Les stands d'information ont remporté un franc succès auprès des mamans venues nombreuses et de partout.
Ce vendredi, la place Vai’ete était prise d’assaut par de nombreuses vahine venues de toute la Polynésie. Les stands d’information des services publiques, organismes et entreprises diverses n’ont pas désempli. Des débats ainsi que des ateliers d’initiation ont apporté, de leur côté, un aspect festif à cet évènement dont le thème cette année est : la femme et sa vie.
« Bon dieu que c’est beau, ‘y a des femmes et des colliers de fleurs partout ! » s’écriait Georges Delhouen, un touriste breton qui était là, place Vai’ete, avec son appareil jetable. Effectivement, toute l’enceinte du kiosque à musique, était animée. Bien avant l’heure déjà, c’est-à-dire avant l’inauguration, les stands d’information des services publics tels que le SEFI, le CAGEST, mais aussi les Affaires sociales ont connu de fortes affluences sans interruption.
A neuf heures, le grand chapiteau érigé pour l’occasion, n’avait plus une seule chaise de libre. Les quelques 300 places avaient trouvé preneur. Des élèves de collèges et lycées, des māmā d’associations, des secouristes, des fleuristes, bref un joyeux mélange de genre et de milieux. Ici, il n’est pas question de dire d’où l’on vient, mais où on va. L’avenir de la femme polynésienne était au centre des débats. Les stands d’information étaient disposés selon les préoccupations des vahine : Ma famille, ma santé, mon travail, mes loisirs et mes engagements. Le point d’information étant là pour orienter les unes et les autres.
Certaines familles viennent de loin comme Mama Tina, venue spécialement de la presqu’île. « J’avais entendu parler de cette manifestation et je me suis dit pourquoi ne pas venir. Et puis, ce n’est pas tous les jours qu’on nous met à l’honneur. » Gisèle, de Raiatea, rajoute une note de gravité, mais qui est aussi la réalité : « …ça c’est vrai, parceque en général, on nous rarement à l’honneur, mais on nous met souvent à l’hôpital ! » Si un rire général vient mettre une ambiance bonne enfant, nombreuses sont les jeunes femmes qui ont rencontré les agents de la Délégation à la famille et à la condition féminine, mais aussi de la BPDJ, Brigade de Prévoyance de la Délinquance Juvénile.
Enfin, divers mini-débats ont ponctué cette journée unique et conviviale. Les thèmes abordés ont remporté un franc succès auprès des quelques 1500 vahiné venues écouter, selon les organisateurs. Il a été question d’Autorité ou de jeux de pouvoir dans la relation parent-enfant, suivi de points liés à la création d’entreprise dont le coaching. Dans l’après-midi, les débats se sont recentrés sur le désir d’enfants, la prévention des cancers gynécologiques, ou encore des conditions favorables au bon développement de l’enfant.
Et puis, ce succès n’aurait pas été complet sans l’ambiance musicale assurée par l’orchestre de l’UPJ qui a su, le temps d’une journée, égayer le cœur de ces jeunes femmes, mères célibataires ou veuves venues pour parler d’elles, de leur vie, mais aussi et heureusement, de leurs espoirs.
TP
« Bon dieu que c’est beau, ‘y a des femmes et des colliers de fleurs partout ! » s’écriait Georges Delhouen, un touriste breton qui était là, place Vai’ete, avec son appareil jetable. Effectivement, toute l’enceinte du kiosque à musique, était animée. Bien avant l’heure déjà, c’est-à-dire avant l’inauguration, les stands d’information des services publics tels que le SEFI, le CAGEST, mais aussi les Affaires sociales ont connu de fortes affluences sans interruption.
A neuf heures, le grand chapiteau érigé pour l’occasion, n’avait plus une seule chaise de libre. Les quelques 300 places avaient trouvé preneur. Des élèves de collèges et lycées, des māmā d’associations, des secouristes, des fleuristes, bref un joyeux mélange de genre et de milieux. Ici, il n’est pas question de dire d’où l’on vient, mais où on va. L’avenir de la femme polynésienne était au centre des débats. Les stands d’information étaient disposés selon les préoccupations des vahine : Ma famille, ma santé, mon travail, mes loisirs et mes engagements. Le point d’information étant là pour orienter les unes et les autres.
Certaines familles viennent de loin comme Mama Tina, venue spécialement de la presqu’île. « J’avais entendu parler de cette manifestation et je me suis dit pourquoi ne pas venir. Et puis, ce n’est pas tous les jours qu’on nous met à l’honneur. » Gisèle, de Raiatea, rajoute une note de gravité, mais qui est aussi la réalité : « …ça c’est vrai, parceque en général, on nous rarement à l’honneur, mais on nous met souvent à l’hôpital ! » Si un rire général vient mettre une ambiance bonne enfant, nombreuses sont les jeunes femmes qui ont rencontré les agents de la Délégation à la famille et à la condition féminine, mais aussi de la BPDJ, Brigade de Prévoyance de la Délinquance Juvénile.
Enfin, divers mini-débats ont ponctué cette journée unique et conviviale. Les thèmes abordés ont remporté un franc succès auprès des quelques 1500 vahiné venues écouter, selon les organisateurs. Il a été question d’Autorité ou de jeux de pouvoir dans la relation parent-enfant, suivi de points liés à la création d’entreprise dont le coaching. Dans l’après-midi, les débats se sont recentrés sur le désir d’enfants, la prévention des cancers gynécologiques, ou encore des conditions favorables au bon développement de l’enfant.
Et puis, ce succès n’aurait pas été complet sans l’ambiance musicale assurée par l’orchestre de l’UPJ qui a su, le temps d’une journée, égayer le cœur de ces jeunes femmes, mères célibataires ou veuves venues pour parler d’elles, de leur vie, mais aussi et heureusement, de leurs espoirs.
TP
