Paris, France | AFP | lundi 08/04/2024 - Marie-José Pérec, qui participera au convoyage de la flamme olympique à travers l'Atlantique, à partir du 7 juin, s'attend à vivre "quelque chose de fort" et voit dans ce relais un moyen d'"avoir un bout des Jeux" aux Antilles.
Elle-même originaire de Guadeloupe, Pérec, accompagné du dramaturge Alexis Michalik, de l'ex-Miss France aujourd'hui médecin Marine Lorphelin et du chef cuisinier Hugo Roellinger, montera à bord du Maxi Banque Populaire XI d'Armel Le Cléac'h, pour un périple d'environ une semaine vers la Guadeloupe dans le cadre du relais de la flamme.
Question: Avez-vous des appréhensions par rapport à cette traversée?
Réponse: "J’aime beaucoup le bateau. J'ai grandi en allant à la plage, pas forcément sur ce type de bateau, mais en général je ne suis pas malade. J'en fais quand même une fois par an mais je crois que ce n'est pas du tout la même chose. C'est un bateau qui va très vite, qui vole, fait beaucoup de bruit et une traversée de l’Atlantique ce n’est pas rien. Mais nous sommes entre de bonnes mains."
Q: Quelles questions vous posez-vous sur la préparation à un tel périple?
R: "Je vais me laisser guider, je pense que c'est ce qu'il faut faire. On a deux rendez-vous, une sortie en mer, un rendez-vous sur toute la partie sécurité. Je pense qu'il faudra être à l'écoute. Moi ce qui me fait vraiment peur, c'est cette étendue où on est loin de tout. J'ai fait du bateau mais le plus long que j'ai fait, c'est partir de la Guadeloupe pour aller dans les Grenadines. Ce n'est pas la même mer, c'est beaucoup plus calme. On se demande si on va être malade, si le temps sera beau, si la mer sera d'huile et ça, je sais que non (rires)."
Q: En quoi ce convoyage est-il symbolique?
R: "C'est quelque chose de fort. Pour l'Outre-Mer, c’est une belle reconnaissance. On a eu tellement d'athlètes venus de l'Outre-Mer. J'ai grandi en Guadeloupe, les gens vont avoir un bout des Jeux et cela, c'est extraordinaire. Quand on dit que les Jeux sont ceux de la France, avec un geste comme celui-là cela devient une évidence."
Q: Quand on devient convoyeur de la flamme, est ce qu'on se sent pris d'une nouvelle responsabilité?
R: "Oui, car les Jeux c'est ma vie. On sera un peu les gardiens de la flamme, on va devoir bien regarder qu'elle reste allumée pendant tout le trajet. Un nouveau challenge sportif ? Non, pour moi c'est une belle aventure, que l'on va vivre avec les autres. Partager cette belle semaine. Et aussi apprendre à se connaître car sur un bateau, il n'y a pas beaucoup d’espace et il faudra vivre ensemble."
Q: En parlant de la flamme, vous aviez dit récemment que vous aimeriez allumer la vasque lors de la cérémonie d'ouverture le 26 juillet. Où en est cette idée?
R: "Ce n'est pas moi qui décide. C’est sûr que si je décidais, ce serait moi (rires). J'ai dit que si j'étais choisie, ce serait comme gagner une médaille d'or en plus par rapport à tout ce que cela représente, les symboles que cela représente. C'est un moment où on prend la parole, où le pays prend la parole. On devrait choisir, un homme, une femme, un handi, un valide, car on parle aussi de Jeux inclusifs et j'aimerais bien en faire partie (rires). Ce serait quelque chose de fou."
Elle-même originaire de Guadeloupe, Pérec, accompagné du dramaturge Alexis Michalik, de l'ex-Miss France aujourd'hui médecin Marine Lorphelin et du chef cuisinier Hugo Roellinger, montera à bord du Maxi Banque Populaire XI d'Armel Le Cléac'h, pour un périple d'environ une semaine vers la Guadeloupe dans le cadre du relais de la flamme.
Question: Avez-vous des appréhensions par rapport à cette traversée?
Réponse: "J’aime beaucoup le bateau. J'ai grandi en allant à la plage, pas forcément sur ce type de bateau, mais en général je ne suis pas malade. J'en fais quand même une fois par an mais je crois que ce n'est pas du tout la même chose. C'est un bateau qui va très vite, qui vole, fait beaucoup de bruit et une traversée de l’Atlantique ce n’est pas rien. Mais nous sommes entre de bonnes mains."
Q: Quelles questions vous posez-vous sur la préparation à un tel périple?
R: "Je vais me laisser guider, je pense que c'est ce qu'il faut faire. On a deux rendez-vous, une sortie en mer, un rendez-vous sur toute la partie sécurité. Je pense qu'il faudra être à l'écoute. Moi ce qui me fait vraiment peur, c'est cette étendue où on est loin de tout. J'ai fait du bateau mais le plus long que j'ai fait, c'est partir de la Guadeloupe pour aller dans les Grenadines. Ce n'est pas la même mer, c'est beaucoup plus calme. On se demande si on va être malade, si le temps sera beau, si la mer sera d'huile et ça, je sais que non (rires)."
Q: En quoi ce convoyage est-il symbolique?
R: "C'est quelque chose de fort. Pour l'Outre-Mer, c’est une belle reconnaissance. On a eu tellement d'athlètes venus de l'Outre-Mer. J'ai grandi en Guadeloupe, les gens vont avoir un bout des Jeux et cela, c'est extraordinaire. Quand on dit que les Jeux sont ceux de la France, avec un geste comme celui-là cela devient une évidence."
Q: Quand on devient convoyeur de la flamme, est ce qu'on se sent pris d'une nouvelle responsabilité?
R: "Oui, car les Jeux c'est ma vie. On sera un peu les gardiens de la flamme, on va devoir bien regarder qu'elle reste allumée pendant tout le trajet. Un nouveau challenge sportif ? Non, pour moi c'est une belle aventure, que l'on va vivre avec les autres. Partager cette belle semaine. Et aussi apprendre à se connaître car sur un bateau, il n'y a pas beaucoup d’espace et il faudra vivre ensemble."
Q: En parlant de la flamme, vous aviez dit récemment que vous aimeriez allumer la vasque lors de la cérémonie d'ouverture le 26 juillet. Où en est cette idée?
R: "Ce n'est pas moi qui décide. C’est sûr que si je décidais, ce serait moi (rires). J'ai dit que si j'étais choisie, ce serait comme gagner une médaille d'or en plus par rapport à tout ce que cela représente, les symboles que cela représente. C'est un moment où on prend la parole, où le pays prend la parole. On devrait choisir, un homme, une femme, un handi, un valide, car on parle aussi de Jeux inclusifs et j'aimerais bien en faire partie (rires). Ce serait quelque chose de fou."