Dans une note expresse, l’IEOM a réalisé un bilan de l’économie en Polynésie française en 2011. On constate une morosité persistante dans le domaine. En effet, l’économie polynésienne poursuit sa dégradation en 2011, le climat des affaires demeurant très en-deçà de sa moyenne de longue période. Malgré une hausse des prix contenue, la consommation et l’investissement des ménages marquent le pas, pénalisés par la situation inquiétante du marché de l’emploi orienté à la baisse depuis 2008. Les échanges extérieurs faiblissent en dépit d’une légère réduction du déficit de la balance commerciale.
Et c’est bien entendu l’ensemble des secteurs d’activité qui pâtit de cette conjoncture morose. Les difficultés persistent tant dans le secteur primaire, avec le recul de la valeur des exportations de perles brutes, que dans le secteur secondaire qui peine a retrouvé un rythme d’activité soutenu, faute de reprise pour les entreprises du secteur du bâtiment et des travaux publics qui souffrent de la contraction de la commande publique. Malgré un léger redressement, les performances du secteur touristique restent très en-deçà de celles observées antérieurement à l’année 2008 en dépit du retour progressif des croisiéristes.
Quand à l’activité bancaire, elle maîtrise difficilement la croissance du coût du risque. Dans ce contexte de morosité persistante, le secteur bancaire peine à retrouver un rythme de production de crédits permettant une croissance suffisamment importante de l’encours des crédits à l’économie pour atténuer le poids de la montée des créances douteuses qui enregistrent une hausse sensible de 12% sur un an.
En 2012, La crise de confiance des entrepreneurs polynésiens devrait s’installer durablement, laissant place à un attentisme généralisé à l’ensemble des secteurs d’activité. Il semble que désormais tout reposera entièrement sur la mise en œuvre effective des mesures préconisées par l’Etat pour redresser la situation financière du Territoire très contrainte.
Pour en savoir plus, vous pouvez télécharger gratuitement cette note expresse de la collection Portrait sur :
http://www.ieom.fr/polynesie-francaise/publications-71/les-notes-expresses/les-notes-expresses-portrait/l-economie-en-2011-1053.html
Toutes les publications de l’IEDOM sont accessibles et téléchargeables gratuitement sur le site www.iedom.fr
Et c’est bien entendu l’ensemble des secteurs d’activité qui pâtit de cette conjoncture morose. Les difficultés persistent tant dans le secteur primaire, avec le recul de la valeur des exportations de perles brutes, que dans le secteur secondaire qui peine a retrouvé un rythme d’activité soutenu, faute de reprise pour les entreprises du secteur du bâtiment et des travaux publics qui souffrent de la contraction de la commande publique. Malgré un léger redressement, les performances du secteur touristique restent très en-deçà de celles observées antérieurement à l’année 2008 en dépit du retour progressif des croisiéristes.
Quand à l’activité bancaire, elle maîtrise difficilement la croissance du coût du risque. Dans ce contexte de morosité persistante, le secteur bancaire peine à retrouver un rythme de production de crédits permettant une croissance suffisamment importante de l’encours des crédits à l’économie pour atténuer le poids de la montée des créances douteuses qui enregistrent une hausse sensible de 12% sur un an.
En 2012, La crise de confiance des entrepreneurs polynésiens devrait s’installer durablement, laissant place à un attentisme généralisé à l’ensemble des secteurs d’activité. Il semble que désormais tout reposera entièrement sur la mise en œuvre effective des mesures préconisées par l’Etat pour redresser la situation financière du Territoire très contrainte.
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