'aident à se tirer de cette situation compliquée. En même temps les gendarmes reçoivent un appel, leur signalant qu'un conducteur passablement éméché roule sur les routes de Taravao.

Ils trouvent la conductrice sans grand mal et quand ils lui demandent de s'arrêter, elle refuse d'obtempérer. La femme résiste à son interpellation, les gendarmes doivent l'extraire par la vitre de sa voiture et se mettre à trois pour l'immobiliser. Elle est contrôlée positive à l'alcool avec 1,02 mg d'alcool par litre d'air expiré.

A la barre la prévenue fond en larme, et avoue regretter son geste, "depuis deux ans j'enchaine les galères, j'ai tout perdu, mon travail, ma maison, il ne me reste que ma voiture…" sanglote-t-elle. Le procureur de la République déclare lors de son réquisitoire "je déteste ce type de situations parce qu'il y a des circonstances de la vie où on peut se mettre en dehors des clous, elle a expliqué avoir des moments difficiles, la peine va l'enfoncer davantage." Il propose ainsi de la prison avec sursis, 120 heures de travaux d'intérêts généraux et l'annulation de permis de conduire et un délai bref pour repasser le permis.

Le tribunal a de son côté opté pour l'annulation du permis avec un délai d'un mois avant de pouvoir le repasser, six mois de prison avec sursis et 120 heures de travaux d'intérêts généraux assortis d'une obligation de soins.

Rédigé par Marie Caroline Carrère le Lundi 4 Juillet 2016 à 18:22 | Lu 5293 fois
           



Commentaires

1.Posté par tètè le 04/07/2016 20:12 | Alerter
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" la peine va l'enfoncer davantage."

Elle est déjà défoncer par cette drogue légalisé par l' État , et voila que le procureur payer par l'État , va l'enfoncer davantage.

2.Posté par Roro LEBO le 05/07/2016 12:14 | Alerter
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lebororo
Il n'y a plus de peines importantes pour reprendre notre avenir

3.Posté par TIHOTI le 05/07/2016 16:48 | Alerter
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pour poste 1 : Ah bon ? le komo est en vente dans les commerces comme a carrefour ? en effet , si c'est sous contrôle de l'état que la vente du Komo ce fait , çà c'est un scoop !!