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Hao : la commune relance son éolienne


Les travaux lors de la remise en route de l'éolienne (Photo Facebook, commune de Hao).
Les travaux lors de la remise en route de l'éolienne (Photo Facebook, commune de Hao).
HAO, le 29 mars 2015. Sur l'atoll de Hao, la municipalité a réactivé il y a une quinzaine de jours sa production d'électricité pour l'éclairage public à partir d'une éolienne. Une première expérience sur place s'était pourtant soldée par un échec.
L'économie attendue pour la municipalité de Hao avec la remise en route de cette éolienne est considérable. Si tout fonctionne comme prévu, l'éclairage public de la mairie et de ses abords pourrait prochainement peser deux fois moins cher que précédemment dans les coûts de fonctionnement de la mairie de l'atoll. Réactivée depuis quelques jours seulement, un bilan du rendement de l'éolienne sera effectué dans un mois pour évaluer très précisément l'atout de cette énergie renouvelable et les économies générées.

L'utilisation de l'énergie éolienne n'est pas une nouveauté à Hao. Le premier essai avait été tenté en 2006 avec la mise en place d'une éolienne fonctionnant avec un petit moteur de 7 kW – et de quelques panneaux solaires- pour alimenter l'éclairage public. Mais l'expérience s'était rapidement tarie parce que l'équipement, sous-dimensionné, était très insuffisant pour garantir un éclairage optimal.
Depuis quelques mois, le tavana arrivé en fonctions en mars 2014, a repris cette tentative là où elle s'était achevée. "On a décidé de redimensionner l'éolienne avec un moteur plus puissant" explique Théodore Tuahine. Remontée, réarmée avec un moteur de 10 kW, depuis deux semaines l'éolienne alimente la mairie et les éclairages publics "on n'arrive pas à épuiser toute l'énergie qu'on produit aussi l'école primaire va bientôt être reliée" au réseau éolien de Hao précise encore le maire. Investissement pour la commune : 1,8 million Fcfp.

Il pourrait même être question de stocker le trop plein d'énergie sur des batteries, car ce réseau d'électricité produit par l'éolien est totalement indépendant du réseau électrique "normal" de l'île fourni par Electra/EDT et alimenté par des groupes électrogènes.
Cette renaissance de l'éolien à Hao, huit ans après un premier test peu concluant, vient rappeler que la Polynésie française est très à la traîne pour la production d'énergie renouvelable. L'éolien est particulièrement en retard, avec à peine quelques unités individuelles de faible ampleur alors que le potentiel des atolls des Tuamotu était présenté, il y a quelques années à peine, comme aisément exploitable.

D'ici peu, le vice-président du Pays, Nuihau Laurey, doit présenter son schéma de transition énergétique pour la Polynésie française dont il avait promis la teneur dans le courant du premier trimestre 2015. La volonté du gouvernement est de favoriser le plus possible le "mix énergétique" et de répondre à des objectifs ambitieux : atteindre d'ici 2030, 70% d'autonomie énergétique au moindre coût avec réduction d'un tiers au moins de la consommation d'énergie fossile.

Rédigé par Mireille Loubet le Dimanche 29 Mars 2015 à 16:59 | Lu 1703 fois
           



Commentaires

1.Posté par Christian MATKE le 30/03/2015 08:30 | Alerter
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Sic ou dixit... "La Polynésie française est très à la traîne pour la production d'énergie renouvelable"... une réalité qui fait passer Hao - ainsi que les îles et atolls du Fenua - à coté de solutions énergétiques de toute dernière génération...
Chercher par exemple: "Hydroliennes flottantes pour mer, estuaire, fleuve ou rivière".
Elle peut sortir de l'eau en 1 minute - la plus facile à fabriquer, installer, déplacer, entretenir, réparer, neutraliser, démanteler - celle qui produit le kwh le moins cher - conçues, selon les besoins et la ressource - de 20 kw jusqu'à 100 kw...

