Communiqué du TAVINI HUIRAATIRA
L’épopée Flosse et les égarements de la République nucléaire
Plus de 12 milliards gaspillés !
15 ans après les dénonciations, le procès des emplois fictifs du défenseur de la présence française et des essais nucléaires touche à sa fin. Hélas ! le décalage entre les faits et le réveil de la justice est immense. Si les auteurs seront enfin reconnus et sanctionnés, à part procurer une satisfaction totalement décalée, l’intervention des juges ne changera rien aux dégâts commis. La Polynésie est de toute façon déjà perdante.
Le principal prévenu a trouvé la défense qui s’imposait : les hauts fonctionnaires de l’Etat ont validé ces emplois dits fictifs, ils sont donc les premiers fautifs. L’Etat est responsable, un discours typiquement indépendantiste.
Un état sur la paie de mars 2004 révèle que les 550 salariés de la présidence ont coûté 197 072 388 fcp soit 2 364 868 656 fcp aux contribuables polynésiens pour l’année. Parmi eux, 17 millionnaires, 6 locaux et 11 expatriés dont un super gros lot à 2,5 millions fcp chaque nouvelle fin de mois et 30 millions par an ! Dans ces listes, le président du gouvernement n’apparaît pas. Un autre document du 18 mai 2001 pour la paie de ce mois établit la présence de 616 salariés. D’une année sur l’autre, les effectifs restent conséquents. Enfin, un 3ème tableau chiffre annuellement l’ensemble du gouvernement Flosse à 3 600 499 716 fcp par an dont 2 557 185 744 fcp pour la seule présidence. Ces chiffres montrent une cohérence. On restera modeste en déduisant que le personnel de la présidence en ces temps bénis est vraiment monté en puissance à la fin des années 90, et que ces salaires non fictifs représenteraient un chiffre astronomique qui se situerait entre 12 et 15 milliards pour les 6 années qui ont précédé la défaite de mai 2004 ! La première instruction n’a pas été conduite à son terme, mais nombre de bénéficiaires ont avoué n’avoir pas vraiment travaillé ou si peu, et beaucoup d’autres venaient en doublon de fonctions déjà exercées dans les services du pays. A quoi servaient donc tous ces salaires ?
La réponse serait, non pas garantir la paix sociale comme M. Flosse le prétend, sa longue présidence nous a convaincu que c’était le moindre de ses soucis, mais bien faire de la politique pour le Tahoeraa. Seulement cela ? Le président du Tahoeraa est plutôt réputé attentif au retour de ses investissements et des questions demeurent.
Seule certitude, au lieu de nous rendre moins dépendants de ses amis de la grande distribution, de privilégier la petite hôtellerie plutôt que le tourisme haut de gamme goinfré de défiscalisations, de contrôler et réguler les exportations de perles au lieu de pousser au toujours plus, de moderniser la pêche au plus tôt, toutes choses évidentes, le flambeur a mis le pays sur la paille et l’oblige à accepter des plans d’austérité ineptes dont nos familles paieront la note.
Car : 2893
Plus de 12 milliards gaspillés !
15 ans après les dénonciations, le procès des emplois fictifs du défenseur de la présence française et des essais nucléaires touche à sa fin. Hélas ! le décalage entre les faits et le réveil de la justice est immense. Si les auteurs seront enfin reconnus et sanctionnés, à part procurer une satisfaction totalement décalée, l’intervention des juges ne changera rien aux dégâts commis. La Polynésie est de toute façon déjà perdante.
Le principal prévenu a trouvé la défense qui s’imposait : les hauts fonctionnaires de l’Etat ont validé ces emplois dits fictifs, ils sont donc les premiers fautifs. L’Etat est responsable, un discours typiquement indépendantiste.
Un état sur la paie de mars 2004 révèle que les 550 salariés de la présidence ont coûté 197 072 388 fcp soit 2 364 868 656 fcp aux contribuables polynésiens pour l’année. Parmi eux, 17 millionnaires, 6 locaux et 11 expatriés dont un super gros lot à 2,5 millions fcp chaque nouvelle fin de mois et 30 millions par an ! Dans ces listes, le président du gouvernement n’apparaît pas. Un autre document du 18 mai 2001 pour la paie de ce mois établit la présence de 616 salariés. D’une année sur l’autre, les effectifs restent conséquents. Enfin, un 3ème tableau chiffre annuellement l’ensemble du gouvernement Flosse à 3 600 499 716 fcp par an dont 2 557 185 744 fcp pour la seule présidence. Ces chiffres montrent une cohérence. On restera modeste en déduisant que le personnel de la présidence en ces temps bénis est vraiment monté en puissance à la fin des années 90, et que ces salaires non fictifs représenteraient un chiffre astronomique qui se situerait entre 12 et 15 milliards pour les 6 années qui ont précédé la défaite de mai 2004 ! La première instruction n’a pas été conduite à son terme, mais nombre de bénéficiaires ont avoué n’avoir pas vraiment travaillé ou si peu, et beaucoup d’autres venaient en doublon de fonctions déjà exercées dans les services du pays. A quoi servaient donc tous ces salaires ?
