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Jean-Loïc Hanuse fait ses adieux à la DSP


PAPEETE, le 10 juillet 2019 – Numéro deux de la Direction de la sécurité publique (DSP) depuis onze ans, le commandant divisionnaire Jean-Loïc Hanuse a officiellement pris sa retraite, célébrée mercredi au commissariat de police avenue Pouvana’a. Très ému, le commandant « particulièrement apprécié pendant toute sa carrière à la DSP » a fait des adieux touchants à sa famille de la Police.
 
L’un des policiers les plus connus et reconnus de la Direction de la sécurité publique (DSP) a tiré officiellement sa révérence mercredi midi au commissariat de Police de l’avenue Pouvana’a a Oopa à Papeete. Le commandant divisionnaire Jean-Loïc Hanuse a pris sa retraite après 27 années passées à la DSP en Polynésie. Arrivé de Nantes en 1991, d’où il avait demandé sa mutation vers Tahiti « en rigolant », le natif de Belgique a été littéralement « piqué au tiare », comme le veut l’expression. Au point d’obtenir son affectation définitive à Papeete en 1995, d’abord au service des renseignements généraux.
 
Passé capitaine en 1996, chef de la brigade de la sûreté urbaine (BSU), ce grand professionnel -largement salué par ses pairs- a obtenu le grade de commandant divisionnaire et surtout d’adjoint au directeur de la sécurité publique en 2008. Numéro deux de la police nationale en Polynésie pendant onze ans, Jean-Loïc Hanuse, jamais avare d’un bon mot, était un élément « crucial » de la DSP selon son dernier commissaire divisionnaire, Mario Banner. « C’est plus qu’un pilier qui s’en va. Ca a toujours été quelqu’un de très professionnel, qui plus est particulièrement apprécié par tout le monde pendant toute sa carrière à la DSP. »
 
Très ému pour son départ mercredi, le commandant Hanuse a remercié chaleureusement l’ensemble de la DSP. « On tisse des liens parfois très forts avec des gens. C’est difficile de se dire qu’on ne les reverra plus chaque matin », a expliqué l’intéressé dont la jovialité habituelle a été dépassée par quelques larmes. « En Polynésie, il suffit de sortir avec un sourire accroché au visage et on passe partout. L’accueil polynésien n’est pas une légende. Et c’est maintenant le Pays où j’ai vécu le plus longtemps depuis ma naissance. Si je ne suis pas né sur ce territoire, je me sens vraiment Polynésien de cœur. »

Rédigé par Antoine Samoyeau le Mercredi 10 Juillet 2019 à 16:46 | Lu 2065 fois