2.Posté par beaulieu le 30/03/2015 08:52 | Alerter
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Il faut espérer qu'ils ont pris en considération que l'oxydation est très forte dans les îles et qu'un suivi est nécessaire. De même que pour les ancrages, par grand vent, ça ne rigole pas.

3.Posté par Roro LEBO le 30/03/2015 12:21 | Alerter
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lebororo
La sécurité sera établie, je pense!
La nature nous aide aussi, il faut en profiter.

4.Posté par uwe le 31/03/2015 09:31 | Alerter
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pour les batteries, cela semble très intéressant; doux vers l’environnent plus autres avantages.

http://www.aquionenergy.com/

5.Posté par Christian MATKE le 31/03/2015 12:00 | Alerter
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@uwe...
Ça veut dire ou signifie quoi "Very high cycle life" (Très haute durée de vie)??...
3 ans, 5 ans?? Plus??
Et après?
On les jette dans les lagons vu que le coût de leur récupération et rapatriement vers un centre de recyclage spécialisé s'avérerait hors de prix ou de question???

6.Posté par uwe le 31/03/2015 21:43 | Alerter
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@christian, please pardon me for writing in english but my french writing is simply not good enough. concerning your question, i am not a stakeholder a retailer of the mentioned battery provider.

but being busy in consulting regarding clean energy technologies, it just looks like this type is one of the most environmentally friendly ones.

and very high cycle life means you can charge and discharge them more often than other types.

therefore when choosing a battery one might just consider this one ^^

7.Posté par POWER PLUS le 01/04/2015 08:25 | Alerter
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@Christian MATKE - La plupart des batteries solaires/éoliennes (plomb-acide) ont en général une durée de vie de 1500 cycles de charge/décharge et donc une obsolescence programmée à 4 ans par le fabricant.
Toutefois, il est technologiquement possible de prolonger cette durée de vie jusqu'à 5000 cycles (14 ans) si les batteries sont utilisées dans des conditions optimales (hors dégradation matérielle) et bien entretenues.
En réalité, 70 à 80% des batteries plomb-acide habituellement déclarées "mortes" peuvent être réhabilitées et retrouver jusqu'à 100% de leur capacité initiale (neuve). C'est applicable à tous types de batteries plomb-acide (auto-moto, marine, manutention, télécoms, etc.)
C'est notre cœur de métier et nous projetons d'ouvrir prochainement un centre de traitement à Tahiti.
Bonne journée à tous

8.Posté par Christian MATKE le 01/04/2015 10:19 | Alerter
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@ Power Plus
J'ai entendu parler à Tahiti d'un tel ou projet similaire il y a déjà de l'ordre de 5 ans.
Il me semble (Je n'ai pas suivi car je vis au Chili) qu'il a capoté pour se heurter au fait que les gens dans les îles n'envoyaient pas leurs batteries à recycler à Papeete car l'A/R plus le coût du recyclage coûtait trop cher, les délais A/R (Navette des navires) étaient bien souvent trop longs , qu'il leur fallait disposer ou pouvoir compter pendant ces délais d'attente sur un deuxième jeu de batterie(s)... et que donc... :-(... les batteries des îles continuaient à finir dans les lagons...

9.Posté par Christian MATKE le 01/04/2015 13:46 | Alerter
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@ Power Plus
Il semblerait bien d'ailleurs - et dans une toute première réflexion - que les voitures électriques puissent poser ce genre de problème dans les îles et que dans ce cas ce seraient bel et bien les voitures à aire comprimé du type de celles de l'ingénieur français Guy Nègre qui, hormis toujours le problème de leurs batteries, sembleraient idéales. https://www.youtube.com/watch?v=Tjr3gKIZlok

