Tahiti, le 29 décembre 2020 – Six référés déposés dans le cadre des grèves en cours dans les quatre magasins Carrefour et au sein de la société Oceania ont été audiencés mardi après-midi devant le tribunal de première instance. Tous ont été renvoyés à mercredi matin, 11 heures, où un septième recours en référé concernant le magasin Marina Express sera également examiné.
Alors que le conflit social monte en pression entre le groupe Carrefour et les grévistes de l'intersyndicale, cinq référés devaient être examinés mardi après-midi par le tribunal de première instance de Papeete. Les quatre premiers recours, déposés par les directions des quatre magasins Carrefour le 24 décembre dernier, visaient à attaquer le non-respect des gestes barrières par les grévistes. Le cinquième référé, quant à lui, déposé par l'intersyndicale, portait sur des accusations d’entrave à l'action syndicale. Les grévistes estiment en effet qu’ils n’ont pas pu négocier avec les bons interlocuteurs et que leurs jours de grève doivent, de ce fait, être payés. Enfin, un sixième référé déposé par la société de distribution alimentaire Oceania était également prévu. La société souhaitait faire injonction aux grévistes de O Oe to Oe Rima et de Otahi de libérer l’accès aux entrepôts où sont stockés ses marchandises. Ces six recours ont été renvoyés à mercredi matin à 11 heures, en raison notamment de pièces déposées tardivement.
Notons enfin que le tribunal civil de première instance examinera également mercredi un septième référé pour obstruction déposé par le supermarché Marina Express.
Alors que le conflit social monte en pression entre le groupe Carrefour et les grévistes de l'intersyndicale, cinq référés devaient être examinés mardi après-midi par le tribunal de première instance de Papeete. Les quatre premiers recours, déposés par les directions des quatre magasins Carrefour le 24 décembre dernier, visaient à attaquer le non-respect des gestes barrières par les grévistes. Le cinquième référé, quant à lui, déposé par l'intersyndicale, portait sur des accusations d’entrave à l'action syndicale. Les grévistes estiment en effet qu’ils n’ont pas pu négocier avec les bons interlocuteurs et que leurs jours de grève doivent, de ce fait, être payés. Enfin, un sixième référé déposé par la société de distribution alimentaire Oceania était également prévu. La société souhaitait faire injonction aux grévistes de O Oe to Oe Rima et de Otahi de libérer l’accès aux entrepôts où sont stockés ses marchandises. Ces six recours ont été renvoyés à mercredi matin à 11 heures, en raison notamment de pièces déposées tardivement.
Notons enfin que le tribunal civil de première instance examinera également mercredi un septième référé pour obstruction déposé par le supermarché Marina Express.
