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Journée Polynésienne au campus de l'Université


Journée Polynésienne au campus de l'Université
L’esprit de la Journée Polynésienne : ’A parau mai i to ’oe parau !

La Journée Polynésienne de l’UPF est un évènement annuel lancé par la filière de reo ma’ohi de l’université depuis 4 ans et qui prend plus d’ampleur chaque année.

Célébrée tous les ans peu après la levée de la constellation des Pléiades (Matari’i-i-ni’a), la Journée Polynésienne de l’UPF marque le passage à la période d’abondance (te tau 'auhune ra’a), du réveil de la nature, le retour du cycle de la vie et de la fertilité.

Cette date était traditionnellement l’ouverture d’une période de partage, marquée par des cérémonies et des offrandes, pour diffuser l’abondance.

Ce réveil de la nature était donc aussi un réveil de la culture, et c’est pourquoi il est choisi chaque année par les étudiants de l’UPF pour partager avec le grand public leur connaissance et leur amour des cultures polynésiennes.

L’accent est mis sur la fierté de sa culture et exhorte les ma’ohi à s’exprimer et à vivre leur culture, d’où le thème de cette année: « ’a parau mai i to ’oe parau! », « raconte ton histoire, parle de toi ! ».

Elle rappelle l’importance de la langue, qui, dans une tradition fondamentalement orale, porte en elle non seulement la pensée, mais aussi une approche du monde, une vision ancestrale…. bref la culture!
La filière de reo ma’ohi de l’UPF fera donc découvrir toutes les facettes de cette inestimable richesse aux spectateurs : le chant, les danses, le ‘orero, les mythes, le haka, le théâtre, la cuisine… soit un tour d’horizon sinon exhaustif, du moins très large!

Célébration des cultures polynésiennes, la Journée Polynésienne de l’UPF met donc en valeur tous les archipels, et seront représentés cette année les Marquises (L3), les Tuamotus (L2), les Iles de la Société (L1), et les Australes (M1).

Cet évènement permet également de souligner l’importance de la filière de reo ma’ohi de l’UPF pour le fenua, puisqu’elle est tout simplement la seule filière universitaire en reo ma’ohi qui existe!!

Evènement culturel et festif, la Journée Polynésienne nous permet donc de partager avec le grand public notre amour de la culture polynésienne et de la Polynésie d’une manière générale, elle est ouverte à tous, au plus grand nombre, et nous serons ravis de partager cette fête avec vous !

Programme de la journée:

8h00 : Ouverture
Chant d’accueil chanté par tous les étudiants de la licence langues et civilisation régionale (reo ma’ohi)
Prière de bénédiction par Manuela Mauahiti, présidente du comité organisateur
Discours du président de l’université de la Polynésie française
Discours de la présidente du comité organisateur
‘Orero des étudiants en 3e année de licence (L3)

Intermède
Chant par les L1 d’histoire-géo
Sketch des LLCE

9h00 : Tahitien
Présentation d’un mythe mimé dans lequel est inclus une danse, un chant, et un ‘orero

Intermède
Danse
Prestation des étudiants d’histoire

10h: Pa’umotu
‘Orero
Kaina et danse
Kaina et art culinaire

Intermède
Pièce de théâtres des L3 de reo ma’ohi
Mave suivi de danses par les étudiants d’histoire-géo

10h30 : Marquisien
Mave suivi de la danse de l’oiseau (hakamanu)
‘Orero marquisien
Hakamanu

10h45 : Dégustation
Dégustation
Visite des ateliers

11h : Mao’hi
Danse des étudiants de LEA
Défilé
‘Orero des 5 archipels
Pata’uta’u

11h30 : Clôture
Chant de clôture
Danses

Pour plus d'infos: www.upf.pf


Rédigé par UPF le Lundi 19 Novembre 2012 à 09:00 | Lu 523 fois
           



Commentaires

1.Posté par Moana le 21/11/2012 07:52 | Alerter
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On peut qualifier cette manifestation comme étant une occasion de présenter sa culture, d'affirmer son identité maohi ou bien de promouvoir la filière reo. Dans ce sens là, c'est une bonne démarche.Or, ceci ne règle pas le problème de fond. Comment peut on expliquer qu'à partir de la 6 ème , la langue tahitienne ne soit pas considérée à sa juste valeur ,autrement dit, nos enfants se cassent la tête à apprendre le reo dès l'école primaire pour rien. La solution serait alors soit de continuer à l'enseigner au collège ou bien de le supprimer au primaire pour que les enseignants , élèves et les parents gagnent du temps ailleurs.

Aussi, il m'a été rapporté que les professeurs qui enseignent le reo (A l'exception de Mme Peltzer et Richaud) dans cette filière ne sont pas titulaire d'un doctorat. Je ne parle que de l'enseignement pur et dur du reo. Est ce que cela ne nuirait pas à la qualité de l'enseignement de la langue au niveau universitaire?
A mon humble avis, il aurait fallu mettre des professeurs vacataires pour un enseignement de type pratique comme, par exemple ,des personnes travaillant dans des entreprises qui viennent partager leurs expériences pour étoffer l'approche du monde du travail ou seront confrontés nos enfants.

J'ai assisté à une conférence de Bruno Saura, il y a très longtemps , j'ai trouvé que cet homme est une mémoire vivante de la culture polynésienne, je lui tire mon chapeau. Au lieu de parler de Henri HIro, n'ayant pas honte , Parlons de Bruno Saura, il a écrit plus que quiconque à propos de notre culture. Il faut savoir valoriser le travail d'un homme de son vivant et non pas attendre qu'il meurt.
Pourquoi nous ne faisons pas d’anthropologie dès le collège pour redonner l'envie aux enfants d'apprécier leur culture (chinoise, tahitienne, française)? Je distingue bien l'histoire ( la discipline) et l’anthropologie, ce dernier viendrait compenser une approche scientifique , plus humaine de la civilisation polynésienne.

Je trouve aussi bien dommage que l'on formate cette filière pour faire accoucher UNIQUEMENT des professeurs de REO pour ne pas dire des professeurs de REO TAHITI.
J'entends bien des voix discordantes de quelques professeurs émérite...