Pointe-à-Pitre, France | AFP | samedi 20/10/2017 - Un homme de 26 ans a été mis en examen pour "homicide volontaire" et placé en détention provisoire, en Guadeloupe, après le meurtre d’un autre jeune de 27 ans, dimanche matin aux Abymes, a-t-on appris du parquet.
"Pour lui, il a tiré en l’air", a expliqué à l’AFP Xavier Bonhomme, procureur de la république de Pointe-à-Pitre. Cependant, les constatations des enquêteurs démontrent "au moins six impacts sur la partie supérieure du corps de la victime". Une autopsie doit avoir lieu ces prochains jours pour le confirmer.
La dispute mortelle, qui avait éclaté à l'aube dans une boulangerie et s’était terminée à l’extérieur, serait partie, selon l’auteur présumé "d’un regard de travers". Il y aurait eu "une demande d’explication de la future victime" pour ce regard, provoquant une "échauffourée".
La victime aurait "frappé l’auteur", se saisissant "d’une barre de séparation pour le frapper" (ndlr : barre de fer pour délimiter les files d’attente). L’auteur, détenteur à ce moment-là "d’une arme de poing 22 long rifle", aurait tiré, assurant lors de ses auditions "qu’il ne voulait pas le tuer".
Les deux protagonistes "avaient bu". Deux autres individus qui faisaient "partie de la bande" et avaient "pris la fuite avec l’auteur" avaient été interpellés et placés en garde à vue dimanche et mardi. "On estime qu’ils sont plutôt hors de cause", a précisé M. Bonhomme. Ils ne font plus l’objet de poursuites.
La victime, née en novembre 1990, avait été condamnée par la justice pour un coup de feu mortel tiré en 2013.
"Pour lui, il a tiré en l’air", a expliqué à l’AFP Xavier Bonhomme, procureur de la république de Pointe-à-Pitre. Cependant, les constatations des enquêteurs démontrent "au moins six impacts sur la partie supérieure du corps de la victime". Une autopsie doit avoir lieu ces prochains jours pour le confirmer.
La dispute mortelle, qui avait éclaté à l'aube dans une boulangerie et s’était terminée à l’extérieur, serait partie, selon l’auteur présumé "d’un regard de travers". Il y aurait eu "une demande d’explication de la future victime" pour ce regard, provoquant une "échauffourée".
La victime aurait "frappé l’auteur", se saisissant "d’une barre de séparation pour le frapper" (ndlr : barre de fer pour délimiter les files d’attente). L’auteur, détenteur à ce moment-là "d’une arme de poing 22 long rifle", aurait tiré, assurant lors de ses auditions "qu’il ne voulait pas le tuer".
Les deux protagonistes "avaient bu". Deux autres individus qui faisaient "partie de la bande" et avaient "pris la fuite avec l’auteur" avaient été interpellés et placés en garde à vue dimanche et mardi. "On estime qu’ils sont plutôt hors de cause", a précisé M. Bonhomme. Ils ne font plus l’objet de poursuites.
La victime, née en novembre 1990, avait été condamnée par la justice pour un coup de feu mortel tiré en 2013.
