Pointe-à-Pitre, France | AFP | vendredi 18/03/2021 - Une opération escargot d'agents territoriaux organisée par le syndicat UTC UGTG a paralysé plusieurs axes routiers et la zone économique de Jarry (commune de Baie-Mahault) en Guadeloupe, jeudi matin, dans le cadre d’un conflit social en cours, a pu constater l’AFP.
Mairies bloquées, services administratifs inaccessibles, absence de restauration scolaire ou de garderie, ce blocage vient marquer une nouvelle étape dans un conflit social démarré il y a près d'un mois en Guadeloupe et qui s’enlise malgré des négociations.
Le cahier de revendication des agents des collectivités de la Guadeloupe, entrés en grève le 22 février à Petit-Bourg (commune de la Basse-Terre) et le 2 mars dans le reste de l’archipel, comporte 18 points mais les discussions sont restées bloquées sur le premier point après trois journées de négociations avec les maires, jeudi, samedi et lundi.
Les agents réclament notamment des "régularisations" et des "reconstitutions de carrières".
"Près de 80%" des "13.000 agents en Guadeloupe" pourraient être concernés par "une nouvelle réforme concernant la carrière [qui]devait être en place le 1er janvier 2021", selon Nestorius Favel, secrétaire général de l’UTC UGTG. Il déplore sa non-application en Guadeloupe.
"C’est une demande qui n’est pas fondée en droit", rétorque Jocelyn Sapotille, président de l’Association des maires.
"Nous sommes ouverts à la négociation mais pas à l’obligation et au diktat", insiste-t-il, indiquant que "les maires vont se réunir d’ici demain pour adopter une ligne de conduite".
Des collectifs de parents ont été créés suite aux perturbations dans les écoles de l’archipel. A Petit-Bourg, les établissements sont restés fermés près d’un mois et ont rouvert jeudi, a indiqué le maire Guy Losbar.
Pour l’heure, aucune nouvelle rencontre n’est prévue entre les parties.
Mairies bloquées, services administratifs inaccessibles, absence de restauration scolaire ou de garderie, ce blocage vient marquer une nouvelle étape dans un conflit social démarré il y a près d'un mois en Guadeloupe et qui s’enlise malgré des négociations.
Le cahier de revendication des agents des collectivités de la Guadeloupe, entrés en grève le 22 février à Petit-Bourg (commune de la Basse-Terre) et le 2 mars dans le reste de l’archipel, comporte 18 points mais les discussions sont restées bloquées sur le premier point après trois journées de négociations avec les maires, jeudi, samedi et lundi.
Les agents réclament notamment des "régularisations" et des "reconstitutions de carrières".
"Près de 80%" des "13.000 agents en Guadeloupe" pourraient être concernés par "une nouvelle réforme concernant la carrière [qui]devait être en place le 1er janvier 2021", selon Nestorius Favel, secrétaire général de l’UTC UGTG. Il déplore sa non-application en Guadeloupe.
"C’est une demande qui n’est pas fondée en droit", rétorque Jocelyn Sapotille, président de l’Association des maires.
"Nous sommes ouverts à la négociation mais pas à l’obligation et au diktat", insiste-t-il, indiquant que "les maires vont se réunir d’ici demain pour adopter une ligne de conduite".
Des collectifs de parents ont été créés suite aux perturbations dans les écoles de l’archipel. A Petit-Bourg, les établissements sont restés fermés près d’un mois et ont rouvert jeudi, a indiqué le maire Guy Losbar.
Pour l’heure, aucune nouvelle rencontre n’est prévue entre les parties.