Paris, France | AFP | mardi 01/04/2019 - Un cœlacanthe dans son bain de formol, des bébés étoiles de mer, un ballet du plancton: "Océan, une plongée insolite" qui ouvre ses portes mercredi à la Grande Galerie de l'Évolution à Paris met à mal nos idées reçues sur le milieu marin.
"Nous voudrions que le spectateur change un petit peu son regard sur le milieu marin, qu'il réalise toute la richesse et toute la diversité qui s'y trouve", explique à l'AFP Anne-Camille Bouillié, cheffe de projet de l'exposition.
Pour l'occasion le Muséum national d'histoire naturelle a sorti ses plus beaux spécimens: les visiteurs pourront croiser Wheke, un calmar géant naturalisé, observer un régalec séché exhibant sa longue queue de serpent ou détailler la "lanterne" d'un poisson abyssal.
Pour remettre nos idées en place, un gros globe permet à nos doigts de constater qu'"il y a plus de relief" dans les océans que sur terre et un mur entier détaille les outils que l'homme a dû inventer (des cloches de plongée du XVIe siècle aux robots télé-opérés actuels) pour explorer ce milieu hostile.
L'exposition (jusqu'au 5 janvier 2020) présente également un voyage avec du plancton, peu connu alors que les éléments microscopiques représentent 95 % de la biomasse des océans. Une projection immersive à 360° donne aux visiteurs la sensation d'évoluer dans une goutte d'eau, à la même échelle que les minuscules organismes qui dansent autour. Du zooplancton (le plancton animal) est observable au microscope...
Une magnifique fresque de photographies scientifiques présente quelques unes des 235.000 espèces qui peuplent l'océan. Un crustacé vert fluo, un petit isopode aux allures d'extraterrestre, un galathée yéti aux pattes de fourrure, un coquillage rouge vermillon...
"Contrairement aux idées reçues, les fonds marins ne sont ni mornes, ni gris!", explique la cheffe de projet.
"Nous avons également l'image d'un milieu marin où les organismes n'évolueraient pas, seraient restés sous des formes primitives, préhistoriques. Tout cela est totalement faux ! L'évolution fait son chemin dans l'océan comme elle le fait sur terre", ajoute-t-elle.
Un exemple? L’Antarctique, où les organismes ont développé des spécificités. Certains poissons des glaces y fabriquent une protéine antigel. Des vers y sont géants. Le corail y ressemble à du "bubble gum". "Sous la banquise, les chercheurs ont découvert un vrai jardin foisonnant", explique Anne-Camille Bouillié.
Le parcours de l'exposition est également ponctué de petit îlots sensibilisant le public aux menaces qui pèsent sur ce milieu comme les micro-plastiques, les projets d'exploitation minière dans les grands fonds, la surpêche.
"Nous voudrions que le spectateur change un petit peu son regard sur le milieu marin, qu'il réalise toute la richesse et toute la diversité qui s'y trouve", explique à l'AFP Anne-Camille Bouillié, cheffe de projet de l'exposition.
Pour l'occasion le Muséum national d'histoire naturelle a sorti ses plus beaux spécimens: les visiteurs pourront croiser Wheke, un calmar géant naturalisé, observer un régalec séché exhibant sa longue queue de serpent ou détailler la "lanterne" d'un poisson abyssal.
Pour remettre nos idées en place, un gros globe permet à nos doigts de constater qu'"il y a plus de relief" dans les océans que sur terre et un mur entier détaille les outils que l'homme a dû inventer (des cloches de plongée du XVIe siècle aux robots télé-opérés actuels) pour explorer ce milieu hostile.
L'exposition (jusqu'au 5 janvier 2020) présente également un voyage avec du plancton, peu connu alors que les éléments microscopiques représentent 95 % de la biomasse des océans. Une projection immersive à 360° donne aux visiteurs la sensation d'évoluer dans une goutte d'eau, à la même échelle que les minuscules organismes qui dansent autour. Du zooplancton (le plancton animal) est observable au microscope...
Une magnifique fresque de photographies scientifiques présente quelques unes des 235.000 espèces qui peuplent l'océan. Un crustacé vert fluo, un petit isopode aux allures d'extraterrestre, un galathée yéti aux pattes de fourrure, un coquillage rouge vermillon...
"Contrairement aux idées reçues, les fonds marins ne sont ni mornes, ni gris!", explique la cheffe de projet.
"Nous avons également l'image d'un milieu marin où les organismes n'évolueraient pas, seraient restés sous des formes primitives, préhistoriques. Tout cela est totalement faux ! L'évolution fait son chemin dans l'océan comme elle le fait sur terre", ajoute-t-elle.
Un exemple? L’Antarctique, où les organismes ont développé des spécificités. Certains poissons des glaces y fabriquent une protéine antigel. Des vers y sont géants. Le corail y ressemble à du "bubble gum". "Sous la banquise, les chercheurs ont découvert un vrai jardin foisonnant", explique Anne-Camille Bouillié.
Le parcours de l'exposition est également ponctué de petit îlots sensibilisant le public aux menaces qui pèsent sur ce milieu comme les micro-plastiques, les projets d'exploitation minière dans les grands fonds, la surpêche.