La réponse serait, non pas garantir la paix sociale comme M. Flosse le prétend, sa longue présidence nous a convaincu que c’était le moindre de ses soucis, mais bien faire de la politique pour le Tahoeraa. Seulement cela ? Le président du Tahoeraa est plutôt réputé attentif au retour de ses investissements et des questions demeurent.
Seule certitude, au lieu de nous rendre moins dépendants de ses amis de la grande distribution, de privilégier la petite hôtellerie plutôt que le tourisme haut de gamme goinfré de défiscalisations, de contrôler et réguler les exportations de perles au lieu de pousser au toujours plus, de moderniser la pêche au plus tôt, toutes choses évidentes, le flambeur a mis le pays sur la paille et l’oblige à accepter des plans d’austérité ineptes dont nos familles paieront la note.
Car : 2893
Communiqué du TAOHERA HUIRAATIRA
Qui a mis le pays sur la paille ?
Dans un communiqué, un petit comptable du Tavini vient mettre en cause les coûts salariaux sous la présidence de Gaston Flosse, estimant que l’ancien président « a mis le pays sur la paille ».
L’archéologie comptable aurait eu beaucoup de mérite si elle avait mis en parallèle les dépenses sous la gestion de Gaston Flosse avec la gabegie des fonds publics pratiquée par Oscar Temaru.
Quelques chiffres sont suffisamment parlants. Si les dépenses de salaires de la présidence en mars 2004 étaient de 2,3 milliards, elles ont bondit au coeur du « taui », selon le document budgétaire 2006, à 3.679.891.000 Fcfp. Plus de 50% d’augmentation sous Oscar Temaru qui demande aujourd’hui aux fonctionnaires de réduire leurs salaires de moitié pour payer ses errances. Qui a mis le pays sur la paille ?
Ces 50% d’augmentation des charges salariales, on les retrouve à tous les niveaux puisque les dépenses de personnel pour le Pays s’élevaient à environ 22 milliards début 2004. Aujourd’hui, comme sont venues nous le rappeler les assises de la fonction publique, elles s’élèvent à 35 milliards. Qui a mis le pays sur la paille ?
Pour retourner la question au comptable du Tavini, « à quoi servaient donc tous ces salaires ? »
Si cela avait pu concourir au développement du pays, on aurait pu comprendre. Mais un autre chiffre vient démontrer à lui seul qui est à l’origine de la mise sur la paille du Pays. En 2004, les réserves budgétaires du Pays s’élevaient à près de 28 milliards. Elles étaient déjà passées à 15 milliards en 2007 (fin de la première expérience Temaru), pour se situer aujourd’hui à 0 francs, après un nouveau passage de Temaru au pouvoir.
Dans un communiqué, un petit comptable du Tavini vient mettre en cause les coûts salariaux sous la présidence de Gaston Flosse, estimant que l’ancien président « a mis le pays sur la paille ».
L’archéologie comptable aurait eu beaucoup de mérite si elle avait mis en parallèle les dépenses sous la gestion de Gaston Flosse avec la gabegie des fonds publics pratiquée par Oscar Temaru.
Quelques chiffres sont suffisamment parlants. Si les dépenses de salaires de la présidence en mars 2004 étaient de 2,3 milliards, elles ont bondit au coeur du « taui », selon le document budgétaire 2006, à 3.679.891.000 Fcfp. Plus de 50% d’augmentation sous Oscar Temaru qui demande aujourd’hui aux fonctionnaires de réduire leurs salaires de moitié pour payer ses errances. Qui a mis le pays sur la paille ?
Ces 50% d’augmentation des charges salariales, on les retrouve à tous les niveaux puisque les dépenses de personnel pour le Pays s’élevaient à environ 22 milliards début 2004. Aujourd’hui, comme sont venues nous le rappeler les assises de la fonction publique, elles s’élèvent à 35 milliards. Qui a mis le pays sur la paille ?
Pour retourner la question au comptable du Tavini, « à quoi servaient donc tous ces salaires ? »
Si cela avait pu concourir au développement du pays, on aurait pu comprendre. Mais un autre chiffre vient démontrer à lui seul qui est à l’origine de la mise sur la paille du Pays. En 2004, les réserves budgétaires du Pays s’élevaient à près de 28 milliards. Elles étaient déjà passées à 15 milliards en 2007 (fin de la première expérience Temaru), pour se situer aujourd’hui à 0 francs, après un nouveau passage de Temaru au pouvoir.
