« Les coureurs trouvent leurs marques sur le Diam 24 et progressent en vitesse et en tactique », confie Isabelle Barbeau, à mi-parcours du Tour. « Les arbitres aussi se rodent et l’équipe se soude et se complète. »
SABLES D'OLONNE, le 15 juillet 2015. La championne de voile Isabelle Barbeau arbitre le Tour de France à la voile jusqu'au 26 juillet. En fin de semaine, elle retrouvera Billy Besson sur cette course.
Depuis le vendredi 3 juillet, la championne de voile polynésienne Isabelle Barbeau arbitre le Tour de France à la voile. Les trimarans Diam 24, longs de 7,25 m, se sont élancés depuis Dunkerque. Mardi et mercredi, les navigateurs se sont affrontés aux Sables d'Olonne, Isabelle Barbeau a pris le temps de donner ses premières impressions depuis cette ville dans l'ouest de la France. « Nous sommes à la moitié du Tour », souligne la championne. « Après Dunkerque, Fécamp, Roscoff et Pornichet, nous nous sommes posés ce mardi et ce mercredi aux Sables d'Olonne. Mardi, le raid côtier a été magnifique grâce à une journée avec huit nœuds de vent. Le soleil nous a apporté un peu de chaleur après la Bretagne bien fraîche. »
Mercredi, les régates en parcours avec qualifications et finales se sont enchaînées « à un rythme très soutenu », souligne Isabelle, qui a notamment été championne du monde en 470 en 1985 et, dans la catégorie Laser, a décroché, entre autres, une médaille d'or aux jeux du Pacifique en 1997 et le titre de championne d'Europe en 2014.
Vendredi et samedi, les équipages mettront le cap sur l'Espagne puisque le sixième acte de l'épreuve se déroulera dans la ville de Roses. « Le rythme s’accélère. Les coureurs trouvent leurs marques sur le Diam 24 et progressent en vitesse et en tactique », confie Isabelle. « Les arbitres aussi se rodent et l’équipe se soude et se complète. »
Au Tour de France à la voile, les règles se jugent sur l'eau. C'est la particularité de cette compétition. "Cela permet à l'arbitre d'être au cœur de l'action et d'être lié à ce que vivent les concurrents", notait Isabelle avant son départ. « Les pénalités d'arbitrage direct sont réfléchies et partagées par VHF pour les cas les plus délicats », explique-t-elle depuis les Sables d'Olonne. « En quelques secondes, la réponse est donnée. » Si c'est vert, la course continue, si c'est rouge, la faute est établie. Si c'est noir, c'est plus rare, c'est la disqualification.
Aucun appel par les concurrents n'est possible mais certaines décisions sont discutées ensuite à terre avec les navigateurs « pour un éclairage pédagogique ». « Cette expérience est riche en situations toujours complexes », souligne Isabelle. Participer en tant qu'arbitre au Tour de France à la voile permet à cette experte en navigation de valider les qualifications annuelles obligatoires qu'exige la fédération française de voile pour garder le bénéfice du diplôme d'arbitre national.
La championne de voile va bientôt retrouver un autre Tahitien sur le Tour puisque Billy Besson, consacré la semaine dernière, pour la troisième fois consécutive, champion du monde de Nacra 17, va rejoindre le Diam 24 de PRB à Roses, en Espagne. Les équipages se mettront en route vers Gruissan, Marseille pour finir à Nice. Le Tour de France à la voile s'achèvera le 26 juillet.
Depuis le vendredi 3 juillet, la championne de voile polynésienne Isabelle Barbeau arbitre le Tour de France à la voile. Les trimarans Diam 24, longs de 7,25 m, se sont élancés depuis Dunkerque. Mardi et mercredi, les navigateurs se sont affrontés aux Sables d'Olonne, Isabelle Barbeau a pris le temps de donner ses premières impressions depuis cette ville dans l'ouest de la France. « Nous sommes à la moitié du Tour », souligne la championne. « Après Dunkerque, Fécamp, Roscoff et Pornichet, nous nous sommes posés ce mardi et ce mercredi aux Sables d'Olonne. Mardi, le raid côtier a été magnifique grâce à une journée avec huit nœuds de vent. Le soleil nous a apporté un peu de chaleur après la Bretagne bien fraîche. »
Mercredi, les régates en parcours avec qualifications et finales se sont enchaînées « à un rythme très soutenu », souligne Isabelle, qui a notamment été championne du monde en 470 en 1985 et, dans la catégorie Laser, a décroché, entre autres, une médaille d'or aux jeux du Pacifique en 1997 et le titre de championne d'Europe en 2014.
Vendredi et samedi, les équipages mettront le cap sur l'Espagne puisque le sixième acte de l'épreuve se déroulera dans la ville de Roses. « Le rythme s’accélère. Les coureurs trouvent leurs marques sur le Diam 24 et progressent en vitesse et en tactique », confie Isabelle. « Les arbitres aussi se rodent et l’équipe se soude et se complète. »
Au Tour de France à la voile, les règles se jugent sur l'eau. C'est la particularité de cette compétition. "Cela permet à l'arbitre d'être au cœur de l'action et d'être lié à ce que vivent les concurrents", notait Isabelle avant son départ. « Les pénalités d'arbitrage direct sont réfléchies et partagées par VHF pour les cas les plus délicats », explique-t-elle depuis les Sables d'Olonne. « En quelques secondes, la réponse est donnée. » Si c'est vert, la course continue, si c'est rouge, la faute est établie. Si c'est noir, c'est plus rare, c'est la disqualification.
Aucun appel par les concurrents n'est possible mais certaines décisions sont discutées ensuite à terre avec les navigateurs « pour un éclairage pédagogique ». « Cette expérience est riche en situations toujours complexes », souligne Isabelle. Participer en tant qu'arbitre au Tour de France à la voile permet à cette experte en navigation de valider les qualifications annuelles obligatoires qu'exige la fédération française de voile pour garder le bénéfice du diplôme d'arbitre national.
La championne de voile va bientôt retrouver un autre Tahitien sur le Tour puisque Billy Besson, consacré la semaine dernière, pour la troisième fois consécutive, champion du monde de Nacra 17, va rejoindre le Diam 24 de PRB à Roses, en Espagne. Les équipages se mettront en route vers Gruissan, Marseille pour finir à Nice. Le Tour de France à la voile s'achèvera le 26 juillet.
