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Judo – Focus sur Maxime Haroud : « Les Polynésiens ont le cœur sur la main »

La fédération polynésienne de judo a organisé ce week end sa première compétition de la saison, une compétition qualificative pour les déplacements à venir. Nous avons pu interviewer Maxime Haroud, sportif de haut niveau devenu coach du Vénus Judo Club et sélectionneur auprès de la fédération présidée par Bernard Di Rollo.


Ra'irama Holozet est de retour du Pôle Espoir suite à une blessure
Ra'irama Holozet est de retour du Pôle Espoir suite à une blessure
La fédération polynésienne de judo a proposé la première compétition de la saison, le Aito Judo Contest 1, qui a vu la participation des minimes, cadets, séniors et féminines. Du plus lourd au plus léger, on citera les victoires en sénior de Ra’irama Holozet, Cyril Gaudemer, Maxime Haroud, Etienne Fleure et Manuarii Lafille.
 
En cadet, les gagnants sont Ra’irama Holozet, Hanorai Pugibet, Antonin Mathe, Liam Larrat, Manuarii Lafille, Gustave Sossey, Tevainui Hamblin et Noa Gustin. Chez les filles, ce sont Jade Teai, Vanessa Bortolotti, Raihei Tetauru, Lilou Cassani et Inès Balcon-Mouzaoui qui se sont imposées. SB/ FPJ

Maxime Haroud est là pour partager son expérience du haut niveau
Maxime Haroud est là pour partager son expérience du haut niveau
Parole à Maxime Haroud :
 
Les objectifs au niveau de la sélection ?
 
« Au niveau des cadets, juniors, séniors et vétérans, on va partir pour les championnats d’Océanie prévus à Nouméa en avril. Au niveau des minimes, on va faire l’open d’Auckland en Nouvelle Zélande fin juillet, on emmènera aussi quelques cadets-juniors pour les préparer aux éventuels tournois internationaux. On va procéder aux entrainements de la sélection pour se regrouper, pour se former et pour créer un groupe qui a une bonne cohésion. »
 
Il y a eu de bons résultats avec les séniors en 2017, avec Gaston Lafon ?
 
« Oui, c’est super qu’ils puissent ramener des médailles. Ils restent des exemples et des références pour les plus jeunes. Mais il ne faut pas se reposer sur eux et se préoccuper de former les nouvelles générations. »
 
Quelques mots sur ton parcours ?
 
« J’ai fait plusieurs podiums au championnat de France, j’ai intégré l’équipe de France trois ans, j’ai été remplaçant aux championnats d’Europe et championnats du monde. J’ai passé trois années en première division parmi les 30 meilleurs français de ma catégorie. J’ai fait le Pôle France à Orléans, c’est pour ça qu’on envoie les jeunes du club Vénus là bas, on sait qu’ils seront dans de bonnes mains. Je dois attendre deux ans avant de pouvoir combattre pour la Polynésie française, c’est ce que je compte faire. »
 
Bilan de tes huit mois de présence à Tahiti ?
 
« Je vois que les Polynésiens sont motivés, ils aiment les sports de combat, dont le judo. Il y a du niveau sur le tapis, ils se battent comme des guerriers. Je suis Français, mon père est d’origine kabyle, on a ce côté guerrier en commun ! Ils sont volontaires, au niveau associatif, ils sont vraiment présents. Je viens des quartiers de Lyon alors atterrir ici au bord de la plage avec des gens qui sont prêts à t’aider quoi qu’il arrive…même s’ils ne te connaissent pas, ils t’offrent leur maison, humainement c’est hors du commun. Je peux confirmer que les Polynésiens ont le cœur sur la main. » Propos recueillis par SB

Manuarii Lafille a bien géré ses combats
Manuarii Lafille a bien géré ses combats

Judo – Focus sur Maxime Haroud : « Les Polynésiens ont le cœur sur la main »

Judo – Focus sur Maxime Haroud : « Les Polynésiens ont le cœur sur la main »

Rédigé par SB / FPJ le Lundi 5 Février 2018 à 11:49 | Lu 2570 fois