PAPEETE, 22 février 2011 (AFP) - La Polynésie française est en plein imbroglio politique depuis que l'assemblée locale a adopté samedi le budget 2011 de cette collectivité, contre l'avis du président polynésien Gaston Tong Sang, qui souhaite engager sa responsabilité sur un autre budget.
Une bataille juridique a donc été engagée lundi pour déterminer lequel des deux budgets est valable, alors que M. Tong Sang, autonomiste, n'est plus soutenu que par 9 des 57 élus de l'assemblée.
Quarante-trois élus d'opposition ont voté samedi un budget que le gouvernement de M. Tong Sang estime être "en déséquilibre".
L'opposition reprochait au gouvernement de vouloir "alourdir la pression fiscale", tandis que le gouvernement affirme que "ces lois fiscales visent à alimenter les recettes du budget mais aussi, et surtout, à équilibrer les comptes de la protection sociale généralisée".
Cette branche de la Sécurité sociale locale est en déficit de plus de 15 milliards de francs Pacifique (126 millions d'euros).
Selon les juristes de l'opposition, si le président Tong Sang veut faire fonctionner la collectivité sur la base d'un autre budget, il doit au préalable déposer un recours contre celui qui a été voté par l'assemblée.
Les trois principales forces d'opposition à l'assemblée, menées par le président indépendantiste de l'assemblée Oscar Temaru, le sénateur (DVD) autonomiste Gaston Flosse, et le représentant autonomiste Jean-Christophe Bouissou, demandent toutes la démission de Gaston Tong Sang.
Ce dernier estime pour sa part que l'opposition peut déposer une motion pour le renverser.
L'opposition n'est pas encore parvenue à le faire car il lui faut, dans le même temps, proposer le nom d'un nouveau président, et aucun ne fait consensus pour dégager une majorité suffisante.
Douze gouvernements se sont succédé en Polynésie française depuis 2004, mais c'est la première fois qu'un président gouverne avec une si faible majorité.
La marge de manoeuvre de Gaston Tong Sang est d'autant plus faible que plusieurs de ses ministres, dont le vice-président Edouard Fritch, sont membres de partis opposés à son gouvernement.
Le Président Gaston Tong sang recevra la presse ce matin à 9 heures locales pour une conférence de presse relative aux derniers événements concernant le vote du budget du Pays
Une bataille juridique a donc été engagée lundi pour déterminer lequel des deux budgets est valable, alors que M. Tong Sang, autonomiste, n'est plus soutenu que par 9 des 57 élus de l'assemblée.
Quarante-trois élus d'opposition ont voté samedi un budget que le gouvernement de M. Tong Sang estime être "en déséquilibre".
L'opposition reprochait au gouvernement de vouloir "alourdir la pression fiscale", tandis que le gouvernement affirme que "ces lois fiscales visent à alimenter les recettes du budget mais aussi, et surtout, à équilibrer les comptes de la protection sociale généralisée".
Cette branche de la Sécurité sociale locale est en déficit de plus de 15 milliards de francs Pacifique (126 millions d'euros).
Selon les juristes de l'opposition, si le président Tong Sang veut faire fonctionner la collectivité sur la base d'un autre budget, il doit au préalable déposer un recours contre celui qui a été voté par l'assemblée.
Les trois principales forces d'opposition à l'assemblée, menées par le président indépendantiste de l'assemblée Oscar Temaru, le sénateur (DVD) autonomiste Gaston Flosse, et le représentant autonomiste Jean-Christophe Bouissou, demandent toutes la démission de Gaston Tong Sang.
Ce dernier estime pour sa part que l'opposition peut déposer une motion pour le renverser.
L'opposition n'est pas encore parvenue à le faire car il lui faut, dans le même temps, proposer le nom d'un nouveau président, et aucun ne fait consensus pour dégager une majorité suffisante.
Douze gouvernements se sont succédé en Polynésie française depuis 2004, mais c'est la première fois qu'un président gouverne avec une si faible majorité.
La marge de manoeuvre de Gaston Tong Sang est d'autant plus faible que plusieurs de ses ministres, dont le vice-président Edouard Fritch, sont membres de partis opposés à son gouvernement.
Le Président Gaston Tong sang recevra la presse ce matin à 9 heures locales pour une conférence de presse relative aux derniers événements concernant le vote du budget du Pays
