Paris, France | AFP | vendredi 18/09/2020 - Huit cas de Covid-19 ont été diagnostiqués à l'Assemblée nationale ces derniers jours, parmi les députés, collaborateurs ou personnels de l'institution, a-t-on appris vendredi de sources parlementaires.
Ces personnes ont été testées au cabinet médical du Palais Bourbon, où port du masque et gestes barrières sont généralisés.
L'épidémie de coronavirus n'avait pas épargné au printemps l'Assemblée nationale, avec certains parlementaires grièvement touchés et des séances qui n'avaient repris que progressivement. Les réunions et auditions en visio se sont multipliées et se poursuivent dans certains cas depuis la rentrée.
Pour cette session extraordinaire de septembre, les séances dans l'hémicycle ont redémarré mardi dernier. Auparavant, les groupes politiques avaient pour la plupart tenu des journées parlementaires en divers endroits du territoire, notamment LREM près d'Amiens. Un message d'alerte a été envoyé aux collègues d'une députée qui est allée à ce rendez-vous et s'est révélée positive.
Certains députés restent volontairement en circonscription. Des collaborateurs télétravaillent, mais seulement une infime minorité (1,4%), d'après un sondage commandé par l'intersyndicale des collaborateurs. Quelque 38% restent en présentiel à l'Assemblée, et 11% combinent les deux.
Ces 200 collaborateurs sondés jugent le niveau d'information et de sécurité élevé (7/10 en moyenne) mais déplorent un défaut de communication sur les cas contacts - alors que l'Assemblée invoque le secret médical.
Un groupe de travail présidé par Sylvain Waserman (MoDem) a planché entre mai et juillet sur "le mode de fonctionnement des travaux parlementaires en période de crise", en prévision d'une éventuelle deuxième vague de l'épidémie mais aussi d'autres types de perturbations. Le vote à distance sur certains textes a notamment été préconisé.
Ces personnes ont été testées au cabinet médical du Palais Bourbon, où port du masque et gestes barrières sont généralisés.
L'épidémie de coronavirus n'avait pas épargné au printemps l'Assemblée nationale, avec certains parlementaires grièvement touchés et des séances qui n'avaient repris que progressivement. Les réunions et auditions en visio se sont multipliées et se poursuivent dans certains cas depuis la rentrée.
Pour cette session extraordinaire de septembre, les séances dans l'hémicycle ont redémarré mardi dernier. Auparavant, les groupes politiques avaient pour la plupart tenu des journées parlementaires en divers endroits du territoire, notamment LREM près d'Amiens. Un message d'alerte a été envoyé aux collègues d'une députée qui est allée à ce rendez-vous et s'est révélée positive.
Certains députés restent volontairement en circonscription. Des collaborateurs télétravaillent, mais seulement une infime minorité (1,4%), d'après un sondage commandé par l'intersyndicale des collaborateurs. Quelque 38% restent en présentiel à l'Assemblée, et 11% combinent les deux.
Ces 200 collaborateurs sondés jugent le niveau d'information et de sécurité élevé (7/10 en moyenne) mais déplorent un défaut de communication sur les cas contacts - alors que l'Assemblée invoque le secret médical.
Un groupe de travail présidé par Sylvain Waserman (MoDem) a planché entre mai et juillet sur "le mode de fonctionnement des travaux parlementaires en période de crise", en prévision d'une éventuelle deuxième vague de l'épidémie mais aussi d'autres types de perturbations. Le vote à distance sur certains textes a notamment été préconisé.