10.Posté par POWER PLUS le 02/04/2015 08:50 | Alerter
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@ Christian MATKE
Ia orana Christian,
Les progrès de la technologie de régénération des batteries usagées font qu'il est désormais possible de le faire soi-même à l'aide d'un petit appareil électronique autonome qui dissous le sulfate de plomb déposé sur les électrodes (ce qui empêche la charge complète au fil du temps). Ce traitement réhabilite la batterie dans 80% des cas, lui redonne toutes les capacités d'une neuve et prolonge sa durée d'usage de 5 à 10 ans. c'est une réelle économie et une importante réduction du nombre de batteries qui finissent dans le lagon !
Nous commercialiserons également des chargeurs/désulfateurs solaires, idéals pour les îles éloignées.
Pour les moteurs à air comprimé il faudra hélas toujours une énergie première pour alimenter les compresseurs d'air... L'avenir c'est certainement le moteur à hydrogène/oxygène avec une électrolyse embarquée (pas de stockage) à partir de l'eau du robinet (Ingénieur Stanley Meyer dans les années 80) mais le mystère qui entoure le décès prématuré de l'inventeur en a refroidi plus d'un.... mais un jour peut-être ? https://www.youtube.com/watch?v=a74uarqap2E

11.Posté par Christian MATKE le 02/04/2015 11:30 | Alerter
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@ Power Plus
Iaorana y maururu Power Plus.
Je me souviens en effet avoir lu quelque chose sur cette technologie, japonaise il me semble, laquelle devrait en effet intéresser les Mairies - ou les "mécanos" - des îles vu qu'une batterie classique de voiture se regenererait en quelque chose comme une demi heure seulement si ma mémoire est bonne.
Quant aux Energies premières nécessaires à une alimentation propre des compresseurs d'air, celles-ci ne manquent effectivement pas dans les îles.

12.Posté par POWER PLUS le 02/04/2015 15:44 | Alerter
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@Christian MATKE
(suite) ... L'avenir est certainement le moteur à hydrogène/oxygène avec une électrolyse embarquée (pas de stockage) à partir de l'eau du robinet (Ingénieur Stanley Meyer dans les années 80) mais le mystère qui entoure son décès prématuré en a refroidi plus d'un.... https://www.youtube.com/watch?v=a74uarqap2E
Notre technologie est américaine. Désulfatation et charge complète peuvent être réalisées avec le même appareil sur une période de 5 heures environ (100% écologique). Maururu roa pour le lien...très intéressant !
Notre domaine de compétences est "énergies alternatives". Notre email: [email protected]

13.Posté par Roro LEBO le 02/04/2015 21:26 | Alerter
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lebororo
Dur de disparaître trois jours après avoir vendu son brevet à la NASA...

14.Posté par Christian MATKE le 03/04/2015 03:50 | Alerter
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@ Power Plus
Le moteur à air comprimé de l'ingénieur français Guy Nègre (Lequel est toujours vivant...) parait beaucoup plus simple, économique et accessible que "l'usine à gaz" embarquée de Stanley Meyer... :-)
https://www.youtube.com/watch?v=I4BkmDUN-cc

15.Posté par POWER PLUS le 03/04/2015 07:17 | Alerter
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Pour ceux que cela intéresse, les plans du réacteur à hydrogène/oxygène (HHO) de Stan Meyer sont disponible gratuitement (open source) sur Internet.
Avec 12V / 500 mA (tension/intensité) il obtenait 10 fois plus de production de gaz qu'une électrolyse classique grâce à un boitier électronique de type PWM (avec de l'eau du robinet).
Nous l'avons testé il y a quelques années et le volume de gaz obtenu est suffisant pour alimenter à pleine puissance un groupe électrogène (essence) légèrement modifié (carburateur). Pour un véhicule, c'est un peu plus compliqué bien que les américains vendent depuis des années déjà des "kits" à installer soi-même pour économiser du carburant (attention aux arnaques). Nous sommes à votre disposition si vous souhaitez en savoir d'avantage: [email protected]